Inconnu
Dans ma chambre un inconnu... une silhouette se découpe, elle porte une cape et un chapeau. Mais qui est-ce? Individu solitaire, posté au pied de mon mon lit. Je l'observe, il m'épie. Soudain, la lumière se fait, j'ouvre les yeux et mon mannequin apparaît, affublé de mon costume 'de bizutage' et de ma cape de carnaval. Dommage! Ce n'est pas ce soir que j'aurai quelqu'un avec qui parler...
DATE
Je patrimoine, nous patrimoinons
Hôtel de Beauvais, de Sens, de Sully. Archives nationales. Le Marais. RER C, Saint-Michel. Métro, ligne 11, Châtelet, Réaumur-Sébastopol. Paris désert, puis la foule. Le parvis de Notre-Dame noir de monde. Les trottoirs étroits, devoir descendre sur la chaussée pour passer. Peu de voitures. Il est tôt, trop tôt, puis il est trop tard, pour les visites guidées, il faudra revenir. Tant pis. Des heures de marche, des tours et des détours. Les rues vides, les rues bloquées. Mais pourquoi cette foule rue Saint-Antoine? Nous marchons à contre-courant, nous ne comprenons rien, comme d'habitude. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait de la techno parade. Oui, c'était le 16 septembre, journée du patrimoine, avec Cécile. Déjeuner au Paradis du fruit, quai Saint-Michel. Trop tôt, nous patientons en furetant dans les coffres des bouquinistes. Nous observons le courant de la Seine. Nous sommes passées par Saint-Louis et l'Ile de la Cité: nous n'avions jamais vu ''notre'' quartier de ce point de vue-là et c'est beau. Il fait chaud, mais il ne fait pas beau; il fait lourd. Nous rentrons, il est déjà près de 19h. À Versailles obligée de descendre du train. J'attends le prochain, mais tous ont au moins vingt minutes de retard. Léger bémol qui ne parvient pas à m'ôter le sourire accroché à mes lèvres... Une journée à part, qui m'a fait oublier durant douze petites heures les soucis du quotidien. Le calme avant la tempête... c'était la semaine dernière.
Amande amère...
Amer... "que je sois aimée". N'est-ce pas étrange? Ce souhait empli de désillusion et d'un espoir qui semble vain trouve en latin son entière signification: amer...
Si je continue à jouer sur les mots, je peux aller jusqu'à dire qu'amanda signifie exactement "devant être aimée"... Que de possibilités offre ce fabuleux verbe latin, amo!
(Il ne s'agit en aucune façon d'étymologies véritables, mais simplement de jeu sur les mots... Pour savoir le fin mot de l'histoire, rendez-vous dans le dictionnaire approprié. J'y ai personnellement jeté un coup d'oeil, mais la vérité est beaucoup moins poétique...)
Questionnaire
Trouvé au hasard des blogs, voici un questionnaire amusant...
- Mon juron préféré en voiture : connard, ou quand je suis moins énervée,
abruti
- Mes chaussures chaussettes favorites : celles que l'on m'a offertes à mon
anniversaire
- L'odeur qui m'émeut le plus : l'herbe après la pluie qui me rappelle Robinson quand on ouvrait les volets le matin
- Ce que je fais quand je ne fais rien: bah... rien!
- Ce que je voudrais dire à mon père : merci pour mon cadeau d'anniversaire! il me sert beaucoup et évite bien des litiges à la maison (il s'agit de mon ordinateur portable). Ou alors, merci d'être aussi patient quand je conduis...
- Dans mon Ipod, j'écoute en boucle: je n'ai pas de Ipod et n'en aurai pas!
- La dernière fois que j'ai pleuré : samedi dernier, il était deux heures du matin
- Je me regarde dans la glace et je me dis : *.....* ceci représente le vide présent dans mon cerveau quand je suis devant le miroir à 6h du matin
- Dernier tableau accroché chez moi : une calligraphie arabe d'Hassan Massoudi, offerte par ma Dame-Oiselle à Noël dernier
- Je pourrais y passer des heures : devant mon ordinateur! (ou à na rien faire, mais je crois que la différence n'est pas énorme)
- Mon luxe de la vie : avoir choisi librement mes études, sans pression parentale
- Au p'tit dèj, je ne pourrais me passer de : manger! je ne peux survivre le ventre vide
- La dernière fois où j'ai trop bu : jamais (c'est vrai! si vous ne me croyez pas, demandez à Cécile, Lu, la Belette ou ma Dame-Oiselle...)
