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Vous en parlerez à votre cheval...
fac
1 février 2011

Épisté-maux... de tête

« Si les prédicats sont des opérateurs, la prédication est une opération d'application d'un opérateur à ses arguments-opérandes et les structures prédicatives sont les résultats des opérations de prédication qui mettent en œuvre des prédicats et des arguments. »

Il ne pouvait pas faire plus lourd. Je déteste les profs qui font étudier leurs propres textes à leurs élèves. C'est d'une suffisance tout-à-fait écœurante.

Et quand ce n'est un texte de lui, c'est l'écrit d'un philosophe obscur. J'ai ainsi appris qu'il ne fallait pas réifier la pensée, si l'on voulait avoir un raisonnement scientifique. Ça me fait une belle jambe : ça, je l'avais déjà appris.

Ce cours ne sert à rien, quand on est en master professionnel. On a besoin de situations concrètes, pas de brassage de grandes idées et de concepts abstraits. Je ne suis toujours pas réconciliée avec la philo. Le seul qui ait réussi à élever ma réflexion dans l'abstrait était agrégé de maths.

Je suis censée avoir terminé de lire et digérer ces textes avant une heure. J'ai un mauvais pressentiment en ce qui concerne ce partiel...

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22 janvier 2011

Révisions

Je mets à jour mon cours de Perl. Je trouve mes notes claires, mais je pense que toute personne ne parlant pas couramment ce langage n'y verrait que des hiéroglyphes. Voyez plutôt:

une ER est gourmande donc l'ER qui veut remplacer tous les PRO par DET ne sera pas
=~ s/(.+)\/PRO˽(.+)\/N/$1\/DET˽$2\/N/g
mais
=~ s/(.+?)\/PRO˽(.+?)\/N/$1\/DET˽$2\/N/g

parce que par défaut le matching est greedy

...

5 janvier 2011

Ennui

Encore deux heures de cours. Je m'ennuie. Je suis fatiguée. Et j'ai des milliards de choses à faire, dont trois projets à rendre pour demain. Évidemment, je ne les ai pas commencés, sinon ce serait trop facile.

J'ai la tête qui va exploser, je ne peux plus respirer. Ma crève qui semblait s'achever avec les vacances est repartie de plus belle. Je suis épuisée. Mes nuits sont peuplées de cauchemars, mes pensées rongées par l'angoisse.

Je n'ai pas le temps de voir venir. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps.

Vivement les partiels !

2 janvier 2011

Procrastination is back

Dans quelques heures, les vacances seront terminées. J'avais des myriades de choses à faire pendant les vacances, et comme toujours, je n'ai rien fait. Ou plutôt, j'ai fait des choses, mais pas du tout ce que je devais faire. Vous savez, l'idée du devoir appelle toutes sortes d'occupations non nécessaires que sur le moment, on juge plus importantes que les nécessaires.

Mes trois projets informatiques à rendre la semaine prochaine sont restés au stade de sujet vierge. Je n'ai même pas téléchargé les logiciels nécessaires à leur réalisation. À la place, nous avons fait du tri et du rangement à la maison. Déménagement de meubles, réaménagement du salon, de la véranda.

L'odeur de cire et d'essence de térébenthine dans l'air, le bois à nouveau brillant du vieux bureau; les poussières de cendre et de charbon autour de la cheminée, les toiles d'araignée au plafond; les orchidées sous le pâle soleil de l'hiver.

Mon programme de latin pour les semaines à venir a été bâclé à toute vitesse, pour éviter à mes cauchemars de revenir (l'angoisse au réveil qu'ils se produisent est toujours présente, des jours après). Mais j'ai légèrement omis le programme de français et d'aide individualisée, sans parler du club BD, complètement oublié pendant ces deux semaines. À la trappe, la visite à la médiathèque! Au lieu de ça, j'ai fait du tri dans les vieilles cassettes vidéo.

