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Vous en parlerez à votre cheval...

3 septembre 2006

Le Masque

Un masque. Un masque de froideur et de mépris. Pour se protéger peut-être, pour tenir les autres à distance, c'est sûr. Puis l'être masqué approche. Le masque se fendille. Il se brise et tombe en poussière. Un joyeux drille apparaît. Cette impression d'avoir réussi un exploit: on a fait choir le masque, on sait qui se cache derrière le loup. Le temps passe. Je me rend compte que cet entrain est lui aussi un masque. Un masque plus fini, moins visible. Mieux dissimulé. Il faut du temps et de la patience pour le découvrir.

Je ne sais pas ce qui t'a pris, mais j'ai comme l'impression que tu n'as pas compris. Tu n'as pas compris que l'on avait découvert l'existence de ce deuxième masque. Ce costume de clown que tu enfiles avant d'entrer en société. On sait que ce n'est qu'un costume. En grandissant, il est normal qu'il ait fallu en changer. Il ne t'allait plus. Tu as changé ta garde-robe. Et alors? Avais-tu peur de notre réaction? Était-ce tout simplement de la peur? C'est l'impression que tu m'as laissée. Tu semblait fuir comme un animal blessé... Tu as parlé, un de tes masques posé non loin de toi. Tu l'as enlevé pour nous dire ça, mais peut-être en cachait-il un autre, un autre masque encore plus finement sculpté. Tu as parlé et tu t'es enfuie. Sans un mot, tel un voleur. Une ombre furtive traversant le jardin.

masque

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1 septembre 2006

Essai

Croquis du dessin que j'avais essayé, mais en vain, de produire à Chinon. J'ai recommencé et le résultat est déjà plus achevé. Ne vous faites pas d'illusion, c'est d'après une photo! (on trouve de tout sur le net!)

homme_de_dos_une_nuit_d_orage

Au cas où ça ne se verrait pas, c'est censé représenter un homme devant une fenêtre une nuit d'orage et éclairé par un éclair... Image qui m'a été inspirée par une de mes nombreuses lectures sur internet...

1 septembre 2006

Dédicace...

Ma très chère Cécile, voici une photo rien que pour toi. Un petit souvenir de vacances...
P8260092

1 septembre 2006

Prolongation (le 30 août)

A peine rentrée, j'appelle ma douce belette, comme je lui avais promis. En dernière minute (il est déjà dix-huit heures passées), nous nous donnons rendez-vous devant la gare. Cécile revoit son frère, pose ses affaires, discute avec lui et repart. Toutes deux, nous montons dans le RER; ça faisait longtemps!

Nous t'avons vue à peine arrivées et t'avons sauté au cou. Ça fait plaisir de te revoir. On marche sans trop savoir où nous allons. Nous discutons, nous babillons. On choisit le restaurant indien, on regarde les prix: il faut faire demi-tour pour aller à la banque... Une bonne demi-heure après, nous voilà attablées à la terrasse. L'air fraîchit, je frissonne. Dans ma précipitation, j'ai oublié ma veste.

Une fois le repas achevé, nous faisons un bout de chemin ensemble. Nous t'abandonnons à ton arrêt de bus. Mais il est trop tard: tu rentreras à pied. Cécile et moi nous dirigeons d'un bon pas vers la gare. Le ciel s'est assombri. Il n'est pas encore noir, ni même bleu marine, non. Il est d'un bleu sombre et profond, qui s'éclaircit au fur et à mesure que l'on se rapproche de la ligne irrégulière des toits. Ce soir, il n'y aura pas d'étoiles. Il n'y en a jamais en ville. Les étoiles, on ne les voit qu'en vacances, quand on s'éloigne du monde un peu fou de la ville. Ce monde qui est le nôtre et nous aimons. Mais c'est bon de pouvoir faire une pause de temps en temps.

Alors merci les filles pour cette soirée qui a permis à ma bulle de survivre quelques heures de plus. Merci d'avoir prolongé mes vacances, ne serait-ce que de quelques fugaces minutes. Merci...

Van Gogh

1 septembre 2006

C'est la fin...

