Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Vous en parlerez à votre cheval...

25 août 2006

Home sweet home

À force de baver devant les vitrines des agences immobilières, il est rentré.   La première agence dont il passe la porte lui propose trois maisons à visiter. C'est de la première dont il s'éprendra, très rapidement suivi par tout le reste de la maisonnée. Il y retournera tous les jours jusqu'à son départ, prendra des photos, des mesures, des cotes, fera des plan, rêvera. C'est avec angoisse qu'il appellera son banquier et avec le sourire qu'il ressortira de la conversation. Ça fait des années qu'on rêve d'une maison de vacances bien à nous. Et c'est sur le point de se produire! Une pièce habitable, une ou deux bâtisses à restaurer et des ruines en tuffeau sur un immense terrain planté d'acacias... c'est là notre futur Eden.

Notre maison

Les trois façades alignées font partie de notre futur domaine. Royal, n'est-ce pas?

Publicité
22 août 2006

Pays de Loire

Rue de Chinon

Le long des petites départementales s'égrainent des villages mignonnets et de jolies petites villes. Les murs blancs étincellent sous les rayons du soleil estival, les toits d'ardoise luisent doucement dans la lumière de l'après-midi. Les ruelles tortueuses s'enlacent, alignant petites boutiques aux façades en tuffeau, de belles bâtisses sculptées et maisons à colombage et briques. Tout simplement ensorcelant. Et de temps en temps, la Loire ou la Vienne apparaît dans un scintillement bleu-vert. Entre ces bourgades, des fermes au milieu des champs qui s'étendent à perte de vue et des propriétés viticoles enfermant de superbes manoirs ou châteaux. Le pays de la Loire est une région tout simplement enchanteresse qui nous emmène plusieurs siècles en arrière.

22 août 2006

Une histoire de "crampe au nerf derrière le nez"

Voilà quatre jours que nous sommes installées dans notre mignonne maison en pierre de tuffeau, maison de location bien entendu, non loin de la très belle ville de Chinon, en bord de Vienne. Et voilà quatre soirs que nous avons droit à un spectacle hilarant dans le jardin: alors que le soir tombe, mon père et ma sœur tentent de faire des bolas sous les directives de mon frère. Mon père a tendance à confondre cette discipline avec un sport particulièrement violent et ma sœur s'énerve quand ça ne marche pas, la tête recroquevillée dans l'espoir de ne pas s'assommer. Et la voici qui s'énerve de plus belle. Soudain, elle s'écrit:

« ça m'a fait comme une crampe au nerf derrière le nez! »

Un fou rire de plus...

21 août 2006

La confrérie des Sacs à Vin

Lors de la visite du château de Montreuil-Bellay, nous avons fait la découverte d'une étrange secte. Un groupe de gais lurons aimant festoyer dans les caves du château ont fondé la confrérie des Sacs à Vin. Étrange nom me direz-vous. En effet, surtout quand on pense que c'est ainsi que l'on appelle le petit tonneau qu'emmenait les vigneron lors des récoltes afin de se désaltérer. « Ni trop, ni trop peu », afin de ne pas s'endormir et d'avoir suffisamment chaud.

Pour intégrer la confrérie, il fallait, après un bon repas bien arrosé dans la cave, monter l'escalier à vis qui mène à la cour, et ce en arrière sans toucher les murs. Une fois l'épreuve passée, le candidat prête serment devant le portrait de Rabelais en citant les vers de ce fameux auteur: « Quand mon verre est plein, je le vide, et quand il est vide, je le pleins »! Intéressant, isn't it?

De plus, lors des grandes réceptions qui se déroulaient dans le salon, on entrait dans ladite pièce en passant sous une porte au dessus de laquelle trône une devise bien sympathique: « Tristitia mea vertitur in gaudium » (pour les non-latinistes et les paresseux – ce que je suis personnellement puisque j'ai attendu la traduction de la guide - « Ma tristesse se transforme en joie »).

Rabelais

18 août 2006

Art épistolaire ou le plaisir d'écrire

Plaisir d'écrire

Quand j'étais petite, chez ma grand-mère, il y avait toujours un moment consacré à l'écriture des cartes postales. Celle obligatoire pour les parents, puis celles pour les copines dont on a soigneusement noté l'adresse dans son carnet. On fait des brouillons, Mamie les corrige. Toutes commencent par la même chose: « Chère unetelle, Comment ça va? Moi ça va bien. J'espère que tu passe de bonnes vacances... ». Quand on n'a pas d'idées, on recopie le brouillon sur toutes les cartes.

Puis, en grandissant, j'ai conservé cette habitude. Au début, j'écrivais dans l'espoir d'une réponse. Personnellement, je laisse rarement une lettre sans réponse. Maintenant, c'est tout simplement le plaisir d'écrire qui prime. Et le plaisir de faire plaisir. Parce qu'écrire, on peut le faire tout le temps, pour soi, sur un blog. Mais la correspondance écrite a ceci de particulier qu'elle fait plaisir aux deux bouts de la chaîne. Vous pouvez amener le fait qu'il y a aujourd'hui les mails et les sms. Mais il n'y a pas le plaisir de tenir dans ses mains une feuille de papier. L'écriture est en soi une signature, une marque de l'autre bien plus personnelle qu'un surnom écrit à la va-vite au bas d'un courriel.

Et il y a aussi le plaisir que l'on prend à choisir ses mot en fonction du destinataire. Illustrer une feuille vierge avec un motif assorti à la couleur du papier que l'on a choisie pour la personne en particulier. S'appliquer à bien écrire, faire de belles phrases. Puis choisir le timbre pour qu'il ne jure pas avec l'enveloppe. Autant de détails qui sont des clins d'oeil à la personne à laquelle on pense. Un présent que l'on fait à ceux qui nous manquent. Un cadeau qui ne demande qu'un peu de temps et quelques pensées...

