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Vous en parlerez à votre cheval...
30 janvier 2011

Heartbreak library

J'ai découvert dans My girl, et dans un style très différent de Lee Jun-Ki, Lee Dong-Wook. Dans sa filmographie, composée essentiellement de dramas, il y avait un film au synopsis intrigant. Très intrigant, même.

Lee Dong-Wook

Qu'en penses-tu, chère Bambou?

« Eun-Su, une bibliothécaire s'aperçoit que des actes de vandalisme se passent actuellement dans la bibliothèque. Un jour, elle attrape Jun-Oh arrachant certaines pages de livres. Eun-Su l'accuse donc de vandalisme, mais découvre bientôt la complexe histoire qui se cache derrière les actions de cet homme... Celui-ci arrachant une unique page de chaque livre, la 198, » raconte ce site.

Heartbreak library

Ce n'est pas exactement ainsi que je résumerais l'intrigue, mais je dois reconnaître que ce sont ces histoires de bibliothèque et de page 198 qui ont hautement attisé ma curiosité. En fin de compte, on apprend assez vite une partie de l'histoire dissimulée derrière ces actes. Mais comme toute vérité, elle n'apparaît pas entière du premier coup.

La vérité se dévoile peu à peu, au fur et à mesure que le film avance. C'est une histoire d'amour qui a pour centre la séparation et le deuil. Je ne sais pas ce qu'a ce film de si particulier, mais il m'a touchée. Il a trouvé en moi une résonance assez particulière. Sans doute à cause des événements familiaux récents.

La bibliothécaire et l'homme blessé

D'ailleurs, l'actrice aussi est très jolie.

Un monde où les histoires d'amour semblent condamnées à s'achever prématurément, où les fous côtoient les autres, où le microcosme de la bibliothèque n'est qu'un refuge et un QG au milieu d'une enquête qui mène à l'autre bout du pays.

« Tout n'est qu'illusions et obsessions. » Je trouve cette réplique de Eun-Su assez juste, en fin de compte.

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29 janvier 2011

Flying boys

La liste diminue à vitesse grand V, mais il me reste encore un ou deux films à voir. Sans compter que dans la filmographie d'un autre acteur, j'ai dégotté pour la prochaine une histoire bizarre qui se passe dans une bibliothèque, mais chut, ce sera pour plus tard. Aujourd'hui, c'est un film de 2004 qui a remporté mon vote.

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Flying boys, c'est une énième histoire sur l'adolescence. Mais c'est une histoire qui a quelque chose de vrai. Les couleurs sont un peu salies, un peu fades, ou au contraire très crues. Les émotions exacerbées, les doutes tellement forts qu'ils en sont douloureux. Des jeunes au passé de vieillard, pour certains d'entre eux, et à l'avenir encore flou. Des jeunes un peu fous et souvent très bêtes, qui ne savent pas ce qu'ils font, ni ce qu'ils sont censés faire.

Des différences, des ressemblances, des attirances. C'est assez difficile à décrire, ce film. Mais tout ce petit cosmos se réunit autour d'un cours de ballet (auquel chacun est inscrit plus ou moins volontairement), ou les générations et les milieux sociaux se croisent et se mêlent et finissent par former un groupe soudé malgré les dissemblances.

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Je ne comprends pas trop le rapport de l'affiche avec le film, mais c'est une des rares photos de bonne qualité que j'aie trouvée...

Je ne suis pas douée pour faire l'analyse de ce que je vois (d'autres savent faire ça très bien, comme Mimy), mais une critique plus complète et intelligente a été faite sur ce site.

(Et puis Lee Jun-Ki en demi-pointes... - Désolée Bambou, je n'ai pas trouvé de photo ^^)

27 janvier 2011

My girl

Désœuvrée entre deux épreuves, il a fallu que je tente le coup. Il a fallu que j'aille voir ce qu'était My girl, autre drama coréen faisant partie de la filmographie de Lee Kun-Ki. Évidemment, je savais que je n'aurais pas dû. Résultat : deux nuits blanches. Deux nuits passées à enchaîner les épisodes, les uns après les autres, presque sans respirer.