Je suis rentrée. J'ai quitté cette bulle où le temps semble s'écouler différemment. Maintenant, il me semble que les aiguilles de l'horloge se sont emballées et s'ingénient à rapprocher le dernier jour le plus rapidement possible. Nous sommes partis de cette maison la tête pleine de bons souvenirs et j'essaie de ne pas me reconnecter trop vite à la réalité. Cette réalité qui m'effraie un peu... Je rentre en prépa, mais qu'est-ce qui m'attend encore? J'ai horreur du changement, mais je l'aime en même temps. Étrange, n'est-ce pas? J'aime avoir mes habitudes, parce qu'ainsi, je stresse beaucoup moins. Mais l'évolution empêche la lassitude, l'ennui. Certain diraient que c'est le travail qui éloigne de nous l'ennui... Bref, tout ça pour dire que comme d'habitude, je n'ai pas fait la moitié du quart de ce que je voulais faire, je n'ai pas fini mes devoir de vacances, je n'ai pas envie de retourner travailler... ça sent la fin, c'est la fin.

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1 septembre 2006

Ah, Candes!

Candes Saint Martin, une petite ville très jolie, avec une magnifique collégiale; jugez par vous-mêmes!
P8210121

J'ai essayé de mettre une photo des voûtes mais n'ai pas réussi car les photos sont trop lourdes et je ne sais pas comment les comprimer... Vous devrez donc vous contenter de cette vue d'extérieur en attendant que je trouve une solution. Toutes mes excuses.

29 août 2006

Jeux nocturnes

Des cartes, des cartes et encore des cartes. Je m'y perds au milieu de ces atouts, chiens, cavaliers et je ne sais quoi d'autre! Et dire qu'il faut compter ce qui tombe, mais je n'y arriverai jamais. « Je garde », annonce ma soeur. Mais qu'est-ce que ça veut dire???

Jeux nocturnes

« Une partie de barbu? » demande mon cousin. Qu'est-ce que c'est encore que cette bête-là? Un jeu de carte qui dure des heures et des heures. Et mon frère qui n'arrête pas de parler. On n'a pas eu une minute de calme depuis le début de la partie, depuis trois heures! Finira-t-il par se taire? Et il ne suit pas le jeu... ce garçon est exaspérant. On ressort de ce jeu épuisé par le babillage incessant de mon frère. Cécile, quant à elle, n'en revient pas; il y a de quoi!

«S'il te plaît, je t'en supplie Laure, viens jouer à cache-cache dans le noir avec nous!» me prie mon cousin.
«Non, il faut que je me couche tôt, je conduis demain!» (qui ose me dire qu'il ne croit pas à mon excuse?)
«Juste trois parties...»
«Non»
«Deux alors?»
«Bon... Va pour une!»
«Super, merci!»

Et Louis-victor s'en va tout content.

Finalement, j'ai fait trois parties... S'éloigner discrètement, ouvrir le portail sans bruit, le refermer et s'accroupir juste derrière. Voilà ce qui nous a permis de gagner la première manche, n'est-ce pas Cécile?

Écouter les bruits de pas et observer le ciel constellé d'étoiles. Les cinq minutes sont passées, nous partons à la recherche de nos compagnons. Anne-So et Théo ont été tellement discrets que nous les retrouvons immédiatement. Quant aux Céciles, il nous faudra un peu plus de temps pour les découvrir planquées dans la haie...

Courir, tenter de faire du bruit pour tromper l'adversaire. Pas de chance: un trou dans la pelouse, je m'étale. Anne-So est morte de rire et s'étale à son tour, ne tenant plus debout tant elle rit. Ils ont bientôt fini de compter, on n'est toujours pas cachées! En désespoir de cause, on se met au bout de la haie, reculant légèrement, dans l'espoir de disparaître dans le feuillage. Nous ne parvenons pas à nous retenir de rire. Devant nous, ma soeur et mon cousin escaladent le mur du cimetière et se postent sur le dessus, invisibles dans la nuit. C'est parti, ils nous cherchent. Cécile et mon frère passent devant nous une fois, sans nous voir. On se prend la lampe-torche dans les yeux, mais ils ne nous voient pas. Nous pouffons de rire en silence. Ils reviennent sur leurs pas, on s'étouffe. Ils voient les deux autres et repartent. On décide de bouger pendant qu'ils sont loin. On sort discrètement de la haie, mais ils reviennent. On court dans l'allée gravillonnée, on rit comme des baleines. STOP! Je n'en peux plus... on va se coucher, épuisés, des crampes au ventre à force de rires.

