Outre-Atlantique, troisième escale
Sur la septième avenue, le traffic est dense ce matin. Taxis, bus, camions de livraison klaxonnent et slaloment; les piétons se massent en direction de la gare. J'attends le car pour Baltimore.
Le bus, réfrigéré, me lâche dans la chaleur suffocante de la banlieue de Baltimore. C'est quasi-désertique, ou c'est du moins l'impression que l'on a quand on arrive de Manhattan. Au bout du parking, un hôtel, où je demande comment rejoindre le centre-ville. On m'indique le McDo: ça tombe bien, j'ai faim. Je finis par trouver l'arrêt de bus. Trois quart d'heures plus tard, j'ai quitté la banlieue et rejoint le port avec ses grands hôtels. La climatisation du hall me tombe dessus sans crier gare. On me donne une chambre au douzième étage.
Ce soir, alors que je dînais tranquillement au fond de mon lit devant quelques épisodes de Castle (la grande surface bio du coin propose un buffet de salades fort intéressant), l'orage a éclaté. Les éclairs flashent dans le ciel, le tonnerre roule puis éclate juste au dessus, amplifié entre les immeubles. En bas, les arbres ploient sous le vent, les piétons courent se mettre à l'abris. Bientôt le déluge vient frapper aux fenêtres.