La bande-son qui ondule, l'image qui grésille. Vieux dessins-animés, souvenirs enregistrés par une arrière-grand-tante, décédée depuis. Vagues images et réminiscences qui se retrouvent ravivées par les titres écrits à l'encre, sur les petites étiquettes fleuris des boîtiers en plastique blanc. Et ce film, enregistré à la suite d'un autre, qui n'est jamais paru en DVD. Petite merveille à ne pas perdre.


Désormais, il est nuit, et demain je travaille. J'ai passé l'après-midi à me ronger les ongles. Je n'aurai pas le temps de finir mes projets ce soir. Les vacances sont terminées, et je regarde mon agenda, dans l'attente des prochaines... Avril. C'est loin.

27 novembre 2010

Hiems, hiemis

C'est la fin de la journée. Déjà la lumière s'affaiblit. Il fait très froid, d'un froid mordant, depuis ce matin. Dans la salle de classe, nos yeux hagards se fatiguent devant les écrans des ordinateurs. Les explications du professeurs sont nombreuses. Rapides. Nous peinons à suivre. C'est vendredi après-midi, et la fatigue de la semaine se fait sentir. Les absents dans les rangs sont de plus en plus nombreux.

Capture

Soudain, les visages se détournent. Les yeux s'écarquillent et les sourires s'étirent. Notre attention est désormais complètement monopolisée par les flocons duveteux qui tombent sur les toits de la capitale. Nous avons entre vingt-deux et vingt-huit ans, et nous gloussons devant cette vision un peu magique malgré tout.

Ce matin, quand je me suis levée, les toits de mon impasse étaient encore saupoudrés, même si partout ailleurs dans Paris, de neige, il n'y avait plus trace. Mon impasse est un peu comme hors-les-murs, dans Paris mais hors du monde. J'aime cet endroit.

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8 juillet 2010

De l'efficacité du service des renseignements à la Sorbonne

Je suis sans voix. Je pense que citer est plus parlant dans ce cas.
J'ai écrit un mail au service de la fac le plus apte à me répondre:

Je viens d'obtenir ma Licence à Paris IV, ai fait remplir et signer ma demande d'admission en Master 1, et je ne comprends pas très bien quelles sont les autres pièces à fournir avec le formulaire. Puisque j'ai obtenu ma Licence dans cette université, faut-il que je fournisse la photocopie de mes diplômes obtenus, à savoir deux Licences? Y a-t-il autre chose à fournir, en plus des pièces obligatoires, du formulaire d'admission et de la photocopie du justificatif de JAPD?

Réponse reçue ce matin:

Il faut télécharger le dossier de réinscription sur le site de l'université. Vous y trouverez joint la liste des pièces à fournir.

C'est moi qui débloque ou la personne qui m'a répondu n'a pas compris mes questions? JE L'AI ce fichu dossier! J'AI LU la liste des pièces à fournir! C'est pas possible un truc pareil. Je ne comprends rien à cette liste, puisqu'ils mettent toutes les pièces à joindre en vrac, et avec ça "débrouillez-vous"! P*tain...

7 juillet 2010

Administration: bataille sanglante et lutte acharnée

Premier cheval de bataille: la mutuelle. Déjà deux ans que je me dis qu'il faut que je change, deux ans que je me fais avoir par ces abrutis de la mutuelle étudiante qui effectuent les remboursements six mois sur douze et décrètent que tant qu'on n'a pas demandé par écrit la résiliation du contrat (avant le 30 juillet, s'il-vous-plaît), on est obligé d'adhérer à leur mutuelle merdique qui propose pour les lunettes – attention, tenez-vous bien – un forfait de 20€! On va aller loin avec ça. Aujourd'hui, j'ai pris les devants: je ne me ferai pas avoir un an de plus. Petite recherche sur internet. Je n'y connais pas grand chose, et mes parents ne me sont pas d'un grand secours dans ce domaine paperassier. Cet après-midi, un coup de fil. J'avais fait une demande de devis ce matin, je l'ai en quelques heures. J'explique les problèmes que j'ai eus avec mon ancienne mutuelle et en profite pour lui demander comment ça fonctionne. Forte de ces explications, je tape ma lettre de demande de résiliation de contrat. Je n'ai plus qu'à aller à la Poste chercher le recommandé adapté.

