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Vous en parlerez à votre cheval...

21 avril 2009

Bazar

- J'ai fini, il y a peu, de traduire ma longue version des Florides d'Apulée (chut, faut pas le dire, je ne suis pas censée connaître l'auteur de la version), ainsi que mon extrait de la Pharsale de Lucain. Lucain, c'est horriblement difficile! Ou alors c'est peut-être parce que je n'avais pas fait de latin depuis longtemps. Mais pour le coup, ça m'a paru aussi difficile que La Guerre civile dans le Satiricon de Pétrone... Et la traduction ne m'aidait absolument pas, tant elle était à des kilomètres du texte!
- J'ai été voir Chéri, Ponyo sur la falaise, et OSS 117: Rio ne répond plus. Il faudrait, dans l'idéal, que j'en fasse des articlets pour mon site... ça reste à voir.
- J'ai scandé quelques vers d'Aristophane, parce que la scansion, c'est bien plus drôle que la traduction, en grec en tout cas. Maintenant il faut que je traduise ce qui se passe entre Iris et Pisthétairos (c'est dans Les Oiseaux, mais chut, je ne suis pas censée savoir la pièce de laquelle est extraite la version).
- J'écris une histoire, alors je n'écris pas trop sur mon blog en ce moment. Pourtant, j'ai plein de souvenirs qui me reviennent à l'esprit en ce moment. Et des impressions que j'ai envie de partager avec vous. Mais je n'ai pas vraiment le courage de mettre tout ça en mots.
- Aujourd'hui, j'ai reçu ma convacation pour le concours d'orthophonie. J'avais presque oublié que je m'étais inscrite à ce concours! L'écrit a lieu le 11 (donc très très trop bientôt), à Rungis (donc très très loin). C'est sur la ligne C du RER, certes, mais pas du tout là où je voudrais...

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20 avril 2009

Scie

Depuis plusieurs heures déjà, j'ai le refrain de la chanson qui suit dans la tête. Cétorible. Je n'arrive pas à m'en défaire.

Je suis punie. Je n'avais qu'à pas regarder les videos-compte-rendus de la Nouvelle Star sur internet, parce que c'est mal.

16 avril 2009

Seigneur

Ça y est, le générique du troisième film vient de s'achever. Quatre heures de film pour la version longue du dernier volet. C'est long, mais on ne se lasse pas. C'est fou un truc pareil.

J'ai beau connaître l'histoire par cœur, avoir mon frère à côté de moi qui débite des âneries à une allure phénoménale, je n'ai pu m'empêcher de pleurer comme une madeleine à la fin. J'ai le nez bouché et les yeux gonflés.

Je ne comprends pas.

15 avril 2009

Epopée

Photo0044Je ne sens que trop mes pieds et le douleur qui remonte dans les chevilles et jusque dans les hanches, le bas du dos. La migraine pointe son nez. Je suis fatiguée.

Nous sommes arrivés à vingt heures précises, devant l'hôtel de ville. La Ronde des Obstinées était grande, large, elle s'étendait sur le parvis. Lorsque l'horloge de la mairie a sonné, nous sommes entrés dans la Ronde. Pendant près de trois heures et demie, avec à peine une pause au bout de deux heures et demie, nous avons marché. Nous avons vu le jour baisser, la nuit couvrir les toits noirs de Paris, les lampadaires s'allumer. À 23h35, nous abandonnâmes nos comparses pour attraper le dernier train.

Malheureusement, un détour inattendu par les Halles nous fit rater notre train, et au lieu des vingt minutes de marche qui nous attendaient entre Fontenay et chez nous, nous nous sommes retrouvés, mon frère et moi, à Saint Quentin en Yvelines, à plus d'une heure du matin. Et nous avons marché.

Photo0043Nuit noire, lumières blafardes, crachin et brume de plus en plus dense. Il ne fait pas froid, mais lourd et moite. Nous avons déjà les pieds en triste état. Nous longeons la grande route qui relie les deux villes. Il n'y a personne, nous n'entendons que nos pas.

