Généalogie
Une fois par an, c'est la réunion de famille. Réunion organisée par les grands-parents paternels et à laquelle sont invités: les cinq enfants (génération de mon père) et leurs conjoints, les quinze petits-enfants (dont je fais partie) avec les conjoints/fiancés/copains officiels, les cinq arrières-petits-enfants (mes petits-cousins) et ''l'invité surprise'', cousin de la génération des ''enfants'', que la génération des ''petits-enfants'' ne connaît généralement pas. Au menu cette année:
le patriarche ''Bomp'' (diminutif de Bon-Papa) qui a ressorti sa caméra du placard
la maîtresse de maison, Bonne, toute heureuse de nous voir réunis
les oncles et tantes qui n'ont pas changé
le cousin marié depuis bientôt dix ans, avec ses trois têtes blondes, Charles, Archibald et Alister
la cousine mariée et ses deux enfants qui arrive tout droit de Haute-Savoie
la cousine qui vient de finir ses études et est maintenant sage-femme
la cousine qui est absente parce que malade
la cousine qui fait des études de pharmacie
la ''demi-cousine'', fille de la deuxième femme d'un oncle (je n'ai jamais vraiment suivi son parcours)
la cousine qui annonce ses fiançailles, que l'on voit depuis quelques années maintenant qu'elle est venue retrouver son père
le frère et la sœur de cette cousine, vus pour la première fois aujourd'hui depuis plus de dix ans
la cousine qui a failli venir dans mon lycée mais finalement a préféré un lycée privé, toujours à glousser avec ma sœur
le cousin et mon frère, toujours fourrés ensemble
le dernier des cousins qui reste avec les petits-cousins
Après le dessert (recette familiale), le café, il est déjà quatre heures de l'après-midi. J'ai envie de rentrer. En effet, dans ce genre de réunion, je ne sais jamais où me mettre, que faire. Je n'ose m'incruster dans la conversation de mes cousines plus âgées, dont la plus proche de moi a deux ans de plus; ma sœur et sa cousine ricanent trop bien ensemble; les petits s'agitent et me fatiguent... Finalement, les deux aînés des cousins décident d'une promenade dans le parc du château pour calmer les petits. Les cousines s'y joignent. Moi aussi. Et là, dans le froid et le soir tombant, nous marchons sans trop savoir où nous allons, avec les petits qui courent, tombent, pleurent, se relèvent. Les grandes ont froid aux pieds dans leurs petites chaussures. Nous rentrons, il est six heures... Ce n'est pas tout ça, mais j'ai du travail!