Pourtant, c'est une comédie sentimentale. Pourtant, Lee Jun-Ki est loin d'y avoir le premier rôle. Mais cette histoire de mensonges, de secrets familiaux et de carré amoureux m'a accrochée malgré tout. Je crois bien que je suis en train de devenir irrécupérable.

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Yu-Rin, guide touristique qui vit avec son père, pourrait mener une vie paisible si ce dernier n'accumulait pas d'énormes dettes de jeux, que Yu-Rin passe son temps à essayer de rembourser.
Un jour Yu-Rin fait la rencontre de Gong-Chan, un héritier d'un des plus luxueux hôtel de Corée. Ce dernier souhaite louer les services de Yu-Rin afin qu'elle joue le rôle de sa cousine perdue, cousine que son grand-père mourant lui a demandé de retrouver. Celle-ci accepte, mais tout ne saurait être aussi simple. Les sentiments de Gong-Chan envers Yu-Rin évoluent et risquent de tout compromettre. Sans oublier le retour de l'ex-petite amie de Gong-Chan et l'arrivée du meilleur ami de Gong-Chan sur le devant de la scène, qui ajouterait volontiers Yoo-Rin à son tableau de chasse...
(Ce résumé est l'adaptation d'un autre, trouvé en ligne, parce que je suis paresseuse.)

Dit comme ça, ça a l'air simpliste, mais le scénario est en fait plus complexe qu'on s'y attend au début (j'ai l'impression que c'est une constante dans ces dramas... à moins que ce ne soit parce que je suis chanceuse et n'ai vu que de bonnes séries pour l'instant). On s'attache vite aux personnages, dont le caractère n'est pas trop caricatural, lui non plus (enfin, dans la mesure du raisonnable) : que ce soit le playboy qui tombe amoureux – mais qui a un rôle assez noble en fin de compte – où la menteuse prise à son propre piège et qui ne peut plus mentir, ou ne veut plus, on  a du mal à se séparer de tout ce petit monde.

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Oui, les couleurs font mal aux yeux... Mais j'ai vu pire (il y a des clips musicaux traumatisants sur Youtube)!

Et puis les situations comme celles que beaucoup d'internautes appellent les « ascenseurs coréens » (deux personnes se cherchent, l'une monte dans l'ascenseur juste au moment où l'autre sort de celui d'à côté, ils passent l'un à côté de l'autre et se ratent sans le savoir, le comble de la situation crispante) aident à maintenir l'attente. Parfois un peu long, souvent très niais, mais peu importe. J'ai pleuré comme une madeleine et ça finit bien.

Je pense que ce genre de guimauve m'aide à tenir en ce moment...

27 janvier 2011

Arietty

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Des couleurs à couper le souffle, un décors où l'on a envie de se réfugier, pour ne jamais en partir, des personnages de contes et légendes, mais auxquels on finit par croire malgré tout... Les raisons d'aimer ce film sont multiples. Mais je crois que c'est vraiment ce décors sublime, aux couleurs par centaines, avec fouillis végétal, fleurs sauvages, intérieurs douillets, qui m'a vraiment séduite.




Je ne ferai pas de résumé, pour ça, allez voir par là. Et je pense même que je n'en dirai pas davantage. Ce film est à voir pour le plaisir des yeux. Et pour la jolie histoire.

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Est-ce que cette chambre ne fait pas rêver?

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25 janvier 2011

La Traversée du temps

Depuis que j'avais vu Summer Wars, cette autre réalisation de Mamoru Hosoda m'intriguait au plus haut point. C'est pourquoi, lorsque Cécile est venu dîner à l'appart l'autre soir, nous nous sommes vautrées devant le DVD.

