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Vous en parlerez à votre cheval...
29 septembre 2010

Of latin & books

I_love_Ovid"Madaaaame! C'est qui Oviiiiide?"

"Madaaaame! Pourquoi y a pas de -e à Ovid?"

...

"Madaaaame! C'est quoi oviiiiide?"

(Oui, je porte mon super-badge-d'anniversaire en cours de latin ^^ Et à la fac aussi, où mes collège d'informatique m'ont traitée de geek...)

***

J'ai finalisé ma liste d'achats du mois d'octobre pour le CDI. On y trouve, entre autres:

  • L'Énéide, L'Iliade et Les Métamorphoses
  • Évelyne Brisou-Pellen
  • du Cicéron et du Plutarque
  • Marie-Aude Murail avec Nils Hazard et Oh Boy!
  • des Gaffiots
  • Annie Jay (À la poursuite d'Olympe est nécessaire dans un CDI de collège!)

Pour les romans "normaux" (plus classiques, dirons-nous), je laisse le soin à mon collègue de s'en occuper.

Et j'ajouterai des bandes dessinées et des mangas plus tard dans l'année.

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29 septembre 2010

Sorties en pagaille

athenee_271967Saint-Quentin-en-Yvelines, Comédie française, Bouffes du Nord, Opéra royal de Versailles, Théâtre de Vanves, Théâtre Athénée... Les sorties au théâtre ne manqueront pas cette année! À l'avance, je me réjouis de (re)découvrir des grands classiques ou des moins classiques du répertoire, entre Shakespeare et Tcheckov, en passant pas Tennessee Williams et Aristophane. Du côté musical, je me suis laissée (em)porter par mon instinct baroque, et ce sont les Concertos brandebourgeois de Bach et Didon et Énée de Purcell que j'irai voir, entre le Concert Spirituel au XVIIIe siècle et la musique de cour japonaise. Et il y a aussi un ballet de Preljocaj dans tout ça, ainsi qu'un peu de cirque-poétique.

Reste à s'assurer de bien noter dates et lieux, et de ne pas les mélanger au dernier moment! (Et à ne pas aller fureter du côté du centre de musique baroque de Versailles et du théâtre des Champs-Élysées...)

28 septembre 2010

Nuit courte

Il n'était que onze heures, j'avais envie de lire. J'ai pris un roman jeunesse, qui traînait dans ma bibliothèque et que je n'avais jamais lu encore. J'aurais dû me méfier.

Evelyne Brisou-Pellen a un don pour ensorceler ses lecteurs. Je le savais pourtant! Résultat: à quatre heures du matin, j'achevais de lire la dernière page et m'endormais pour une courte nuit de trois heures...

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu d'une traite, que je n'avais pas suspendu mon souffle pendant la lecture haletante d'un chapitre plein de suspens.

Évidemment, à la lumière du matin, le livre apparaît clairement comme un roman jeunesse, avec ses défauts et ses qualités. Mais sur le moment, le plaisir est le même. Il a peut-être un arrière-goût encore meilleur!

26 septembre 2010

Options

Le choix est rude. J'ai trois options à prendre dans une liste, où l'on fait vite la part des choses: seules trois cases correspondent à des enseignements que l'on n'a pas déjà eu en licence. Ce n'est donc pas là que le choix est difficile. Non, là où les choses se compliquent, c'est quand on nous demande de prendre un séminaire de linguistique française ou étrangère.

choix_de_societeTout d'abord, je me suis dit "Chouette, je vais prendre un séminaire de linguistique latine!", et tout de suite après, "Non, de linguistique grecque!", et puis je me suis rendu compte que les professeurs d'informatique trouveraient sans doute ce choix peu judicieux. Avant donc de faire un choix trop rapide, j'ai jeté un œil aux séminaires de linguistique française... Il y a bien un cours de typologie, mais il oblige à suivre en parallèle deux cours à l'École des Hautes Études. Ce n'est pas que je n'ai pas envie de prendre des cours de langue berbère, mais je n'ai guère de place dans mon emploi du temps pour ce faire. La linguistique allemande propose des séminaires passionnants, mais je ne suis pas assez expérimentée dans la langue pour suivre.

