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Vous en parlerez à votre cheval...

17 mars 2008

Je couine donc je suis

Où l'on apprend qu'Incitatus est en réalité une midinette âgée d'à peine 13ans

article sponsorisé par el Teckel

Il y a des week-ends, comme ça, où tout semble sourire. Emprunts multiples de bandes-dessinées à la bibliothèque, visite pour la deuxième fois au Salon du livre, sieste, lectures de livres pour les 11-16 ans, ballade à Saint-Denis... on voit le résultat d'un tel cocktail dans la discussion du soir avec le sponsor de cette note. Couineries par dizaines, découvertes, délires éhontés, rêves & fantasmes, déclarations enflammées. En vrac, quelques considérations hautement philosophiques de la soirée.

Oh_boy_- Ma lecture de Oh, boy! De Marie-Aude Murail samedi matin, entre 2 et 5h. Des sourires et beaucoup de larmes. Dire que ça faisait un an que ce livre attendait que je l'ouvrisse (admirez le subjonctif imparfait!), un an qu'el Teckel me l'avait prêté!

cponti- Claude Ponti est un dieu. Si si, vous avez bien lu: cet homme est un dieu. Et honte à celui qui ignore encore son nom! Aujourd'hui, un quart d'heure fut consacré au feuilletage des albums, dans le rayon 3-7 ans du stand de L'école des loisirs... si c'est pas de l'amour! Blaise, les poussins, les animaux et autres êtres étranges. Un monde entre merveilleux et cauchemar. Plein de poésie et de rêve. Même ma mère rêve de ces livres...

Tous_les_gar_ons_et_les_filles- « Tu seras un homme, mon fils, profiteroles et digestif. » Tous les garçons et les filles, de Jérôme Lambert. Lu en deux heures à peine, ce livre pour collégien fut à l'origine de de nombre de couinements midinettiens. Et identification maximale au héros. À tel point que j'aurais pu avoir écrit les lignes de certains passages moi-même. Impressionnant. Et couinesque. Obsession sur un col blanc et la nuque de celui qui est devant. « Je connaissais mon faible pour les cow-boys, mais là, ça se confirmait. » Et de là, visualiser les dantesques dessins d'Elvire de Cock.

Cow_boy
Elvire de Cock

il__tait_une_fois- J'adore les contes de fée. Surtout quand ils ont été revisités. Et qu'il y a un espèce de maître du conte qui a trop la classe. Personnage récurrent et vraiment réussi. Si certains contes sont moins bien que leur original (comme celui de La petite Sirène), d'autres en revanche donnent un intérêt nouveau à l'histoire (Le Chat botté notamment).

Soubi_3- Soubi, il a la classe cheveux longs – lunettes! (je vous assure, cet individu est un mâle...)

Soul_drop- Découverte de Soul Drop à la bibliothèque, alliant personnages louches, intrigue fantastico-policière et graphisme pas désagréable à regarder.

marie_basic_200- « Nils Hazard, veux-tu m'épouser? » El Teckel s'inquiète de sa future vie de famille. J'ai d'ailleurs consigné toutes les données compromettantes chez moi. Ainsi, quand elle sera riche et célèbre, et mariée à Nils Hazard, je me permettrai, avec mon esprit vil, de la faire chanter. Par pure jalousie. Malheureusement, je n'aurais pas besoin de ce procédé déshonnête parce que Nils Hazard n'existe pas est déjà fiancé.

- Savez-vous que les bébés dryades fument de la menthe sauvage?

La conclusion de cette conversation édifiante fut que nous avions beau avoir un comportement de collégienne, nous leur étions supérieures. Nous pratiquons la midinetterie haut-de-gamme. Et ce n'est pas donné à tout le monde!

Je midinette, nous midinettons.

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14 mars 2008

Des pieds et des mains

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photos réalisées dans le jardin de la villa Ephrussi 

13 mars 2008

Villa Ephrussi: les jardins

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13 mars 2008

Périple méditerranéen II

Villa Ephrussi de Rothschild

C'est lundi, jour du départ : nous nous rendons à Menton, en passant pas la côte. Un long trajet en voiture, longeant la mer, en passant par les grandes villes et les petites routes qui sinuent dans la montagne. Passage par Canne, la Promenade des Anglais. Je reconnais ce grand bâtiment sans élégance, que j'avais qualifié de parking l'an dernier, en khôlle de géographie : en réalité, cette bâtisse voit se dérouler un tapis rouge devant sa porte d'entrée. C'est le palais des festivals.

