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Vous en parlerez à votre cheval...

13 janvier 2012

Du pouvoir cathartique des insultes

Il m'a enguirlandée pour une raison que je ne comprendrai jamais. Majesté offensée, il m'a fait comprendre que je n'étais qu'un amas de bonnes notes, et ce qui aurait dû être compliment - être major, c'est positif, non ? - devenait dans sa bouche la condition pour laquelle je devais viser plus haut. Là où il n'a rien compris, c'est que je sélectionne par confort, et non par intérêt. Mais là n'est pas mon propos.

capitainevoiture

Sortie du bureau, j'étais à la fois un peu estourbie par ce qui venait de m'arriver - je me fais très rarement réprimander par mes enseignants - et complètement remontée. Il m'avait cassé ma joie, m'avait fait comprendre que je n'étais qu'une gamine naïve et inconséquente, et qu'il fallait me réveiller et penser à mon avenir lointain.

42_lagaffe_jurons

Je bouillais. La colère, l'indignation et l'humiliation m'étranglaient, m'étouffaient. Le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pleurer qu'une fois arrivée chez moi, c'est de répéter des insultes - des insultes que je ne dis jamais - en une litanie infinie, dans le métro. Les gens ont dû me croire folle à lier, à marmonner comme ça dans la rame. Mais peu m'importe, c'était la seule chose qui me soulageait.

Mais quel enfo... !

coke49

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10 janvier 2012

Où je me dois de dire une expression de mon grand-père

Mon grand-père avait une expression, d'une élégance rare et d'une absolue finesse, qui colle parfaitement à la chance écoeurante que j'ai eu une fois de plus. Mon grand-père disait de quelqu'un de chanceux qu'il avait "le cul bordé de nouilles". Bon, s'il-vous-plaît, n'essayer de pas de visualiser, ce n'est pas très joli.

Pourquoi une telle introduction ? Tout simplement :

La semaine dernière, mon directeur de mémoire de l'an dernier m'envoie une offre de stage. Je jette un oeil : sujet intéressant, milieu de la recherche industrielle, petite boîte récente et... à dix minutes de chez moi. Je saute sur l'occasion. En un week-end, je mets à jour mon CV et rédige ma lettre de motivation. J'envoie le tout. Le lendemain, on m'appelle, on fixe un rendez-vous.

Ce matin, l'angoisse et l'impatience font un mélange détonnant. Le coeur qui accélère brutalement, l'estomac qui se tord. Rien que de très normal. Lorsque j'arrive, j'ai l'impression qu'ils ont déjà décidé de me prendre. Aussi, à la fin de l'entretien n'attendent-ils que ma réponse, qui est immédiate, bien sûr ! J'ai même le droit de continuer le club BD !

La vie n'est-elle pas merveilleuse ? Une offre, un CV, une réponse, un stage trouvé. J'ai parfois l'impression que je vais me réveiller un matin et que tout aura été un rêve. Je plane complètement.

8 janvier 2012

pudor, oris : la honte

Le ciel ce matin s'assortit parfaitement à mon humeur, ou même, à mon état d'esprit : gris, monotone, froid, triste à mourir.

Il y a des moments où l'on nous dit de grandir, et ceux, bien pires, où l'on se rend compte par soi-même qu'il faut avancer. Bien sûr, il y a des choses qui évoluent sans douleur, presque imperceptiblement. Mais pour le reste, c'est au gré de désaccords croissants, de petites phrases piquantes et douloureuses comme « ce n'est plus de ton âge », que l'on apprend qu'il faut changer.

Le changement est terrifiant. Absolument et incontestablement paralysant. Il y a des jours où, sans doute, je le cherche avec avidité, et surtout quand je ne sais pas sur quel pied danser ou que je me retrouve sur des charbons ardents ; alors tout mouvement est le bienvenu. Mais quand on est bien au chaud dans un duvet, pourquoi en sortir ?