Reste la linguistique anglaise. Et là, il y a un séminaire qui a l'air trop trop bien: "Étude linguistique et stylistique d’œuvres littéraires vues à travers le prisme de la traduction". ("Outre les questions plus directement linguistiques, les thèmes suivants sont susceptibles d’être abordés, et peuvent constituer autant de sujets de recherche pour le mémoire : 1. La traduction des titres. 2. La traduction comme expansion de l’original. 3. Deux langues, deux découpages : conséquence sur la traduction. 4. Le sens et les fautes de compréhension. 5. La lisibilité. 6. Les verbes : temps, aspect, modalité ; le statut du narrateur. 7. Les limites de la traduction : les noms propres, les allusions, l’humour. 8. Les échos thématiques. 9. Les réseaux métaphoriques. 10. Les constellations : noms, verbes, adjectifs, adverbes. 11. Les clichés. 12. La censure. On étudiera également les problèmes spécifiques de la versification en traduction.")

23 septembre 2010

IP

Des gros, des grands, des maigres, des petits, des fluets, des rondelets, des fatigués, des exaspérés, des blasés, des ennuyés, des énervés, des perdus, des sûrs d'eux, des paumés, des indécis, des hésitants, des timides, des étrangers, des optionnaires, des qui reviennent, des qui ne veulent pas partir, des qui insistent, des à lunettes, des bizarres, des prépas, des doubles cursus, des qui ne savent pas lire, des qui ne savent pas écrire, des qui confondent rose et mauve, des qui travaillent, des qui veulent qu'on fasse leur emploi du temps, des malvoyants, des polis, des qui partent sans rien dire, des compatissants, des sympathiques, des froids, des sévères... des gens quoi.

Des centaines et des centaines qui arrivent le matin en masse, qui s'entassent dans la cour Cujas, qui font la queue devant la salle E658, avant de s'attrouper dans la salle, devant les ordinateurs de lettres modernes.

En latin-grec, on fait tout à la main. Avec toutes leurs fiches, ils doivent certainement faire couper le tiers de la forêt amazonienne chaque année, au moins! Une rose et une vert clair pour les lettres classiques, une orange et une vert foncé pour les CAMC, une mauve pour les lettres modernes, rien pour les LMA (qui de toute manière ne peuvent pas assister aux cours pour cause de chevauchements), une rouge pour les optionnaires en latin, une jaune pour les optionnaires en grec... et après, c'est à nous d'inscrire tout ce petit monde sur des listes papier, en attendant que la secrétaire de l'UFR de latin puisse les rentrer sur Apogée – le logiciel de la fac.

Il y a des fois, tout cela frise le surréalisme. Ou l'absurde. Il DOIT y avoir un moyen cent fois plus simple d'inscrire tout ce monde dans un TD. Avec les techniques informatiques qui existent aujourd'hui, je suis sûre qu'on peut créer un système plus facile d'accès et moins coûteux en temps. C'est obligatoire.

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23 septembre 2010

Blacksad

exlib_Album_58_Dargaud_blacksadIl y a plusieurs années de cela, je suis tombée par hasard sur un chef-d'œuvre de la bande dessinée. Bien sûr, lorsque je suis sortie de la libraire avec le tome 1 de Blacksad sous le bras, j'ignorais alors complètement que je m'apprêtais à lire une merveille du neuvième art. Pour tout vous dire, l'aspect zoomorphe des personnages de l'ouvrage - ou leur côté anthropomorphe, au choix - avait quelque chose de profondément intrigant, surtout quand on voit la beauté de leurs traits, la beauté du trait d'une façon générale. Mais je crois que c'est avant tout le bout de texte, en quatrième de couverture, qui avait éveillé mon intérêt:

"Parfois, quand j'entre dans mon bureau, j'ai l'impression de marcher dans les ruines d'une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l'être civilisé que je fus jadis."

BlacksadT1

Vous avez ici, en deux phrases, un concentré de toute la classe du protagoniste, John Blacksad, détective privé et chat noir de son état. Je crois bien que c'est le personnage de bande dessinée le plus classe que je connaisse! Et pourtant, c'est un chat. (On retrouve ici la même problématique que pour Robin des Bois: le plus réussi et le plus classe des Robin des Bois reste le renard de Disney.)

Blacksad_tome4_pg00Pourquoi est-ce que je vous parle de Blacksad, là, maintenant, tout de suite? Parce que le tome 4 est sorti il y a peu, et que je l'ai dévoré dans le métro, tout  l'heure - si bien que j'ai failli en oublier de descendre! Et pour vous dire à quel point cette bande dessinée est incontournable: un jeune homme, qui regardait par-dessus mon épaule, m'a demandé s'il s'agissait d'un nouveau tome de Blacksad. Bien sûr, ai-je répondu, il est tout récent. Et lui de me répondre qu'il faudrait qu'il aille voir ça de plus près.

