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Vous en parlerez à votre cheval...
30 décembre 2006

Paname, Paname, Paname!

Quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, quoi que l'on pense, on y revient toujours.

Après une courte nuit, j'émerge difficilement à 7h. Une heure plus tard, fin prête, je quitte la maison, certes peu chauffée, mais tout de même plus qu'à l'extérieur. Le jour se lève à peine et tout est blanc. Oh non, il n'a pas neigé, mais tout est blanc de givre. Le ciel est assez impressionnant dans ses tons layette. J'arrive un peu en retard chez ma Dame-Oiselle à cause du RER. Nous commençons à travailler. Elle finit, je prends du retard. Peu importe. Puis nous décidons d'aller déjeuner sur Paris. Elle doit aller faire quelques courses, et je n'ai pas d'aspiration particulière à rentrer chez moi.

Nous voilà parties. Quelques morceaux de musiques plus tard (morceaux que nous avons assidûment recherchés jeudi), nous arrivons à Saint Lazare, l'une chantonnant « Bambino » version OSS117, et l'autre tentant de se débarrasser du « Mauvais dieu » de Manau. Bref. Déjeuner à la Pomme de Pain, puis direction le marchand de guitares pour l'achat de partitions. Je l'accompagne gentiment. Nous attendons dans cette boutique un de ses amis guitaristes qui vient pour acheter une guitare à son jeune fils: ma Dame-Oiselle a l'insigne charge de tester l'instrument.

Une fois ressortis de l'échoppe, la petite sœur boude. Mais il faut la comprendre: on ne lui a rien acheté. Puis, nous allons pour nous rendre à Gibert, afin de nous procurer le célèbre ouvrage Le Territoire français, permanences et mutations, lorsque la petite se réveille et décide qu'elle ne veut plus que ma chère et tendre l'abandonne. Nous voilà donc projetées dans le métro avec une petite fille de quatre ans...

Au retour, problèmes de RER (ça finirait par devenir normal...) et enfant fatiguée, donc surexcitée. Oh, je dois avouer que cette petite est très mignonne, mais je n'ai jamais supporté les cris des enfants dans les transports en commun. Ma patience me permet d'obtenir dix petites minutes salvatrices, avant qu'elle ne descende du train. N'allez pas croire qu'elle s'est tu, non, mais au moins, ce n'était plus des cris et des piaillements. Elle parlait.

À peine rentrée que des amis de longue date débarquent par surprise. La mère et deux de ses fils. Quelques discussions fort sympathiques, puis ils nous laissent. Nous devons mettre la table: nous avons des invités ce soir... Désormais, les invités sont repartis, et le silence est tombé sur la maison. Demain matin, mon « élève » vient à la maison pour quelques mises au point de grammaire... je vais encore devoir me lever aux aurores!

Mais je pense déjà à quand j'y retournerai, avec qui et ce que j'y ferai, à Paname. Y errer, y aller sans n'avoir rien prévu... Comme un refrain qui revient sans cesse.

Quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, quoi que l'on pense, on y revient toujours.

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29 décembre 2006

Chaussettes, le retour!

Deux paires de chaussettes dans ma botte de Noël, c'est le pied!
P1010054

29 décembre 2006

Simple récit

serrure2Mais où étais-je donc passée? Nulle part, j'étais simplement dans mes pensées, dans mes rêves... Voilà un bout de temps que je n'ai pas mis les pieds ici et si je laisse la serrure rouiller, je ne pourrais bientôt plus entrer. Tenez-vous réellement à savoir ce que j'ai fait durant ces quelques jours? Vous n'en avez cure, reconnaissez-le. Mais peu importe, cet enclos a besoin d'un peu de terreau neuf.