Sans compter que tout ne nécessite pas de changement. Des choses, qui relèvent des affaires intérieures, comme nos choix de livres ou de films, dépendent entièrement de nos choix et préférences. Il y a des adultes qui pratiquent encore des jeux de rôles et que d'hypocrites joueurs de poker ou autres « jeux de grands » vont regarder de travers ; il y a des adultes qui regardent encore des dessins animés, se protégeant du bouclier de la nostalgie et du souvenir. Personnellement, je ne me protège pas : pourquoi ? À quoi bon ? On peut bien lire et regarder ce qu'on veut.

Aussi, quand on m'a dit que je devrais grandir et lire des choses plus évoluées que Harry Potter, je me suis sentie blessée. Passe encore que ce soit un voisin de classe : c'était plus pour me charrier, et il a trente ans passés, il doit se sentir vieux. Mais ma propre mère. Elle n'a réussi qu'à me rendre honteuse de mes lectures. Parce que me dire d'arrêter ne me fera pas arrêter. Seulement désormais je ne pourrai plus lire dans le métro ou dans les couloirs de la fac sans penser à l'opinion des autres. Si même ma mère juge mes lectures, je ne sais plus où me réfugier.

Désormais j'ai peur et honte et mal, et si le ciel se met à pleuvoir, je risque de l'imiter.

4 janvier 2012

Sasmira, tome 1 : "L'Appel"

Sasmira - 1, L'appel

 

Une intrigue palpitante et un scénario tordu à souhait, paradoxe temporel et costumes anciens, Paris et un château provincial, des personnages étranges et un peu mystérieux : tout, dans cette bande-dessinée, était fait pour me plaire. Et ma sœur a su le voir en m’offrant ce cadeau à Noël !

3 janvier 2012

Promets-moi

Résumé (allociné)

Au sommet d’une colline isolée au fond de la campagne serbe vivent Tsane, son grand-père et leur vache Cvetka. Avec leur voisine l’institutrice, ce sont les seuls habitants du village.
Un jour, le grand-père de Tsane lui annonce qu’il va bientôt mourir et lui fait promettre qu’il franchira les trois collines pour rejoindre la ville la plus proche et vendre Cvetka au marché. Avec l’argent récolté, il devra acheter une icône religieuse et un souvenir. Enfin, il lui faudra trouver une épouse.
Arrivé en ville, Tsane n’a aucune difficulté à exaucer les premiers voeux de son grand-père. Mais comment faire pour trouver une fiancée et la convaincre de le suivre au village avant que son grand-père ne disparaisse ?

Promets-moi

Au début un peu réticente à voir ce film proposé par ma sœur – je connais son goût prononcé pour les histoires réalistes qui finissent mal – je me suis finalement laissée emporter par cette histoire complètement surréaliste et délirante.

Une esthétique très particulière, colorée, chamarrée, enjouée. Des personnages drôles, certains ridicules, d’autres tellement fous que l’on se demande s’ils ne sont pas sages, des personnages animés et vivants.

Des images loufoques, grotesques, cocasses, complètement hallucinantes. Une histoire qui nous paraît un conte du Caucase, mais qui peut-être – qui sait ? – raconte une certaine réalité que nous ne connaissons pas, chez nous, au cœur de notre métropole.

En fin de compte, une découverte riche, tant d’un point de vue filmique que musical.

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2 janvier 2012

L’Anglais qui gravit une colline mais descendit une montagne

Avec ma sœur, nous cherchions un DVD pour mettre dans la botte maternelle, sous le sapin. Sans idée fixe, nous farfouillions dans les bacs, chez V*rgin, quand nous avons vu cette affiche improbable, d’un film dont nous ignorions jusqu’à l’existence, qui avait l’air assez vieux pour être amusant (le côté vieilli des films des années 90 est une esthétique en soi), avec un Hugh Grant tout jeune et une histoire improbable (« Comment les habitants d’un village irlandais vont utiliser des ruses de Sioux pour obtenir de deux cartographes l’homologation de leur colline, nommée la Ffynnon Garw, en véritable montagne, » nous dit allociné).

The Englishman who went up a hill

Aussi ai-je été très agréablement surprise par ce film qui n’a l’air de rien, mais qui en fin de compte est tout-à-fait valable. La narration est celle d’un conte, ou d’une légende, raconté par un grand-père à son petit-fils. Le cadre est celui des collines verdoyantes du Pays de Galles, aux habitants hauts en couleurs et à l’accent chantant – le R roulé est particulièrement réjouissant.

