Heartbreak library
J'ai découvert dans My girl, et dans un style très différent de Lee Jun-Ki, Lee Dong-Wook. Dans sa filmographie, composée essentiellement de dramas, il y avait un film au synopsis intrigant. Très intrigant, même.
Qu'en penses-tu, chère Bambou?
« Eun-Su, une bibliothécaire s'aperçoit que des actes de vandalisme se passent actuellement dans la bibliothèque. Un jour, elle attrape Jun-Oh arrachant certaines pages de livres. Eun-Su l'accuse donc de vandalisme, mais découvre bientôt la complexe histoire qui se cache derrière les actions de cet homme... Celui-ci arrachant une unique page de chaque livre, la 198, » raconte ce site.
Ce n'est pas exactement ainsi que je résumerais l'intrigue, mais je dois reconnaître que ce sont ces histoires de bibliothèque et de page 198 qui ont hautement attisé ma curiosité. En fin de compte, on apprend assez vite une partie de l'histoire dissimulée derrière ces actes. Mais comme toute vérité, elle n'apparaît pas entière du premier coup.
La vérité se dévoile peu à peu, au fur et à mesure que le film avance. C'est une histoire d'amour qui a pour centre la séparation et le deuil. Je ne sais pas ce qu'a ce film de si particulier, mais il m'a touchée. Il a trouvé en moi une résonance assez particulière. Sans doute à cause des événements familiaux récents.
D'ailleurs, l'actrice aussi est très jolie.
Un monde où les histoires d'amour semblent condamnées à s'achever prématurément, où les fous côtoient les autres, où le microcosme de la bibliothèque n'est qu'un refuge et un QG au milieu d'une enquête qui mène à l'autre bout du pays.
« Tout n'est qu'illusions et obsessions. » Je trouve cette réplique de Eun-Su assez juste, en fin de compte.