- Ce que je n'ai pas encore osé faire : tant de choses!
- Je ne suis pas superstitieuse mais: je regarde l'horoscope dans le 20 minutes le matin, histoire de rire un bon coup.
- A mon dîner idéal, je réunirais : mes disciples (!) non, ne faites pas attention, je suis fatiguée.
- Mon couple mythique : Zeus et Héra, parce qu'ils sont toujours en train de se disputer. Ils sont plus vrais que nature alors que ce sont des dieux!
- Mon coupe-faim : j'ai toujours faim!
- Mon voeu le plus cher : qu'il se réalise...
Le Masque
Un masque. Un masque de froideur et de mépris. Pour se protéger peut-être, pour tenir les autres à distance, c'est sûr. Puis l'être masqué approche. Le masque se fendille. Il se brise et tombe en poussière. Un joyeux drille apparaît. Cette impression d'avoir réussi un exploit: on a fait choir le masque, on sait qui se cache derrière le loup. Le temps passe. Je me rend compte que cet entrain est lui aussi un masque. Un masque plus fini, moins visible. Mieux dissimulé. Il faut du temps et de la patience pour le découvrir.
Je ne sais pas ce qui t'a pris, mais j'ai comme l'impression que tu n'as pas compris. Tu n'as pas compris que l'on avait découvert l'existence de ce deuxième masque. Ce costume de clown que tu enfiles avant d'entrer en société. On sait que ce n'est qu'un costume. En grandissant, il est normal qu'il ait fallu en changer. Il ne t'allait plus. Tu as changé ta garde-robe. Et alors? Avais-tu peur de notre réaction? Était-ce tout simplement de la peur? C'est l'impression que tu m'as laissée. Tu semblait fuir comme un animal blessé... Tu as parlé, un de tes masques posé non loin de toi. Tu l'as enlevé pour nous dire ça, mais peut-être en cachait-il un autre, un autre masque encore plus finement sculpté. Tu as parlé et tu t'es enfuie. Sans un mot, tel un voleur. Une ombre furtive traversant le jardin.
Essai
Croquis du dessin que j'avais essayé, mais en vain, de produire à Chinon. J'ai recommencé et le résultat est déjà plus achevé. Ne vous faites pas d'illusion, c'est d'après une photo! (on trouve de tout sur le net!)
Au cas où ça ne se verrait pas, c'est censé représenter un homme devant une fenêtre une nuit d'orage et éclairé par un éclair... Image qui m'a été inspirée par une de mes nombreuses lectures sur internet...
Dédicace...
Prolongation (le 30 août)
A peine rentrée, j'appelle ma douce belette, comme je lui avais promis. En dernière minute (il est déjà dix-huit heures passées), nous nous donnons rendez-vous devant la gare. Cécile revoit son frère, pose ses affaires, discute avec lui et repart. Toutes deux, nous montons dans le RER; ça faisait longtemps!
Nous t'avons vue à peine arrivées et t'avons sauté au cou. Ça fait plaisir de te revoir. On marche sans trop savoir où nous allons. Nous discutons, nous babillons. On choisit le restaurant indien, on regarde les prix: il faut faire demi-tour pour aller à la banque... Une bonne demi-heure après, nous voilà attablées à la terrasse. L'air fraîchit, je frissonne. Dans ma précipitation, j'ai oublié ma veste.
Une fois le repas achevé, nous faisons un bout de chemin ensemble. Nous t'abandonnons à ton arrêt de bus. Mais il est trop tard: tu rentreras à pied. Cécile et moi nous dirigeons d'un bon pas vers la gare. Le ciel s'est assombri. Il n'est pas encore noir, ni même bleu marine, non. Il est d'un bleu sombre et profond, qui s'éclaircit au fur et à mesure que l'on se rapproche de la ligne irrégulière des toits. Ce soir, il n'y aura pas d'étoiles. Il n'y en a jamais en ville. Les étoiles, on ne les voit qu'en vacances, quand on s'éloigne du monde un peu fou de la ville. Ce monde qui est le nôtre et nous aimons. Mais c'est bon de pouvoir faire une pause de temps en temps.
Alors merci les filles pour cette soirée qui a permis à ma bulle de survivre quelques heures de plus. Merci d'avoir prolongé mes vacances, ne serait-ce que de quelques fugaces minutes. Merci...