Nice, la Croisette. La mer calme est d'un beau bleu sombre. Nous déjeunons avant de reprendre la route. Première escale: le cap Ferrat et la villa Ephrussi de Rothschild.

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Maison rose, nichée sur cette partie du cap où l'on voit la mer des deux côté. Villa de collectionneuse, magnifique, bijou dans son écrin de verdure. Et les jardins sont encore plus beaux que la demeure elle-même. Sept jardins des plus agréables, dont l'espagnol, le japonnais, l'exotique, l'escalier d'eau... elle avait du goût la baronne Béatrice! La preuve: (cliquez sur les images pour les agrandir)

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12 mars 2008

Varium et mutabile*

Ou comment une bonne journée peut finir dans la morosité et une mauvaise avec le sourire.

PT_fluidite01Hier. Journée banale. Voire pas mal. Le cours de littérature médiévale fut intéressant. Et surtout, j'eus des nouvelles du Teckel et même la chance de le voir en chair et en os! Tout semblait aller bien, malgré la tempête qui faisait rage. Mais tout dérapa au moment où je décidai de quitter la douce chaleur du train deux stations plus tôt, parce que j'avais à faire. Poser mon CV à Gibert et quelques achats. Je marche, bravant la tornade. Un pressentiment m'assaille soudain: lundi, Gibert est fermé. Malgré tout, j'avance, pour vérifier. Et me retrouve plantée devant une porte fermée. Tant pis: j'ai des courses à faire. À 18h30, j'arrive devant la boutique. Heure de fermeture: 18h30. Ha. ha. ha. Rire jaune. Je retourne à la gare. Une heure de marche plus tard, j'étais de retour à la case départ, avec en prim' des problèmes de trains colossaux. Vingt minutes de retard chacun, ils ne désservaient même plus les gares intermédiaires mais uniquement les terminus – ou devrais-je dire termini. Bref. Une soirée très mauvaise, qui réussit à pourrir la journée entière.

lineaire_bomnia_aliveAujourd'hui. Problèmes de train et de métro dès le matin. Ça commence bien. Trois heures de sommeil, c'est trop peu: Morphée me fait de l'œil tout l'après-midi. Je décroche lors du déchiffrage des proclitiques sur les tablettes mycéniennes. Mais en dernière heure, je me ranime, sous l'effet du dialecte laconien et des san, koppa et autres lettres phéniciennes aujourd'hui disparues. Un coup de fil: je ronchonne. Mon élève ne comprendra-t-elle jamais que j'ai cours jusqu'à 19h le mardi? Finalement, le cour se termine et je décroche. Sa mère voudrait que je passe chez elle pour me donner du couscous qu'elle vient de faire. Par l'odeur alléchée je retrouve le sourire. Et m'en vais allègrement chez mon élève recueillir ce précieux présent. Que nous mangerons demain. Cerise sur le gâteau, le CD que j'avais commandé sur Amazon il y a un mois et demi est ARRIVE !

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* « Chose variable et changeante » (Virgile). Regardez donc dans les pages roses de votre Larousse.

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9 mars 2008

Martius imber*

medium_PluieUne veste, une écharpe et mes baskets: ma sœur et moi allons nous promener dans la forêt. Le ciel est gris est menaçant, mais nous comptons sur notre bonne étoile. Malheureusement, l'astre de bonne fortune fit la grève, ou bronzait sur quelque île du Pacifique. À peine à une dizaine de mètres de la maison, une fine bruine commence à tomber du ciel. Mais peu importe, nous continuons: il ne pleuvra pas plus.

Arrivées dans la forêt, les gouttes s'épaississent. L'humidité commence à remonter sur le jean. Ma vue se brouille: mes lunettes sont couvertes de buée. Peu à peu, les cheveux dégoulinent, la pluie nous coule le long du nez, puis du menton. Je sens que l'eau a percé la barrière de mes chaussures. Le pantalon colle aux cuisses. J'ai froid dans le dos. Mais nous continuons: au point où nous en sommes...

Les rares promeneurs que nous croisons ont un parapluie. Nous discutons toutes deux, de tout, de rien. Le temps passe, l'averse continue. Quand nous nous taisons, nous entendons le bruissement de a pluie sur les feuilles mortes, dans les sous-bois. Un peu comme sur le toit d'une tente. Ça a quelque chose de réconfortant.

Nous ressortons de la forêt et approchons de la forêt quand le soleil sort des nuages et nous inonde de ses rayons. L'ondée cesse. Un arc-en-ciel immense apparaît. Entier, chatoyant dans ses sept couleurs. Du rouge à l'indigo, les nuances triomphent du nuage noir, se découpent de façon étonnante sur le ciel obscur...