Publicité
18 août 2006

Tous les chemins mènent à Rome...

Toussaint 1998. Je pars en pèlerinage. C'est du moins ainsi que mes grands-parents appellent ce voyage organisé par la paroisse. Destination: Rome. Nous partons de Paris en train couchette. Je suis avec ma cousine, qui a deux ans de plus que moi. Il ne me reste plus grand chose de ce voyage. Un trajet hilarant pour ma cousine et moi qui prenons le train couchette pour la première fois. Nous n'avons pas beaucoup dormi cette nuit-là, écoutant les ronflements du grand-père et les sifflements de la grand-mère. Chaque tunnel nous réveillait, chaque arrêt nous faisait ouvrir les yeux. À Dijon, deux personnes supplémentaires ont achevé de remplir le compartiment.

michelangelo-sculptures-16

Nous sommes hébergés dans un couvent en plein centre de Rome. La liberté s'offre à nous: nos grands-parents ne dorment pas dans la même chambre. Dans la pièce aux murs blancs, deux lits et un lavabo. La salle de bain est sur le pallier. Un soir, j'ai découvert avec stupeur les chips au vinaigre que ma cousine avait apportées. Il me semble qu'à cette époque, elle habitait encore Londres. Maintenant, j'en suis presque sûre, puisqu'elle avait des livres sterling dans son porte-monnaie. Le mien était remplie de lires...

Rome, c'est comment? Pour tout vous dire, je ne sais plus trop. Des rues larges, de grands monuments. Des embouteillages à tous les coins de rue, des scooters par centaines. Les taxis sont en grève, ce qui n'arrange pas nos affaires. Le Colisée, l'arc de Titus, la colonne de Trajan. Quoi d'autre encore? Ah oui, Saint Pierre de Rome, sous les échafaudages. La chapelle Sixtine. Le Moïse de Michel Ange. La fontaine de Trévi. La Place Navone. Le port d'Ostie et ses mosaïques. Une messe: celle de la Toussaint, sur le parvis de Saint Pierre. Messe dite par le Pape Jean-Paul II.

Catacombes

Une visite cependant reste ancrée dans ma mémoire: celle des catacombes. Des sœurs nous accueillent. On s'enfonce sous terre, la bonne sœur nous guide avec sa lampe torche. Si elle s'éteint, nous sommes dans le noir complet. Il faut la suivre et ne pas la quitter des yeux, sinon nous risquons de nous perdre dans ce labyrinthe. Des os restent à certains endroits, à d'autres, ce sont des squelettes entiers. Nous arrivons dans une chapelle ou nous célébrons une messe. C'est étrange de célébrer une messe sous terre, au milieu de tombes. Chacun a sa bougie.

Rome catacombes

Voilà mes souvenirs de Rome, c'est bien peu. Le voyage du retour? J'ai dormi... tous les lieux évoqués ici? Des photos que j'ai revues. Le seul vrai souvenir reste celui de la messe dans les catacombes. Ce voyage s'appelait pèlerinage, mais je l'ai fait pour voir Rome, non parce que j'ai eu une crise de foi à ce moment-là! (excusez ce mauvais jeu de mots, mais je suis un peu fatiguée).

17 août 2006

Fin des travaux (ou presque)

Il ne reste que quelques petites choses, mais voici le résultat. C'est beau, n'est-ce pas?

Travaux fin

16 août 2006

Série : Poufsouffle

Et enfin, le dortoir des Poufsouffles. Je n'avais plus d'idées pour les lits, alors j'ai fini par opter pour des hamacs remplis de couvertures et d'oreillers, comme une sorte de nid douillet. Je trouve que cela s'accorde bien avec l'image du blaireau qui se roule en boule pour dormir. N'ayant plus de place dans les cachots et deux tours étant occupées, j'ai résolu de les installer sous les toits, en enfilade. Ceci n'est pas sans rappeler les galeries des terriers...

Num_riser0001

Ici, l'espace privé est délimité par un paravent sur les côtés et une tenture sur le devant. Chaque dortoir de cinq lits est séparé des autres par une cloison.

15 août 2006

Série : Serdaigle

Voici maintenant le dortoir des Serdaigles. Leur animal étant un oiseau, j'ai pensé à les installer dans la hauteur. Plutôt que d'étaler le dortoir sur des centaines de mètres carrés, je les ai installés sur des dizaines de mètres de hauteur. Dans un dortoir de cinq personnes, il y a cinq lits, tous superposés. Ainsi, cela ne prend pas de place au sol. Les lits restent tout de même fermés par les rideaux. Je trouve qu'il est le moins réussi, mais ne sais trop ce qu'il manque. Il est susceptible d'être modifié... Ne serait-ce que pour ajouter leur blason quelque part...

Num_riser0004

15 août 2006

Série : Serpentard

Voici maintenant le dortoir des Serpentards. Comme il est écrit dans le livre, il se situe dans les cachots, donc il y a de la pierre partout. Les élèves de cette maisons se caractérisent par une certaine noblesse, ou en tout cas, par un goût prononcé pour le luxe. C'est pourquoi j'ai opté pour les alcôves qui non seulement se prêtent bien au lieu, mais en outre s'accordent parfaitement avec l'idée que j'ai des Serpentards.

Num_riser0002

Froid mais confortable. Des lits en fer forgé, de la pierre grise, mais des couettes douillettes tout de même.

Publicité
<< < 10 20 30 40 50 60 70 80 90 91 92 93 94 > >>
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Publicité