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Vous en parlerez à votre cheval...
7 juillet 2010

Administration: bataille sanglante et lutte acharnée

Premier cheval de bataille: la mutuelle. Déjà deux ans que je me dis qu'il faut que je change, deux ans que je me fais avoir par ces abrutis de la mutuelle étudiante qui effectuent les remboursements six mois sur douze et décrètent que tant qu'on n'a pas demandé par écrit la résiliation du contrat (avant le 30 juillet, s'il-vous-plaît), on est obligé d'adhérer à leur mutuelle merdique qui propose pour les lunettes – attention, tenez-vous bien – un forfait de 20€! On va aller loin avec ça. Aujourd'hui, j'ai pris les devants: je ne me ferai pas avoir un an de plus. Petite recherche sur internet. Je n'y connais pas grand chose, et mes parents ne me sont pas d'un grand secours dans ce domaine paperassier. Cet après-midi, un coup de fil. J'avais fait une demande de devis ce matin, je l'ai en quelques heures. J'explique les problèmes que j'ai eus avec mon ancienne mutuelle et en profite pour lui demander comment ça fonctionne. Forte de ces explications, je tape ma lettre de demande de résiliation de contrat. Je n'ai plus qu'à aller à la Poste chercher le recommandé adapté.

liste_documentsDeuxième angle d'attaque: l'université. Alors là, c'est carrément le carnage. Entre l'UFR de latin qui me réclame pour les inscriptions pédagogiques (c'est plutôt flatteur, cela dit), l'inscription en Master qui demande les photocopies des diplômes, et la demande de mon diplôme de Licence, j'ai dû éradiquer au moins la moitié d'une forêt! Heureusement, la responsable de l'UFR de latin est coulante et quand je lui ai dit que j'avais déjà donné les papiers l'an dernier, elle a accepté de photocopier les photocopies de mes documents (moi je pensais qu'elle pouvait bêtement les récupérer, mais apparemment c'est pas dans les mœurs...)! Quant aux inscriptions en Master, au début, ça a été d'une simplicité enfantine. J'ai obtenu en dix minutes la fameuse fiche rose que tout étudiant normalement constitué met deux semaines à obtenir, minimum. Un tour à l'ISHA, la bonne femme du bureau des Masters est au téléphone. Me voir poireauter n'a pas l'air de vouloir l'empêcher de se plaindre de la chaleur à sa correspondante. De guerre lasse, je vais voir notre chère secrétaire de Licence LFTI – sans doute la seule dans ce monde de fou qui soit gentille, conciliante et efficace! – qui me donne la fiche rose. Je la remplis. Le directeur de l'UFR est à côté, alors, pour que je n'aie pas à revenir chercher ma fiche, elle s'en va la faire signer. Et hop! L'affaire est dans le sac. Bon, c'est vrai que c'est plus facile dans ce Master tordu, parce qu'on n'a pas encore les sujets de mémoire, qui seront imposés à la rentrée. Alors ils contournent le truc. Et comme j'étais dans la bonne licence, j'ai une inscription de droit en ILGII, pas besoin de CV, de lettre de motivation ou d'entretien. Je n'ai plus maintenant qu'à faire le tri dans la liste des pièces à fournir et à aller à la poste pour acheter les trente-six enveloppes différentes timbrées à des tarifs différents.


Un jour, dans mes fantasmes de dictatrice-hyper-ordonnée (on y croit, hein?), je serai secrétaire en chef de la Sorbonne, et les enveloppes seront fournies par l'université, les adresses ne seront plus écrites à la main mais il existera des étiquettes autocollantes avec le nom et l'adresse de l'étudiant, et surtout, les documents seront numérisés, archivés, les services communiqueront entre eux, et les données seront centralisées! Plus besoin de fournir cinq photocopies du justificatif de JAPD, trois du diplôme de baccalauréat et quarante-douze des relevés de notes de toutes les années passées à la fac! Non mais.

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