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Vous en parlerez à votre cheval...
8 octobre 2006

Nuit blanche

Souvenirs et impressions en vrac...

Rendez-vous dans le train pour Montparnasse avec my dear Cécile. Métro 4 direction Châtelet. Collées à la paroi, l'angoisse de ne pas pouvoir descendre. ''Mais je te dis que tout le monde descendra à Saint-Michel! - On vient de quitter Saint-Michel... - Bon alors à Cité.'' Mais les portes restent obstinément closes: on ne descendra jamais. Finalement, des tas de gens (oui, des ''tas''!) descendent à Châtelet. Ouf!

''T'as un plan? - Non, et toi? - Non.'' ... Nous marchons, nous errons. Les voitures se bousculent, s'accumulent. Klaxons, appels de phares impuissants, insultes, cris. Les piétons, malins, en profitent pour se faufiler. Longer les quais. chercher une rue, la trouver par hasard. Marcher. Sur la route, sur le trottoir. Ne pas se faire marcher sur les pieds, ni en écraser; éviter les voitures, éviter les vélos.

cafe040dPuis, un groupe plus compact. Au détour d'une rue, une ''œuvre d'art contemporain'' (des guillemets, parce ceux qui me connaissent savent que je n'aime pas l'art contemporain, et que ceux qui me connaissent bien, savent que j'ai des a priori et des préjugés sur l'art contemporain). Dans une église, une ville de cire allumée se consume. Un parc laisse entendre une musique à mi-chemin entre chant grégorien et musique mystique.

C'est étrange d'arriver à Paris, de sortir de la bouche de métro alors que le ciel s'assombrit déjà. La nuit tombe doucement sur la capitale. ''Le ciel est bleu Klein cette nuit''; cette phrase me trotte dans la tête depuis un moment. Les rues tortueuses du Marais, inégalement éclairées par les lampadaires. Cette douce lumière orangée qui enveloppe la foules des noctambules.

Soudain, lové au creux d'une cour, bien protégé par une grille, un jardin, tout petit, à la française. Précieux, un peu perdu. La perle. On s'approche. Cette odeur si typique des petits buis taillés. Cette odeur que l'on retrouve dans le parc des châteaux. Cette odeur en plein centre de Paris. Mais où sommes-nous? Une pancarte: musée Carnavalet...

Des gens. Des gens partout. Des couples, beaucoup. Des mains qui se frôlent, des baisers volés. Des groupes aussi. Paris la nuit vit. Le flot humain se déverse dans les rues, petit à petit. Des vagues plus puissantes que d'autres nous submergent de temps à autre. Des bribes de conversation surprises sur un bout de chemin. Moi l'associable, j'ai pris mon bain de foule. Et j'ai aimé ça!

Paris je t'aime!

La photo n'est pas de moi.

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Commentaires
M
Ca donne envie... mais dissert de français, je dois t'aimer ! (pour n'être pas sortie hier)
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