* pluie de mars

8 mars 2008

Périple méditerranéen I

Grasse – Gourdon

Je me souviens, quand j'étais petite, j'allais souvent chez ma grand-mère, dans le Sud. Et au printemps, on allait sur la côte, ou à Grasse, ville des parfumeurs. Cette année, j'ai voulu y retourner.

Fragonnard_2FragonnardGrasse n'a pas changé. Elle est comme dans mes souvenirs: ses rues tordues, ses côtes, toujours aussi angoissant en voiture. Il y a longtemps, j'avais visité la parfumerie Fragonard. Cette année, je  me suis contentée de saluer la statue de Fragonard, le peintre, sur la place.

Puis détour à Gourdon, village perché sur le roc, dans la montagne. Les voitures s'arrêtent en bas et c'est à pied que l'on accède aux ruelles minuscules. Le vent souffle. Marchands de savonnettes, de pains d'épice, de parfums, de souvenirs. Et un panorama unique. Malheureusement, le ciel est couvert et l'on ne voit pas la Corse. Dans les ruelles, les touristes sont rares: ce n'est pas la pleine saison. Le calme règne, et le vent siffle.

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Les Gorges du Loup, sous la Confiserie Florian

En passant, on s'arrête à la confiserie Florian. Dans l'usine, fruits confits, bonbons, chocolats et autres douceurs emplissent l'atmosphère de leur suave parfum. Dans la boutique, un étal est réservé à la violette: c'est sa fête, paraît-il!

Une journée dans le pays chaotique du Var, ou des Alpes Maritimes, on ne sait jamais vraiment. Les montagnes sont vertes: ce n'est pas encore l'été, et en cette saison, le temps est clément avec la végétation. Un vrai bonheur!

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Les rues de Grasse

7 mars 2008

De retour

Après une semaine en vadrouille dans le Var, puis sur la Côte d'Azur, sous le soleil, je suis de retour! Mais le trajet fut rude: quatre heures et demi dans le TGV, juste à côté de mômes hauts comme trois pommes, qui n'ont pas cessé une seule minute de couiner, piailler, geindre et j'en passe! Je suis sortie du train avec les oreilles qui bourdonnaient. Après cela, métro et train. Plus de gamins, mais des poufs jacassantes pendues au portable. A baffer! Puis le train bis, avec un bébé pleureur sur toute la durée du trajet. Puis le bus, encore en grève trois semaines après le début du mouvement social: c'est qu'ils feraient de la concurrence à la SNCF dites donc! Et là, dans le hall sous-terrain résonnant, une petite fille qui n'a pas cessé de jacter, malgré les "chhhht" répétés de sa mère. Et le bus qui arrive vingt minutes en retard... A la maison, j'avais la tête comme une citrouille! Et mon frère qui m'accueille si gentiment: "Tu es déjà là?"
J'veux retourner au soleeeeeeeeil!
Mais bientôt, des photos exclusives et le récit de mes découvertes... quand j'aurai le courage ^^

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Les mimosas sont en fleur...

6 mars 2008

Sages propos de Théophraste

"Cicéron, dans le troisième livres des Tusculanes, dit que Théophraste mourant se plaignit de la nature, de ce qu'elle avait accordé aux cerfs et aux corneilles une vie si longue et qui leur est si inutile, lorsqu'elle n'avait donné aux hommes qu'une vie très courte, bien qu'il leur importe si fort de vivre longtemps; que si l'âge des hommes eût pu s'étendre à un plus grand nombre d'années, il serait arrivé que leur vie aurait été cultivée par une doctrine universelle, et qu'il n'y aurait eu dans le monde ni art ni science qui n'eût atteint sa perfection. Et saint Jérôme, dans l'endroit déjà cité, assure que Théophraste, à l'âge de cent sept ans, frappé de la maladie dont il mourut, regretta de sortir de la vie dans un temps où il ne faisait que commencer à être sage." (La Bruyère)

Ceci est le thème que j'ai eu à rendre avant les vacances... Discours indirect bonjour!

4 mars 2008

XIX

Je ne suis pas là dear Teckel, encore une fois. Mais sache que je pense à toi quand même, et que ton anniversaire, nous le fêterons dignement à mon retour, parce que tu le mérites!
Ô reine du dessin en marge de cours, déesse du clavier édenté, duchesse du portable ralenti et cuisinière royale de ton Royaume, en ce merveilleux jour, je te souhaite un très joyeux anniversaire!
Sak_
Ginko et le Prince Thomas (qui ne m'appartiennent pas) boivent le saké dans la forêt...

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