liste_documentsDeuxième angle d'attaque: l'université. Alors là, c'est carrément le carnage. Entre l'UFR de latin qui me réclame pour les inscriptions pédagogiques (c'est plutôt flatteur, cela dit), l'inscription en Master qui demande les photocopies des diplômes, et la demande de mon diplôme de Licence, j'ai dû éradiquer au moins la moitié d'une forêt! Heureusement, la responsable de l'UFR de latin est coulante et quand je lui ai dit que j'avais déjà donné les papiers l'an dernier, elle a accepté de photocopier les photocopies de mes documents (moi je pensais qu'elle pouvait bêtement les récupérer, mais apparemment c'est pas dans les mœurs...)! Quant aux inscriptions en Master, au début, ça a été d'une simplicité enfantine. J'ai obtenu en dix minutes la fameuse fiche rose que tout étudiant normalement constitué met deux semaines à obtenir, minimum. Un tour à l'ISHA, la bonne femme du bureau des Masters est au téléphone. Me voir poireauter n'a pas l'air de vouloir l'empêcher de se plaindre de la chaleur à sa correspondante. De guerre lasse, je vais voir notre chère secrétaire de Licence LFTI – sans doute la seule dans ce monde de fou qui soit gentille, conciliante et efficace! – qui me donne la fiche rose. Je la remplis. Le directeur de l'UFR est à côté, alors, pour que je n'aie pas à revenir chercher ma fiche, elle s'en va la faire signer. Et hop! L'affaire est dans le sac. Bon, c'est vrai que c'est plus facile dans ce Master tordu, parce qu'on n'a pas encore les sujets de mémoire, qui seront imposés à la rentrée. Alors ils contournent le truc. Et comme j'étais dans la bonne licence, j'ai une inscription de droit en ILGII, pas besoin de CV, de lettre de motivation ou d'entretien. Je n'ai plus maintenant qu'à faire le tri dans la liste des pièces à fournir et à aller à la poste pour acheter les trente-six enveloppes différentes timbrées à des tarifs différents.


Un jour, dans mes fantasmes de dictatrice-hyper-ordonnée (on y croit, hein?), je serai secrétaire en chef de la Sorbonne, et les enveloppes seront fournies par l'université, les adresses ne seront plus écrites à la main mais il existera des étiquettes autocollantes avec le nom et l'adresse de l'étudiant, et surtout, les documents seront numérisés, archivés, les services communiqueront entre eux, et les données seront centralisées! Plus besoin de fournir cinq photocopies du justificatif de JAPD, trois du diplôme de baccalauréat et quarante-douze des relevés de notes de toutes les années passées à la fac! Non mais.

9 janvier 2009

Nix

- J'aime, une fois l'an, à me souvenir du goût de la neige, et de son discret parfum. -

Lundi

Je ne commence qu'à quatorze heures, alors je me tire du lit tranquillement à neuf heures. J'ouvre les yeux difficilement, et je m'étonne du silence qui règne sur la maison. Je sais que mon père est encore en vacances: il doit dormir. Mais le vide de la cuisine m'inquiète: ma mère n'est pas levée, ce n'est pas normal. Je m'en vais alors lui demander si elle ne commence pas à neuf heure et demi d'habitude. Si. Ah. Brusquement, je réalise que mon frère doit encore dormir comme un bienheureux, lui qui était censé commencer les cours à huit heures. Je vous dis ça, mais ce n'est pas tout à fait vrai: la première chose qui m'a frappée quand je me suis levée, c'était ces flocons qui tombaient dru sur le jardin, cette légère couche de sucre glace qui saupoudrait la forêt. Et toute la journée, je me suis étonnée de voir que la neige continuait, sans se décourager, de tomber sur le sol gelé. Le soir, dans mon jardin, la couche était épaisse, et mes pieds s'enfonçaient avec délice dans l'allée encore vierge de pas.