Plein de situations drôles, presque surréalistes, quelques incursions de l’Histoire dans ce village coupé du monde – les hommes sont au front, en France – et une histoire d’amour, comme il se doit pour un film qui a pour tête d’affiche Hugh Grant.

Vraiment un chouette film !

31 décembre 2011

Oh my God !

Me fiant au titre, je ne suis allée voir ce film que parce que le reste ne me tentait pas. Au moins, ça avait l’air amusant, divertissant, distrayant. Et ça, pour sûr, ça l’était. Entre rire et sourire, une petite larme d’émotion à un moment ou à un autre (je suis une vraie madeleine, et en général une spectatrice pas trop difficile). On ressort de ce film de bonne humeur. Mais ce film n’est pas seulement une comédie sentimentale facile et sans scénario comme la traduction du titre nous donne envie de le croire, et le cœur du sujet n’est pas la création du vibromasseur, comme nous donne aussi envie de le croire la traduction du titre. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue.

Oh my God !

Pour comprendre où je veux en venir, il suffit de lire le titre orignal : Hysteria. Je me demande ce qui a empêché les producteurs d’opter pour un titre bêtement traduit ou même pour un titre pas traduit du tout. Parce que le jeu de mot vaseux de notre titre français n’est pas hyper attirant, je trouve. Ceux qui cherchent des films un minimum intéressant risquent de passer à côté, et ceux qui sont en quête de films à l’humour bien lourd seront déçus.

Parce que l’humour ici est léger, et sert un propos des plus louables. On parle ici d’une date-clef dans l’histoire de l’émancipation des femmes, de celle où l’on cessa de diagnostiquer cette mystérieuse maladie qu’était l’hystérie. Le film se passe à un moment où plusieurs révolutions ont lieu : la médecine commence à évoluer – on se lave les mains, on prône l’hygiène plutôt que les saignées – les suffragettes sont en pleine ébullition. Et à côté de ça, les petits bourgeois encroûtés dans leurs préjugés et guindés par leur bonnes mœurs refusent de voir leur monde changer – il est vrai qu’il est plus facile de rejeter tous les maux sur la Femme, alors soignée pour hystérie, et si elle finit devant le juge, elle risque sanatorium et hystérectomie.

Comme ce film parle des femmes, forcément, la galerie de personnages féminins est impressionnante. Ça change de ces films où l’on a un personnage féminin dans le rôle de la cruche, un autre dans un rôle vaguement secondaire et c’est tout. Même si les rôles principaux sont tenus par des hommes, on a suffisamment de femmes pour en faire un film équilibré, et le personnage de Charlotte pèse lourd. Elle est admirable, elle qui se débat pour sortir de sa condition, n’a que faire du qu’en-dira-t-on et fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire bouger les choses.

En quelques mots : un film plus sérieux qu’il n’en a l’air, bien plus intéressant que le titre nous le laisse penser, mais qui reste amusant et drôle, léger après les repas trop lourds de Noël et du Nouvel An.

26 décembre 2011

La première fois que j’ai vu ce film, j’étais

La première fois que j’ai vu ce film, j’étais dans l’avion et je partais pour le Canada. Quand il était sorti au cinéma, j’avais eu très envie d’aller le voir (voix de Johnny Depp et tout ça), mais cela ne s’était pas fait pour d’obscures raisons de temps qui passe trop vite et autres excuses du même acabit. J’ai donc découvert ce film en VF (j’ai beau comprendre l’anglais, regarder un film d’animation sans sous-titre, c’est trop me demander), sur un écran minuscule et avec une qualité d’image déplorable. Pourtant, j’avais bien aimé l’histoire.

Rango

Aussi, dès que j’ai pu, je me suis procuré le DVD, et la semaine dernière, j’ai pu le revoir sur grand écran, avec toute la qualité d’image et de son, et surtout, en VO. Et j’ai encore plus aimé. Et pour cause : le scénario est classique mais présente de petits clins d’œil « méta-référentiels » comme je les aime tant, des questions existentielles, des références à la pelle, des personnages hauts en couleurs, une véritable intrigue, de l’action… bref, tout ce qu’il faut pour faire un bon film. Et une bande originale excellente, bien sûr.

