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Vous en parlerez à votre cheval...
9 mars 2008

Martius imber*

medium_PluieUne veste, une écharpe et mes baskets: ma sœur et moi allons nous promener dans la forêt. Le ciel est gris est menaçant, mais nous comptons sur notre bonne étoile. Malheureusement, l'astre de bonne fortune fit la grève, ou bronzait sur quelque île du Pacifique. À peine à une dizaine de mètres de la maison, une fine bruine commence à tomber du ciel. Mais peu importe, nous continuons: il ne pleuvra pas plus.

Arrivées dans la forêt, les gouttes s'épaississent. L'humidité commence à remonter sur le jean. Ma vue se brouille: mes lunettes sont couvertes de buée. Peu à peu, les cheveux dégoulinent, la pluie nous coule le long du nez, puis du menton. Je sens que l'eau a percé la barrière de mes chaussures. Le pantalon colle aux cuisses. J'ai froid dans le dos. Mais nous continuons: au point où nous en sommes...

Les rares promeneurs que nous croisons ont un parapluie. Nous discutons toutes deux, de tout, de rien. Le temps passe, l'averse continue. Quand nous nous taisons, nous entendons le bruissement de a pluie sur les feuilles mortes, dans les sous-bois. Un peu comme sur le toit d'une tente. Ça a quelque chose de réconfortant.

Nous ressortons de la forêt et approchons de la forêt quand le soleil sort des nuages et nous inonde de ses rayons. L'ondée cesse. Un arc-en-ciel immense apparaît. Entier, chatoyant dans ses sept couleurs. Du rouge à l'indigo, les nuances triomphent du nuage noir, se découpent de façon étonnante sur le ciel obscur...

* pluie de mars

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