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Vous en parlerez à votre cheval...
19 mars 2009

Fatigue

En ce moment, il n'y a pas cours, à cause de la grève et tout ça, mais je ne veux pas vous rebattre les oreilles avec ces sujets (mon blog n'a jamais été et ne sera jamais un blog politique). Je disais donc, pas de cours en ce moment, et ce depuis plusieurs semaines, plus ou moins. Pourtant, je trouve le moyen d'être débordée, de courir à droite à gauche, d'avoir un emploi du temps qui déborde, et d'être épuisée.

Il y a bien sûr mes quatre cours par semaine: celui qui ne veut pas travailler, celui qui n'est pas réactif, et celle qui – luxe suprême – dit ce qui ne va pas, quand ça ne va pas et là où ça ne va pas (ce cours est un véritable bonheur à côté des deux autres).

Il y a eu aussi deux sorties au cinéma, dont il faut que je vous parle: Harvey Milk et Last chance for love. Deux séances à plus de 22 heures, deux bons moments – même très bons. Il faut ajouter mes heures passées dans mon lit, à dévorer un roman policier, un roman d'aventures, le tout sur fond historique. Je retrouve, après des années passées sans lire ou presque, le plaisir de la lecture, le soir avant de dormir, ou dans le train, en chemin vers Paris.

Ajoutez à tout cela de multiples réunions d'informations, Assemblées Générales et la manifestation d'aujourd'hui. En fait, je crois que c'est d'avoir piétiné quatre heures durant qui m'a épuisée, et me donne l'impression d'être toujours fatiguée.

Cela dit, il y a toujours au fond de mon cerveau, plus ou moins en veille, une petite lumière qui me souffle de faire attention, que la fin de l'année arrive, que je n'ai pas travaillé encore, et que je vais me faire surprendre. Une version à envoyer depuis deux jours, La Chanson de Roland et les épîtres de Clément Marot à lire, des tonnes de grec moderne en retard. Je ne m'en sortirai jamais. Et sur le tas, on doit compter avec le concours Cicero, samedi après-midi.

Photo0027Je ne sais plus que penser, que faire, comment le faire, comment le penser. J'ai l'impression de perdre pied peu à peu et la tête avec. C'est désolant, angoissant, usant.

Mais en même temps, les projets se multiplient, mûrissent. Les envies grandissent. Le printemps fait son arrivée dans le square de Cluny, où les arbres bourgeonnent et fleurissent. Il y a malgré tout de bons moments, de belles découvertes et des surprises sans comparaison possible.

Finalement, tout ne va pas si mal...

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Commentaires
D
Harvey Milk mérite en effet l'étiquette "super".<br /> <br /> "Finalement, tout ne va pas si mal..."<br /> La guérison par le développement écrit, à essayer.
Z
Et bientôt sur vos écrans, "L'université de printemps", un film tout à fait de saison, avec balades à Paris, lectures à l'ombre des arbres en fleurs, chansons potaches et autres joyeusetés ! <br /> <br /> Que penser ? Je ne sais plus trop non plus mais je suis bien d'accord avec ta conclusion ! ;-)
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