Les images sont superbes, paysages de désert, ciels immenses, les décors sont très beaux, ville perdue et en train de sombrer, la route, les personnages ont de véritable « gueules », ils ne sont pas beaux, sont même effrayants ou dégoûtants, et c’est ce qui fait leur charme. Et l’histoire du lézard qui ne sait pas qui il est mais doit construire son propre personnage, pour trouver son identité, est vraiment bien. Compliquée, mais c’est ce qui fait tout son intérêt. Ce film est un véritable conte philosophique, ou plutôt, western philosophique, avec ses réflexions sur la foi, la croyance, l’identité, l’espoir, le bien et le mal, le progrès, le rituel et tant d’autres thèmes prisés des professeurs de philosophie.

Rango, c’est plus qu’un film pour enfant.

15 décembre 2011

Sophocle, c'est Rock !

Profitant d'une invitation impromptue au théâtre, j'ai eu le plaisir de voir, en compagnie de ma chère Cécile, Antigone de Sophocle. Au début, j'ai un peu traîné les pieds : c'était à Nanterre, donc loin et pas pratique d'accès, ça commençait à 21h, donc finissait tard, et j'ai encore plein de projets à rendre. Et puis, finalement, je me suis un peu forcé la main, Cécile a été patiente et conciliante - une véritable déesse de la patience pour le coup - et j'ai pu oublier ma journée toute pourrie en assistant à une pièce de Sophocle.

D'ordinaire, je ne suis pas une fanatique des tragiques antiques. Je les trouve lourds et complètement déprimants. Mais en fait, je pense que ce qui est lourd dans la tragédie antique, c'est d'un, la traduction, de deux, la mise en scène. Or cette mise en scène, fort décriée d'après ce que j'ai pu voir sur les quelques fragments d'articles que j'ai lu, était plutôt pas mal. Le seul gros hic, c'était les acteurs. Diction trop hachée, un manque de naturel à faire hurler. C'était assez crispant. Antigone emporte la palme, je pense, et c'est bien dommage, pour une héroïne éponyme !

antigone

Pour le reste, je retiendrai deux points vraiment bons. Le premier, c'était l'adaptation rock mystique du chœur. Pourtant, je ne suis pas fan de rock, loin s'en faut, et j'ai une tendance assez impulsive à me boucher les oreilles quand le son devient trop fort. Mais hier, j'ai laissé ce privilège à la grand-mère assise devant moi. De mon côté, j'ai observé d'un œil d'abord incrédule et presque amusé puis d'un regard conquis cette mise en musique, en scène et en paroles du chœur antique. Le chœur, trace de la filiation du théâtre au culte de Dionysos, est trop souvent occulté, minoré ou – plus grave – massacré (c'est du moins l'impression que j'ai eu dans les quelques représentations que j'ai vues au cours de ma courte vie). Ici, il retrouve sa place de narrateur, il chante les émotions avec ses tripes pour les faire ressortir en pleine lumière. Seul hic : Bertrand Cantat, qui devait tenir ce rôle, souffrait d'une extinction de voix. Nous avons donc eu droit au play back.

Et le deuxième point, sans doute le meilleur, et de loin : la traduction. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu l'impression que le texte de Sophocle était beau. Pourtant, à traduire c'est un cauchemar, et la beauté des textes de Sophocle n'était pour moi que théorique – c'est un classique, donc c'est forcément beau. Et là, même dit par de mauvais acteurs, la beauté des mots frappait. Un texte poétique, puissant, profond et extrêmement moderne dans beaucoup de ses propos. Un pièce qui fait réfléchir sur la loi, le pouvoir et l'orgueil (ὕϐρις, mon amie) avec une force mélodique indéniable.

En fin de compte, je suis sincèrement ravie d'avoir eu l'occasion de voir cette pièce. Je vous laisse donc avec Dionysos, une des chansons présentes dans la pièce (et donc sur le dernier album de Bertrand Cantat, si j'ai tout compris).

Antigone de Sophocle, mise en scène de Wajdi Mouawa, traduction de Robert Davreu.