La pluie a éveillé les senteurs par dizaines. Lorsque nous passons au-dessus de l'autoroute, les acacias se révèlent à nous dans tout leur arôme. L'herbe, la terre des travaux, le bitume, les arbres. Tout vit et bruisse dans la nuit noire.

Nous arrivons enfin, il est presque deux heures, et nous tenons à peine debout. Mais nous n'avons plus envie de dormir.

14 avril 2009

C'est vrai,

je ne poste presque plus en ce moment, bien que je sois en vacances.
- En fait, depuis hier je m'acharne sur mon site, et j'ai mis au jour la généalogie des Serpentard: le codage m'a pris pas mal de temps, et aujourd'hui j'ai rempli ma base de données, afin que les pages ne soient pas trop vides et qu'il y ait de quoi lire. (Si ça vous intéresse, c'est par ici...)
- Demain, ou plutôt ce soir, je vais tourner en rond devant l'hôtel de ville. La Rondes Obstinés nous attend ce soir, de vingt heures à minuit! J'aurais donc une bonne excuse pour sortir.
- Sinon, avec mon frère nous sommes en train de re-re-re-etc-voir Le Seigneur des Anneaux. Avec notre télé grand écran et la sono avec ses cinq enceintes, il faut reconnaître que ça a une tout autre ampleur que sur mon pauvre petit pécé portable ^^ Et comme on connaît l'histoire par coeur, on commente abondamment, cherchant les rares moments de classe de Legolas (bien rares, maintenant que je n'ai plus mon regard de collégienne), les moments de boulet-attitude, les trucs drôles... On profite aussi des décors et de la musique que l'on chante en même temps, tout en se goinfrant de chocolat. Elle est pas belle la vie?
- Sinon j'ai trois versions en retard, La Chanson de Roland et les épîtres de Marot à lire, et plein de cours à rattraper...
Bien à vous,
inci

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7 avril 2009

Blogothérapie

Il était midi, et je pesais le pour et le contre. AG ou cours de littérature française? Tout compte fait, je n'ai pas tergiversé cent sept ans, et c'est sous la statue de Richelieu que je me suis assise.

Ça ne fait que la quatrième, et pourtant, j'ai l'impression d'être déjà rompue à cette pratique, d'avoir comme l'habitude de voter pour la tribune, pour l'ordre du jour et d'écouter l'état des lieux. Aujourd'hui, là-haut sur les bancs inconfortables, une désagréable sensation de stagnation m'a envahie. Cette impression que le mouvement piétinait, s'enlisait. Non pas faute de motivation et de revendications, mais faute d'idées nouvelles.

Il y a certes de bonnes choses, et cette grève a vu la naissances de productions des plus intéressantes (allez donc voir les Darcolinaires sur Dailymotion). Comme quoi, à toute chose malheur est bon. Mais au bout de neuf semaines, cela devient répétitif. Ressasser encore et toujours les mêmes mots, qui maintenant me brûlent la langue – LRU, réforme, masterisation, manifestation et compagnie. Descendre les chaises dans la cour – le très poétique « printemps des chaises » – et assurer ainsi une fermeture administrative des lieux.

Déjà, cet ennui profond d'avoir à entendre la même chose, depuis plus de deux mois. Puis ces débats qui n'en sont pas vraiment, ces débats souvent trop vides et vains – brasser de l'air afin de mieux respirer dans la chaleur suffocante de l'amphi bondé. Soumettre au vote des questions qui ne sont pas toujours en rapport avec le mouvement, faire dériver le sujet de l'AG vers autre chose, élargir. C'est bien beau, mais on n'arrive déjà pas à obtenir ce qu'on veut, alors demander plus...