29 août 2006

Singing in the rain!

Visite en "famille". Depuis que nous sommes levés, il pleut des cordes. Mais Loches, c'est plus loin, peut-être qu'il ne pleuvra pas là-bas. Le pic-nic est prêt, nous pouvons partir. Deux voitures: l'une avec les monstres et ma soeur qui a le courage de les supporter et l'autre avec my dear Cécile, ma cousine et mon père qui surveille ma conduite. Voyage sous la pluie. Entre crachin et trombe d'eau, nous avons le choix. Arrivés à Loches, nous cherchons l'entrée du château; il pleut encore et toujours. Légèrement désorientés, nous nous arrêtons sur le premier parking. Et nous commençons à chercher l'entrée de la forteresse. Nous faisons le tour des remparts par le bas; personne n'a de manteau, il n'y a guère que ma soeur qui a pensé à son parapluie... Nous poursuivons notre ascension.

Loches donjon

Les ruelles étroites entourées de hauts murs semblent concentrer l'humidité. Nous nous réfugions, soulagés, dans l'église Saint-Ours (si si, je vous jure!) où nous pouvons observer le gisant d'Agnès Sorel, maîtresse de charles VII. Puis nous repartons d'un bon pas vers la forteresse. Au cours de la visite, nous perdons une partie du groupe, alors nous, Cécile, ma cousine et moi-même, suivons le paternel qui nous entraîne jusqu'en haut du donjon vertigineux. Une immense tour sans plancher intermédiaire en son coeur, des escaliers étroits et rendus glissant par la pluie. La plate forme grillagée installée pour que l'on puisse admirer le paysage nous met mal à l'aise: nous avons plus tendance à observer craintivement le sol qui se trouve sous nos pieds qu'à nous répandre en cris d'émerveillement sur le paysage pluvieux. Nous redescendons enfin, les jambes coupées par le vertige et tremblant un peu de faim. Commence alors l'aventure du pic-nic dans les coffres des voitures, sur un parking désert. Certains ont les chaussettes détrempés, d'autres ont les mains gelées, d'autres encore ont froid dans le dos à cause de l'humidité qui a transpercé pulls et T-shirts... Sandwiches, tomates et galettes bretonnes sont bien vite dévorées, suivis du nougat qui ne fait pas long feu lui non plus!

Loches picnic 1

Il ne fait certes pas un temps à mettre un chien dehors, mais au moins, le souvenir de Loches sous la pluie ne s'effacera pas de sitôt de nos mémoires!

27 août 2006

Famille nombreuse

Au départ, nous étions cinq. Puis ma très chère Cécile est arrivée le 25. Aujourd'hui, nous attendons mon cousin, Louis-Victor, qui arrive pour le déjeuner avec ses parents et sa soeur, Anne-Sophie. Après déjeuner, nous proposons à cette dernière de rester; elle accepte. Nous sommes désormais une famille de huit, un couple et ses six enfants! Voilà qui nous ramène un peu à Versailles...

26 août 2006

Tourisme

Voici maintenant onze jours que nous sommes ''installés''. Nous avons eu le temps de nous mettre au tourisme, ce qui m'a donné l'occasion de revisiter des sites particulièrement beaux. Puis mon amie, ma chère et tendre Cécile est arrivée. Nous lui avons montré La Devinière, maison où naquit Rabelais, le château du Rivau et ses magnifiques jardins, l'abbaye de Fontevraud, dirigée par une abbesse à laquelle les hommes se soumettaient pour atteindre le Paradis, le château de Langeais, magnifique tout simplement.

Le Riveau 1

Le château du Rivau et son jardin aux philtres d'amour... tout un programme!

Le Riveau 2

Un potager fleuri devant un château superbe... tel est le Rivau.

La Devinière

Cour de la Devinière, maison natale du parfait humaniste Rabelais (prêtre, médecin et avocat de son état !)

Langeais

Langeais, château où Anne de Bretagne épousa secrètement Charles VIII.

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