Blacksad4_blog1

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse en compagnie de la première planche de l'album, rien que pour vous donner envie...

planche_mystere

21 septembre 2010

Épuisement

Ce soir, c'est à peine si je parvenais à aligner trois pas. Marcher droit relevait de l'impossible, garder les yeux ouverts d'un idéal inaccessible.

Hier, j'ai enchaîné mes quatre heures de tri au CDI et mes quatre heures de cours sans coup férir. Retour à pied à l'appartement, courses. Ce matin, rebelotte, je me lève avec les poules, et je débarque à l'UFR de latin. Toute la journée, les lettres modernes qui défilent, qui posent les mêmes questions, qui relèvent les mêmes problèmes, qui se plaignent des mêmes absurdités. Si l'après-midi a été calme, il n'en reste pas moins la fatigue des journées trop longues, des nuits trop courtes.

Demain, inscriptions-métro-latin au collège-métro-inscriptions. Je suppose que je rentrerai sur les genoux...

(En attendant, je tente de garder à jour ma rubrique de latin sur le site du collège, d'organiser l'atelier d'écriture pour mes quatrième, de préparer la répartition des sujets d'exposés, de penser à une nouvelle organisation du CDI, de corriger mes copies, de manger, de dormir...)

19 septembre 2010

Frater, eris, m

Lui qui d'ordinaire est une si forte tête, lui qui ne laisse souvent rien paraître, ou pas ce genre de choses en tout cas, ce soir a craqué. Il pleurait, comme lorsqu'il était petit. Et il ne pleurait pas d'émotions contenues, mais parce qu'il doutait. La fatigue, l'angoisse, la douleur, la perte, tout s'est amalgamé, et il s'est dit d'un coup qu'il n'avait peut-être pas fait le bon choix quand il en était encore temps.

C'est vrai, souvent, il m'exaspère. J'ai parfois des élans de violence mal contrôlée lorsqu'il m'énerve trop. Je peux être blessante, très. Mais au fond, je l'admire, ce petit frère.

J'ai toujours été tellement fière de le voir danser sans se soucier du Qu'en-dira-t-on. Tellement fière et heureuse de le voir, brillant au milieu de la scène et des autres danseuses, médiocres à ses côtés. Souvent, on me parlait d'une telle, ou de telle autre. Qui est-ce? Demandais-je alors, trop occupée que j'avais été à n'avoir d'yeux que pour ce petit frère si beau dans ce qu'il aimait.

Il a commencé lorsqu'il n'était pas encore à l'école primaire. Et il n'a jamais arrêté, gagnant tous les ans en maturité et en grâce. Il a passé brillamment le collège, malgré les railleries des pré-adolescents, qui savent être méchants comme personne. Il n'en avait que faire. Et le voilà au lycée. Il passe le bac cette année. Et il n'a jamais autant dansé. Il n'a jamais autant aimé ça.

Juste parce que je n'aime pas le voir douter de ses choix, parce que je ne veux pas qu'il balance l'école pour danser – sous prétexte qu'après il sera trop tard – parce que je m'inquiète pour lui. Juste parce que je déteste le voir pleurer, parce que je déteste ressentir au fond de moi ce pincement de le voir lui, d'ordinaire si fort, si affaibli et perdu. Pour ça, je voudrais que la Terre entière, Urbi et orbi, sache qu'il est le meilleur. Oui, c'est le meilleur des petits frères.

Th_o

18 septembre 2010

Week-end albigeois

Hier matin, nous avons pris la route. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas réellement “pris la route”. Préparatifs la veille au soir, et ce vieux mal de crâne entièrement psycho-somatique lié à l’idée d’un long trajet en voiture.

Sept heures de route. Pour aller à Albi. Je ne suis partie que pour trois jours, mais j’ai l’impression d’être en vacances. Des vraies vacances. Comme quand j’étais petite, et qu’on partait pour un mois dans le Var. Les paysages ne sont pas si différents, si l’on excepte les bords du Tarn, sublimes, et les vieilles rues d’Albi, toutes plus charmantes les unes que les autres, et cette cathédrale Sainte-Cécile, qui ressemble à une immense charlotte aux fraises avec ses murs lisses de brique rouge.

Quand nous sommes arrivées, j’avais les jambes en coton. Sans doute à force d’être restée assise. Il ne faisait pas beau, aujourd’hui il pleut, mais j’ai malgré tout l’impression extrêmement réconfortante d’être en vacances. Mon cerveau respire, mon esprit s’aère. Je me sens bien.

17 septembre 2010

Découverte!

Le coréen est une langue agglutinante !

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