Là où j'ai vraiment eu envie de mordre, c'est quand ils ont parlé de semestre blanc. Un semestre validé pour tous, à 10/20. Non merci. Ça fait deux ans que je bosse pour avoir une mention bien à mon diplôme, et de façon tout-à-fait égoïste, je ne veux pas d'un dix de moyenne. Non mais oh, et puis quoi encore? On réclame des diplômes qui ne soient pas dénaturés, des diplômes qui auraient de la valeur. Et après, on irait demander à ce qu'on nous donne notre semestre? Faudrait voir à rester logique quand même.

Lorsque l'AG s'est terminée, j'étais très énervée. Du coup, je me suis jetée sur le pudding qui restait à la maison. Et j'ai eu envie de manger durant tout l'après-midi. Et si je vous écris ça, là, maintenant, c'est parce qu'il fallait que ça sorte. La blogothérapie est très efficace sur moi...

25 mars 2009

Pause

Envie de lire et de dormir. Pas d'écrire.

19 mars 2009

Fatigue

En ce moment, il n'y a pas cours, à cause de la grève et tout ça, mais je ne veux pas vous rebattre les oreilles avec ces sujets (mon blog n'a jamais été et ne sera jamais un blog politique). Je disais donc, pas de cours en ce moment, et ce depuis plusieurs semaines, plus ou moins. Pourtant, je trouve le moyen d'être débordée, de courir à droite à gauche, d'avoir un emploi du temps qui déborde, et d'être épuisée.

Il y a bien sûr mes quatre cours par semaine: celui qui ne veut pas travailler, celui qui n'est pas réactif, et celle qui – luxe suprême – dit ce qui ne va pas, quand ça ne va pas et là où ça ne va pas (ce cours est un véritable bonheur à côté des deux autres).

Il y a eu aussi deux sorties au cinéma, dont il faut que je vous parle: Harvey Milk et Last chance for love. Deux séances à plus de 22 heures, deux bons moments – même très bons. Il faut ajouter mes heures passées dans mon lit, à dévorer un roman policier, un roman d'aventures, le tout sur fond historique. Je retrouve, après des années passées sans lire ou presque, le plaisir de la lecture, le soir avant de dormir, ou dans le train, en chemin vers Paris.

Ajoutez à tout cela de multiples réunions d'informations, Assemblées Générales et la manifestation d'aujourd'hui. En fait, je crois que c'est d'avoir piétiné quatre heures durant qui m'a épuisée, et me donne l'impression d'être toujours fatiguée.

Cela dit, il y a toujours au fond de mon cerveau, plus ou moins en veille, une petite lumière qui me souffle de faire attention, que la fin de l'année arrive, que je n'ai pas travaillé encore, et que je vais me faire surprendre. Une version à envoyer depuis deux jours, La Chanson de Roland et les épîtres de Clément Marot à lire, des tonnes de grec moderne en retard. Je ne m'en sortirai jamais. Et sur le tas, on doit compter avec le concours Cicero, samedi après-midi.

Photo0027Je ne sais plus que penser, que faire, comment le faire, comment le penser. J'ai l'impression de perdre pied peu à peu et la tête avec. C'est désolant, angoissant, usant.

Mais en même temps, les projets se multiplient, mûrissent. Les envies grandissent. Le printemps fait son arrivée dans le square de Cluny, où les arbres bourgeonnent et fleurissent. Il y a malgré tout de bons moments, de belles découvertes et des surprises sans comparaison possible.

Finalement, tout ne va pas si mal...

18 mars 2009

Initiales

Questionnaire trouvé sur un blog bien. On doit répondre à chaque question avec un mot commençant par l'initiale de son prénom. Comme le L était trop facile à mon goût, j'ai testé avec le I de Incitatus... Vous allez voir que ce n'est pas si facile que ça en a l'air! (J'ai un autre questionnaire en cours, pris ailleurs.)