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C'est indéniable, on retrouve la patte du réalisateur. Je ne suis pas une pro pourtant, mais là, c'était flagrant. Maisons fleuries et paysages urbains, personnages pas doués mais adorables. Mais c'est surtout le scénario improbable qui fait le charme de tels films (même si, à mon avis, Summer Wars est encore plus barré que La Traversée du temps).

Makoto se retrouve un jour, sans trop savoir comment, avec le pouvoir de remonter le temps. Elle ne l'utilise qu'à des fins futiles et personnelles, et sans compter. Mais elle finit par se rendre comte que son nombre de voyages est limité.

latraverseedutemps_04

Ce résumé ne rend pas vraiment justice à l'histoire, qui est en fin de compte, assez difficile à résumer en quelques mots. Mais ne serait-ce que pour les personnages, tous plus attachants les uns que les autres (autant les personnages principaux que secondaires) et pour le côté tordu et un peu fou du scénario, ça valait le coup.

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24 janvier 2011

Le problème

Pièce de François Bégaudeau, avec Jacques Bonnaffé, Anaïs Demoustier, Emmanuelle Devos, Alexandre Lecroc.

Au théâtre, samedi soir. Une pièce qui ne m'a pas paru être du théâtre. Une pièce tellement criante de vérité qu'elle en était plus réelle que réaliste, qu'elle en était douloureuse jusqu'à me faire fondre en larmes avant la fin.

On est dans une maison. Un père et son fils travaillent. On entend une musique assourdissante provenant d'une autre pièce : c'est la fille. La mère rentre du travail. Rien ne laisse soupçonner qu'il s'est passé quelque chose dans cette famille banale.

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Pourtant. On comprend assez vite qu'il y a eu une lettre. Puis que la mère a décidé de quitter le « foyer ». Sans raison. Ou plutôt, pour des raisons qui n'en sont pas. Parce qu'elle en avait envie. Parce qu'elle se sent « plus désirée » ailleurs, là où son chef de service et amant l'attend.

Le père est accablé, et ne comprend pas. Il n'y a rien à comprendre d'ailleurs. Cette histoire est « banale » et il s'est pris la « médiocrité » de celle qu'il aimait en pleine face. Le fils veut comprendre, et à chaque raison que sa mère donne, il recentre la conversation : « ce n'est pas le problème ». La fille, elle, fait comme si de rien n'était. Au téléphone avec une copine, elle essaye de mettre au point sa dissertation de philo pour le lendemain : « La conscience est-elle un obstacle au bonheur? ». Tout ce qu'elle dit vouloir, c'est le bonheur de sa mère. Elle met la tête dans le sable, n'a pas lu la lettre et semble ne pas vouloir voir le fameux problème.

probleme3_615_frederic_iovinoJ'avais tellement l'impression de revivre cet été, même si les rôles étaient inversés! Tout, jusqu'aux chiffres, correspondait. Le milieu social était le même. Les réactions, les raisons, les comportements étaient comme du copié-collé de ce qu'on a vécu cet été. Le fils, normalien, 22 ans, prépare l'agrégation de philo. La fille, en terminale, prépare plus ou moins à contre-cœur le bac.. Vie de famille depuis 23 ans. Et puis d'un coup, plus rien. Tout s'efface, tout disparaît dans le néant.

Ceux qui voient dans cette pièce une ode à la liberté de la femme n'ont rien compris. Il s'agit simplement d'une histoire tristement banale, l'histoire d'un être profondément égoïste et pour qui le foyer et la famille ne représentent rien. Homme ou femme, qu'importe? Quand c'est une femme qui fait ça, on parle de liberté, quand c'est un homme, on dira de lui que c'est un salaud... Je suis désolée, la combat est le même, la situation est identique.

« Mais qu'est-ce que ça te fait que je m'en aille? » demande-t-elle à son fils. Ça fait. C'est tout. Impossible de dire quoi. C'est juste impossible à accepter. Même si on a 22 ans et qu'on ne va bientôt plus vivre à la maison. Et la fille, qui semblait si insouciante, sera celle qui déclare « ce sera bien si j'arrive à dormir une heure cette nuit », lors du départ de sa mère, à la fin. Blessure secrète et indicible, malgré tout.

