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Vous en parlerez à votre cheval...
deprim'
21 mars 2011

Concentration

Mon esprit bat la campagne. Ma motivation s'est fait la malle.

Pendant deux semaines, angoisse permanente, peur au ventre. Tenter de réconforter sans y parvenir. Se sentir complètement impuissante et démunie. S'énerver et crier, un peu. Tenter de secouer, sans être certaine du résultat.

Puis le retour à la normale. Apaisement. Moins de pleurs. Mais comme si le courage m'avait quittée avec l'angoisse. Une sorte de vide.

Je n'ai plus envie de me lever le matin. Plus envie de préparer mes cours. Plus envie d'aller à la fac. La semaine dernière, j'ai assisté à deux heures de cours. Deux malheureuses heures. Sur seize. Je n'ai pas rattrapé. Pas encore.

Je m'enfonce dans mon retard, et je n'ai pourtant pas envie. L'urgence elle-même ne parvient plus à m'aiguillonner.

Je viens de passer deux heures sur mon cours de sémantique cognitive. J'ai écrit deux pages.

Je songe avec une peur croissante au cours de C++, que je n'ai pas rattrapé, auquel je ne comprends rien. Je ressasse ce que je dois faire pour vendredi, afin de ne pas arriver les mains vides devant mes directeurs de mémoire, sans pour autant parvenir à m'y mettre.

J'ai juste envie de lire. De lire. De me perdre dans des romans d'aventures. De perdre mon temps devant des séries à l'eau de rose, pour oublier le reste du monde. De regarder le soleil s'émietter dans les arbres.

D'attendre.

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18 mars 2011

Coffee Prince - 커피프린스 1호점

Ce titre, je l'avais déjà entendu il y a longemps, à l'époque où je passais des heures sur youtube à cause des Super Junior. Alors j'avais vu une parodie de Coffe Prince. Mais comme j'ignorais jusqu'à l'existence de séries en Corée, je n'y avais rien compris.

Coffee_Prince

L'autre jour, quand j'ai vu dans la filmographie de Kim Jae-Wook (김재욱) qu'il y avait Coffee Prince, j'ai à peine hésité avant d'aller satisfaire ma curiosité. Il m'a fallu pas mal de temps avant de trouver les épisodes, mais en fin de compte, j'ai pu regarder cette série, qui m'a grandement remonté le moral alors que je déprimais et angoissais depuis deux semaines.

Coffee_Prince_2

Le carré amoureux.

Ce n'est pas compliqué, Coffee Prince est une comédie romantique. Comédie effectivement : les personnages sont tous plus ou moins crétins, handicapés du sentiment en puissance et ont un don particulier pour se fourrer dans des situations tordues. Romantique, oui, aussi : deux histoires de coeur entremêlées, sans compter les personnages secondaires, des malentendus, des crises de jalousie. J'ai souri bêtement pendant les dix-sept épisodes. Un sourire bien niais accroché aux lèvres, le coeur léer pendant ces quelques heures, la bonne humeur retrouvée le temps d'un week-end.

Coffee_Prince_1

Yoon Eun-Hye dans le rôle de Eun-Chan. Elle est troooop chou!

Pour l'histoire, elle est tordue. Mais grosso-modo, Eun-Chan est une jeune fille qui s'est retrouvée à la tête de sa famille quand son père est mort, et elle travaille d'arrache-pied pour nourrir sa mère et sa soeur. C'est un tel garçon manqué que beaucoup la prennent pour un homme au premier abord. Bien sûr, pour persister dans son erreur pendant plusieurs mois en la côtoyant tous les jours, il faut vraiment être abruti. Mais c'est ce qui arrive à Han Kyul. Lorsqu'il tombe amoureux d'elle - qu'il prend pour "lui" - il se pose plein de questions. Entre temps, il a été obligé de relancer un café qui menaçait la ruine. Dans le café restauré, trois garçons, Eun Chan (le quatrième en quelque sorte), le cafetier et Han Kyul le manager. C'est avec cette joyeuse troupe que les épisodes défilent.

Coffee_Prince_3 Coffee_Prince_4 Coffee_Prince_5

Pas de vrai méchant dans l'histoire, et c'est sans cette particularité qui donne le sourire à tout instant. Chaque personnage a sa part d'ombre mais n'est jamais véritablement méchant. Du coup, pas d'inquiétude, on peu rire franchement.

Un drama que je recommande à tous les dépressifs de la planète, et à quiconque se sent le vague à l'âme.

12 mars 2011

Ce n'est pas si long...

... six jours d'absence.

J'en ai profité pour commencer mon mémoire (on peut même voir quelques bribes de mon travail ici - mais je vous préviens, ce n'est guère intéressant pour l'instant).

