Les quatre saisons...
Samedi, petite
sortie au théâtre. - Qu'ai-je donc vu? - Un ballet de
danse contemporaine... - Qu'ai-je donc été faire là-bas
quand on sait que je ne suis pas particulièrement fana d'art contemporain? - La musique... - Quoi la musique? - Et bien,
c'était du Vivaldi. Les Quatre saisons,
pour être plus précise. - Alors?
- Bilan: une danse somme toute point trop bizarre (pas comme l'affectionnent les Hollandais, notamment). Évidemment, comme dans tout ballet contemporain qui se respecte, un minimum de corps nus... Je dis ça en connaissance de cause: les deux spectacles les plus étranges que j'ai vus l'an dernier n'ont guère échappé à la règle. Et celui-ci non plus! Cependant, je n'ai su ce léger détail qu'à la fin du spectacle car même avec mes lunettes, j'étais dans un léger brouillard du haut du balcon. Sinon, danseurs et danseuses impressionnants. Costumes (et coutumes?) plus ou moins étranges. J'ai remarqué que j'avais une nette préférence pour les pas de deux... allez savoir pourquoi! Certaines chorégraphies étaient tout simplement superbes, notamment un pas de deux ou deux femmes se trouvent dans des rôles dominante/dominée alternativement, l'une se trouvant telle une poupée de son dans les mains de l'autre (voir photo 3).
Points amusants: *la chorégraphie des hommes verts... Quatre danseurs dans des combainaisons vert « martien » et dénommés Greeny. La jeune femme qui s'écrie entre deux danses: « I kissed the Greeny! ». Hilarant... Et my dear était aux anges: les martiens existent. *l'homme éponge. *le danseur en shorty orange. Véridique!
La crème de la crème: la MUSIQUE bien sûr! Ah Vivaldi, mon dieu, mon héros! Mehercule, ce type est (présent de vérité générale) un génie pour transmettre autant d'émotions dans simplement quatre saisons... Je l'aime, que dis-je aimer? Je l'idolâtre.