1. Mon prénom : Laure

2. Un mot de 4 lettres : Lune

3. Un passe-temps : Lecture

4. Une couleur : Lapis-Lazuli (mot compte double)

5. Quelque chose que je porte : Lunettes (facile)

6. Un aliment : Lait

7. Quelque chose que l'on trouve dans ma salle de bain : Lotion de Maman

8. Un lieu : Là-où-je-suis, Là-où-je-serai, Là-où-je-serais; Limeuil (plus conventionnel)

9. Une raison pour un retard : Louper son train (même si ça ne m'arrive pour ainsi dire jamais)

10. Quelque chose que je crie : Lâche-moi! (si mon frère m'emm***)

11. Le titre d'un film : The Lord of the Rings... je triche moins qui si je prenais un titre français avec article!

14. Un animal : Loutre. Me demandez pas d'où ça sort, je n'en sais fichtre rien.

15. Le nom d'une rue : Rue de Lacépède, à Paris.

16. Une marque de voiture : Laguna... pas vraiment un marque, mais on fait avec ce qu'on a.

17. Le titre d'une chanson : Let go, Lemon tree... je n'arrive pas à choisir.

18. Un verbe : Lire, tout simplement (même si le premier qui m'est venu à l'esprit était laudare).


1. Mon prénom : Incitatus

2. Un mot de 4 lettres : Iris

3. Un passe-temps : Inventer des histoires

4. Une couleur : Ivoire

5. Quelque chose que je porte : mon Identité

6. Un aliment : Igname (il était dur celui-là!)

7. Quelque chose que l'on trouve dans ma salle de bain : Ibuprofène

8. Un lieu : Ici, Issy

9. Une raison pour un retard : Ivresse (comment, ça ne fonctionne pas?)

10. Quelque chose que je crie : des Insultes

11. Le titre d'un film : Ivanhoe, découvert récemment

14. Un animal : Ibis

15. Le nom d'une rue : Rue des Innocents, à Paris

16. Une marque de voiture : Isetta (nom d'une voiture des années 1950... j'ai crû que je n'y arriverais pas!)

17. Le titre d'une chanson : I kissed a girl, dans ma playlist du moment

18. Un verbe : Imiter

15 mars 2009

Salon

IMGP0017Cela fait plusieurs années que je me rends – fidèle – au Salon du Livre. Et cette année ne fit pas exception. Légèrement agoraphobe de nature – ou plutôt mysagore – je traîne les malheureuses qui ont accepté de m'accompagner dès le lever du soleil, afin d'être devant le bâtiment immense de la porte de Versailles avant l'ouverture. Cela n'empêcha pas, ce week-end, le monde d'affluer plus que de raison.

Une fois l'entrée passée, c'est un véritable labyrinthe. Loin au-dessus de nos têtes, des filins retiennent des enseignes plus ou moins visibles, annonçant qui des régions, qui des éditeurs. Rapidement, les stands de bandes dessinées et de mangas suent dans les allées les clients et chalands qu'ils ne peuvent plus contenir.

Le Livre de Poche nous a trahi en n'affichant pas sa collection des « Lettres gothiques ». Les Mille et Une Nuits nous retinrent presque malgré nous. Et L'École des Loisirs nous alluma quelques étoiles dans les yeux – Claude Ponti est un dieux, même ma mère est d'accord. Le mur de livres au pavillon d'honneur attirent quelques regards intrigués. 10/18 et sa collection des « Grands Détectives » que j'aime autant pour le contenu des livres que pour leurs couvertures. Et L'Olivier! Cette silhouette noire sur une couverture blanche n'a de cesse de nous plaire.

Passé midi, la foule se fait trop dense. Notre entrain ralentit. Nous errons, à la recherche des allées les moins fréquentées. Et lorsque nous ressortons, notre porte-feuille est toujours considérablement allégé. Mais quel plaisir que celui de marcher, environné de ces milliers de livres: s'en remplir les yeux, pour mieux rêver à se future bibliothèque.

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