Cette année, le réveillon s'est passé en petit comité: nous étions cinq. Vendredi soir, mon frère partait et dimanche pour le réveillon, nous accueillions ma grand-mère. Un dîner fort sympathique devant la cheminée (seul endroit de la maison où la température est supportable).

huitreQuand je l'ai vu ouvrir les huîtres, seul devant l'évier, avec elles qui discutaient derrière, une boule s'est formée dans ma gorge. Pourquoi? Parce que le voir seul m'a rappelé qu'il y a trois ans, toi aussi tu étais là, devant cet évier, à ouvrir les huîtres. Tous deux vous discutiez, tu pestais un peu plus que lui... étrangement, une vague de nostalgie m'a submergée. Je me suis dit que Noël ne serait plus jamais comme avant. Quelque chose s'est brisé quand tu es parti.

Puis nous sommes montés nous blottir sous le plaid pour regarder Top Hat, superbe comédie musicale avec Fred Astaire. La Mother s'est endormie presque immédiatement (sous l'effet du champagne, mais chut, il ne faut pas le dire), ma sœur a somnolé, le paternel jouait au poker (sur internet, pas tout seul!)...


Cheek to Cheek

Déjeuner chez une de mes tantes à Versailles, avec mes grands-parents. Là, j'ai appris quelque chose de fort étonnant que l'on appelle protocole, ou étiquette. Les femmes de la plus âgée à la moins âgée se servent, puis la maîtresse de maison, puis les hommes dans le même ordre et enfin les enfants (il n'y en avait pas). Je dois dire que j'étais un peu (pour ne pas dire complètement) perdue. J'ai fini par laisser tomber.

Depuis, je ne suis pas ressortie. Ma Dame-Oiselle est arrivée à 9h du matin hier, pour faire du grec. Jusqu'au déjeuner, nous avons travaillé! Puis nous avons passé l'après-midi à faire quelques recherches musicales... Demain, c'est à moi d'affronter le froid matinal afin de me rendre en son fief.

En trois jours, avec ma sœur, nous avons accompli l'exploit de regarder plus d'une saison de Friends (plus précisément, seize heures de film, dont six hier soir...) On comprend pourquoi je n'en suis qu'à la page 50 de La Chartreuse de Parme...

25 décembre 2006

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Joyeux Noël!

(cliquez sur le texte)

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24 décembre 2006

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J'ai entendu les cloches de Noël
J'ai écouté les vieux chants familiers
Et leurs mots puissants et doux rappellent
Paix sur Terre aux hommes de bonne volonté!

(H. Wadsworth Longfellow)

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23 décembre 2006

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22 décembre 2006

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"Celui qui n'a pas Noël dans le cœur ne le trouvera jamais au pied de l'arbre."
(Roy Lemon Smith)

21 décembre 2006

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Faux

06_03_blog_tz1_06_fullCette année, il brille de mille feux, tout en n'étant pas trop tape-à-l'œil. Des couleurs presque automnales. Il croule sous de légères décorations et il ne donne en aucun cas l'impression d'être surchargé. Il est beau. Un cône, bien régulier, trop régulier. Cette rectitude, cette exactitude font de lui ce qu'il est: un faux. Il lui manque quelque chose, mais quoi? Une odeur de résine, les épines qui s'éparpillent autour du pot. La vie.

Voilà plusieurs années que j'ai capitulé. J'ai abandonné ma lutte pour un vrai sapin, j'ai rangé au placard mon slogan « sans vrai sapin, pas de vrai Noël! ». Je me suis rendue: que voulez-vous faire contre quatre dissidents qui en plus vous proposent vicieusement de choisir le faux, en consolation. Mais un jour, le vieux synthétique laissera la place un jeune arbre vert et vigoureux; tout n'est pas perdu. « Just believe... »

20 décembre 2006

20

*On dit que la jeunesse ne croit plus à rien. Quelle tristesse...Et si un jour le Père Noël ne croyait plus aux enfants!*
Pierre Doris

19 décembre 2006

So purple!

patisserie_religieuse1

Appétissant, isn't it? Religieuse Cassis-Violette.
Le site est ici (trouvé au hasard des blog).

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