Mardi

Ce jour, pas d'aller-retour en transports, pas d'aller-retour pour la fac. Ce jour, je dois travailler pour mes devoirs sur table du lendemain. C'est pourquoi à neuf heures, je suis lovée dans le canapé, blottie dans le plaid en patchwork, et je regarde les deux derniers épisodes de Robin Hood. À onze heures, j'attaque mon grec moderne, avant de sombrer dans une sieste qui me conduira jusqu'à midi. Dehors, tout est blanc, et au déjeuner, ma mère me fait le récit du court trajet en voiture qu'elle a effectué. À dix-sept heures trente, je dois être chez mon élève, à un quart d'heure en voiture. C'est le crâne farci des conseils maternels et la peur au ventre que j'ai pris pour la première fois le volant sur les routes enneigées. Même pas mal! (Juste une belle onglée pour avoir gratté la neige du pare-brise sans gants.)

Mercredi

Il fait encore nuit quand je quitte la maison, et après avoir entendu crisser avec un plaisir non feint la neige sous mes pas, dans le jardin, je découvre avec stupeur que les trottoirs de la ville sont de véritables patinoires. Plus de peur que de mal, certes, mais tout de même. À Paris, la déception de voir le square de Cluny fermé « pour cause d'intempérie » me fait perdre le sourire. J'aurais tant aimé traverser le jardin aux simples poétiquement saupoudré de blanc!

Jeudi

Cette nuit, il n'a pas gelé. Mais la soupe glisse presque plus que les larges plaques de verglas. Ce que je n'aime pas avec la neige, c'est quand elle commence à fondre: on se dit que c'est fini pour l'année, et on n'est jamais sûr de la prochaine averse de flocons. Et l'herbe pointe son nez sous la couche de plus en plus fine, la terre répand ses traînées marronnasses sur la blancheur auparavant immaculée. On dit que la neige c'est pur, mais en réalité, elle l'est de façon tellement éphémère que je ne vois que les traces de pas, le sel, les ornières boueuses et les détritus. La neige, c'est beau lorsqu'elle tombe et couvre tout. Après, quand elle s'étiole lentement en une lente agonie, c'est triste.

6 janvier 2009

Retard

Pour essayer de combler les vides qui s'installent de plus en plus souvent sur ce blog, j'ai eu une bonne idée tout à l'heure: j'ai eu envie d'aller faire de belles photos dans la forêt, pendant que tout est blanc et gelé. Envie de me promener dans le silence étouffé de mes pas, dans le froid caressant de la neige. Et de vous faire partager tout ça. Malheureusement, il y a un obstacle à tous ces beaux projets, et cet obstacle s'appelle « retard dans mes révisions ».

Je suis censée avoir révisé toute ma stylistique latine et mes cours de grec moderne depuis le début de l'an dernier pour demain. Or, j'ai à peine entamé la liste de vocabulaire et les mots grecs ne rentrent décidément pas dans ma cervelle réfractaire. Certes, j'ai eu toutes les vacances pour travailler, mais vous savez ce que sont les vacances de Noël.

Hier, j'ai séché une heure et demi de cours, pour avoir le temps de travailler. Résultat des courses: j'ai mis deux heures et vingt minutes pour rentrer chez moi! (Il n'y a que la SNCF pour annoncer un incident incendie alors que toute la région est figée sous la neige et le verglas...) Alors quand je suis rentrée chez moi, après le dîner, je me suis dit qu'une pause s'imposait, avant d'attaquer les types de phrases chez les historiens latins.

robin

J'ai donc lancé le DVD de la série « Robin des Bois », version BBC. Seulement, au lieu de regarder un épisode, comme prévu, j'en ai regardé neuf. Alors forcément, à quatre heures du matin, il n'est plus temps de réviser. Mais c'est de la faute de la BBC aussi! On n'a pas idée de faire une série qui soit si bien! Et puis c'est Robin des Bois quoi...

Tout ça pour dire qu'au lieu de photos, vous aurez peut-être, un jour, un post sur Robin des Bois. De toute manière, il faut que je vous parle de tous ceux que je connais! Sur ce, je retourne à mes hypothétiques en grec moderne... en écoutant Simon & Garfunkel.

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