14 décembre 2011

Veille

Ceux qui me connaissent savent que je suis extrêmement butée quand je m'y mets, et qu'il m'arrive régulièrement d'avoir des œillères. J'ai des principes. C'est tout. Et deux de mes plus grands principes, devenus une hygiène de vie dans mon cas, sont : premièrement, ne pas me tenir informée de ce qui se passe dans le monde, ou plutôt, ne pas lire/écouter/regarder les informations/actualités, et deuxièmement, n'être inscrite sur aucun réseau social*.

Dit comme ça, ça paraît bête. Je vous l'accorde. Mais savoir qu'il y a eu des morts à tel endroit, qu'untel a truqué les élections ailleurs, que la bourse a des problèmes, que telle boite ferme ou que telle autre est dans la mouise : merci, ça ne changera pas mon quotidien. Tout au plus, ces informations distilleront en moi un fond d'angoisse, de mal-être et de mauvaise humeur. On pourra m'accuser d'être sans cœur ou que sais-je, mais est-ce de ma faute si l'image d'un enfant frappé de malnutrition ne m'émeut plus ? Depuis que je suis petite, tous les ans, à la même saison, je vois ces photos. Et désormais, comme les "grands", je détourne le regard, mal à l'aise, et passe mon chemin. A force d'entendre et de croiser des mendiants tous les jours dans le métro, je ne les vois plus. Ils font partie du quotidien. Et ça me suffit.

Pas besoin d'un journaliste pour m’asséner un coup de matraque supplémentaire en m'annonçant une fusillade dans un pays voisin : il se passe la même chose à la puissance dix dans d'autres pays du monde, tous les jours, et on n'en parle pas pour autant. Alors si c'est pour créer un vent d'angoisse et de panique sur la populace, je préfère passer mon chemin. Commençons par nous occuper de nos problèmes avant de regarder ce qui se passe plus loin. C'est égoïste. Mais ne me faites pas croire que la société aujourd'hui n'est qu'altruisme. Je vous rirai au nez.

Je suis une autruche. Et alors ?

Quant aux réseaux sociaux, c'est niet. Je ne peux pas. Ce serait contre ma religion si j'en avais une. J'ai essayé, un jour. Ça a duré trente minutes, sous un faux nom avec une fausse date de naissance. Depuis, plus rien. Que mon blog, mais la blogosphère n'est pas considérée comme un réseau social. Et le blog ne limite pas le nombre de caractères : ainsi, pas de condensé-macéré de pseudo-culture ou d'opinion trop courte pour pouvoir être prise au sérieux. Même si on peut désormais « liker » sur les blogs, j'ai prix soin de retirer tout logo étranger de cette page, et que seuls les commentaires sont permis. (Attention, je ne dis pas que ce que j'écris est de la haute littérature, qu'il n'y a pas de citations hors contexte ou que mon propos est suffisamment profond pour être pris au sérieux ; il y a des gens qui font ça très bien. Moi pas.)

Je ne méprise pas ceux qui utilisent tout ça. Non. Mais là où ça commence à m'énerver, c'est quand on en fait une obligation. Et c'est que j'arrive au cœur de mon sujet (enfin, me direz-vous). Ce matin, en cours de veille, on a lu des journaux. Cool ! Et on a fait une mini-revue de presse, à l'arrache. Et après, on a creusé l'affaire Areva. Puis on a eu pour exercice de constituer un dossier de veille sur les principaux acteurs de l'affaire. Et, deuxième exercice, étudier l'évolution de l'utilisation des réseaux sociaux par les politiques.

Donc concrètement, suivre les flux RSS du gouvernement, des syndicats et d'Areva (dont je n'ai absolument rien à faire), puis s'inscrire à des réseaux sociaux pour avoir accès à l'information pour le deuxième sujet. Là, j'ai clairement dit à la prof que c'était hors de question. Je ne m'inscrirai pas sur les réseaux sociaux. Ça, je ne peux pas.

Cet article est décousu, j'en suis navré. Il ne va pas au fond des choses, navrée encore. Mais je voulais juste faire passer la frustration et l'énervement intenses que m'a procurés cette journée.

Sur ce, l'autruche vous salue !

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