J'en ai profité pour finir Goong (un post est à venir, bientôt).

J'en ai profité pour regarder l'épisode 7 de Skins (et même qu'il y a du Shakespeare dedans). C'est fou comme la B.O. de cette série est bien !

Les soucis m'assaillaient comme une nuée de chauves-souris autour de ma tête. À tel point que j'en ai oublié les conseils de classe, qui se tenaient la semaine dernière.

Se lever le matin relevait de l'automatisme. Si j'avais commencé à penser, alors je n'aurais plus voulu me lever. Jamais. Rester enfouie dans la chaleur duveteuse de ma couette.

Ce n'est qu'avec les rayons du soleil léger que j'ouvrais les yeux. Afin de me réveiller et d'alléger mes épaules, C.N. Blue.




5 janvier 2011

Ennui

Encore deux heures de cours. Je m'ennuie. Je suis fatiguée. Et j'ai des milliards de choses à faire, dont trois projets à rendre pour demain. Évidemment, je ne les ai pas commencés, sinon ce serait trop facile.

J'ai la tête qui va exploser, je ne peux plus respirer. Ma crève qui semblait s'achever avec les vacances est repartie de plus belle. Je suis épuisée. Mes nuits sont peuplées de cauchemars, mes pensées rongées par l'angoisse.

Je n'ai pas le temps de voir venir. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps.

Vivement les partiels !

8 novembre 2010

Dégoût

Je me sens malade. Je n'ai pas mal au crâne, ni même à la gorge. Non, je me sens nauséeuse. Il me donne envie de vomir.

Il a une façon de penser et d'exprimer les choses – ou de ne pas les exprimer – qui me donnent juste envie de croire qu'il n'est pas celui que je connais. Que l'homme dans lequel j'ai cru si longtemps, que la personne en qui j'ai eu confiance et dont j'ai été fière toutes ces années n'est pas celui qui aujourd'hui se croit tout permis sous le seul prétexte que ça lui fait plaisir.

Il pense que sa femme et ses enfants, ce n'est pas pareil. Drôle de définition et de conception de la famille. Parce que selon lui la famille, ce n'est pas un tout*?

Qu'un homme de son âge se défausse ainsi de ses responsabilités, qu'il renie aussi facilement un engagement pris il y a vingt-cinq ans, ça ne me donne pas envie de croire en l'humanité. Que les hommes soient capables de telles bassesses, alors qu'un enfant qui fait la même chose est puni, est tout simplement impensable.

L'homme est barbare. La civilisation n'est qu'un vernis trop vite gratté. L'homme est un égoïste. La société n'est qu'un leurre, où chacun se lorgne, attendant que l'opposant attaque le premier. Chacun défend son « bonheur », mais à quel prix!

Il y a des jours où l'humanité est laide. Hideuse. Et lui est un des éléments de cet ensemble le plus en-dessous de tout.

Il fait pitié.


* Ce n'est pas aux homosexuels qu'il faudrait interdire le mariage, c'est aux gens comme lui.

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9 août 2010

Il y a des jours avec et des jours sans

Des jours où l'espoir est là, au fond de l'estomac - je pourrais dire du cœur, mais ce n'est pas là qu'il dort, apaisant - et où il incite au calme. Il susurre qu'il ne sert à rien d'y penser pour le moment, que ce n'est qu'une mauvaise passe, que tout finira par s'arranger.

Des jours, il s'en va, et l'obscurité prend sa place. On broie du noir, on ne voit plus, on se noie d'angoisse. Les larmes sont prêtes à surgir. Pour cela, il suffit d'une simple inflexion dans la voix maternelle. Une simple nuance, et l'on sait ce qu'il en est. La savoir sur la route du retour dans cet état me ronge d'inquiétude.

Mais quel crétin! Quel con! Quel salopard! Je pensais avoir été trop bien élevée par ma mère pour me sentir le droit de l'insulter. Mais là c'est trop. L'espoir m'habitait depuis trop longtemps. Plus d'une semaine de paix et d'apaisement, et le voilà qui fout tout en l'air.

Jusque-là, je ne le jugeais pas et l'aimais toujours autant. Mais je sens qu'il a trop tiré sur la ficelle. S'il s'excuse, je verrai à lui pardonner. Là, je n'ai plus envie de le voir. Je ne le juge pas. Je le méprise. J'ai honte pour lui. Il fait pitié. Dire qu'il pensait que ça n'avait rien changé à la relation qu'il a avec ses enfants! Mais quel imbécile!

J'espère que ma mère ne sera pas trop à ramasser à la petite cuiller, je n'ai plus d'énergie.

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