24 janvier 2011

The time between dog and wolf

Dernier de la série « obsession coréenne », pour le moment. Encore avec Lee Jun-Ki. Il s'agit cette fois-ci d'une série d'espionnage. Seize épisodes d'une heure.

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Scénario tordu à souhait, suspens insoutenable du début à la fin, de l'action, toujours de l'action, un fond de romance et de souvenirs heureux, de la violence, beaucoup.

Un gamin, qui a perdu son père, voit sa mère se faire assassiner devant ses yeux. Il grandit, hanté par le masque de cet assassin. Il entre dans les services secrets coréens, où il traque des trafiquants de drogue implantés un peu partout en Asie de l'Est (Thaïlande, Japon, Corée...). Après moult péripéties, il se fait passer pour mort et devient un agent infiltré au sein du groupe. Tout va très bien, jusqu'au jour où, suite à un accident, il perd la mémoire...

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Pour bambou ^^

Scénario tordu, donc. Torturé, presque. Un peu comme le personnage central. C'est étrange, mais dans cette série, on a du mal à détester complètement le « méchant » principal (sans doute parce qu'il est un père aimant pour sa fille), et les personnages soit-disant « gentils » ne sont pas toujours aussi blancs qu'on aimerait le croire.

Et puis, y du mélange linguistique (thaïlandais et coréen, principalement, ainsi qu'un peu de japonais). Et aussi des super scènes de baston! Et Lee Jun-Ki.

23 janvier 2011

Java... siatique

Je révise, je révise. Mais l'Asie me rattrape malgré moi. En testant un code tout bête, qui n'a jamais voulu fonctionner, voilà ce que "Le président de la Serbie-Monténégro s'excuse pour la guerre en Bosnie" devient (cette erreur n'a rien de volontaire, et normalement je suis censée avoir un fichier .zip, pas du chinois/japonais/coréen/que-sais-je-encore) :

䨀敌瀠썲玩摩湥⁴敤氠⁡敓扲敩䴭湯썴溩꧃牧❳硥畣敳瀠畯⁲慬朠敵牲湥䈠獯楮敌䴠湯敤

22 janvier 2011

Révisions

Je mets à jour mon cours de Perl. Je trouve mes notes claires, mais je pense que toute personne ne parlant pas couramment ce langage n'y verrait que des hiéroglyphes. Voyez plutôt:

une ER est gourmande donc l'ER qui veut remplacer tous les PRO par DET ne sera pas
=~ s/(.+)\/PRO˽(.+)\/N/$1\/DET˽$2\/N/g
mais
=~ s/(.+?)\/PRO˽(.+?)\/N/$1\/DET˽$2\/N/g

parce que par défaut le matching est greedy

...

22 janvier 2011

Virgin snow

Troisième de la série « je passe mes soirées à regarder des films coréens », une comédie sentimentale. Trop lente, trop de guimauve. Mais je l'ai regardée jusqu'au bout.

001

Intérêt du film (parce qu'il y a toujours un intérêt, outre Lee Jun-Ki): c'est l'histoire d'un Coréen qui débarque au Japon. Coup de foudre interculturel, et barrière de la langue. C'est assez amusant de voir l'expression de cette diversité linguistique, alors que pour nous, toutes ces langues « c'est du chinois ». Pour tout vous dire, je n'étais pas peu fière, à la fin du film, de pouvoir distinguer le coréen du japonais, à l'oreille. De toute manière, ces langues n'ont rien à voir, puisque le japonais est un isolat. Mais ce n'est pas quelque chose à laquelle on pense tous les jours.

Je pense que cet article va achever de me faire passer pour folle. Non seulement je passe mes nuits à regarder des films plus ou moins douteux, mais en plus j'y trouve un intérêt linguistique et grammatical!

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