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Vous en parlerez à votre cheval...
1 septembre 2006

Prolongation (le 30 août)

A peine rentrée, j'appelle ma douce belette, comme je lui avais promis. En dernière minute (il est déjà dix-huit heures passées), nous nous donnons rendez-vous devant la gare. Cécile revoit son frère, pose ses affaires, discute avec lui et repart. Toutes deux, nous montons dans le RER; ça faisait longtemps!

Nous t'avons vue à peine arrivées et t'avons sauté au cou. Ça fait plaisir de te revoir. On marche sans trop savoir où nous allons. Nous discutons, nous babillons. On choisit le restaurant indien, on regarde les prix: il faut faire demi-tour pour aller à la banque... Une bonne demi-heure après, nous voilà attablées à la terrasse. L'air fraîchit, je frissonne. Dans ma précipitation, j'ai oublié ma veste.

Une fois le repas achevé, nous faisons un bout de chemin ensemble. Nous t'abandonnons à ton arrêt de bus. Mais il est trop tard: tu rentreras à pied. Cécile et moi nous dirigeons d'un bon pas vers la gare. Le ciel s'est assombri. Il n'est pas encore noir, ni même bleu marine, non. Il est d'un bleu sombre et profond, qui s'éclaircit au fur et à mesure que l'on se rapproche de la ligne irrégulière des toits. Ce soir, il n'y aura pas d'étoiles. Il n'y en a jamais en ville. Les étoiles, on ne les voit qu'en vacances, quand on s'éloigne du monde un peu fou de la ville. Ce monde qui est le nôtre et nous aimons. Mais c'est bon de pouvoir faire une pause de temps en temps.

Alors merci les filles pour cette soirée qui a permis à ma bulle de survivre quelques heures de plus. Merci d'avoir prolongé mes vacances, ne serait-ce que de quelques fugaces minutes. Merci...

Van Gogh

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Commentaires
C
Dans le genre prolongations, c'est moi qui te dis merci.
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