Si j'étais... une saison
L'été, de Vivaldi. Calme et indolent au premier abord, presque apathique; rendu apathique par un soleil de plomb, par une chaleur lourde et étouffante. Puis brusquement, comme agressé par quelque moquerie, violent et emporté dans son orage. Saison soupe-au-lait et susceptible. Hurlant sa colère, criant à l'injustice. Enfin, après ce sursaut d'énergie, abandonné à lui-même, épuisé et sanglotant dans l'attente de l'automne.
(Une chose est sûre, il faut que j'arrête d'écouter Vivaldi en boucle.)
PS: Cette vidéo n'a aucun intérêt visuel, mais comme je n'ai pas trouvé sur deezer d'enregistrement présentant les trois mouvements de l'été consécutifs, j'ai du me rabattre sur cette encombrante solution.