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Vous en parlerez à votre cheval...
9 août 2010

Il y a des jours avec et des jours sans

Des jours où l'espoir est là, au fond de l'estomac - je pourrais dire du cœur, mais ce n'est pas là qu'il dort, apaisant - et où il incite au calme. Il susurre qu'il ne sert à rien d'y penser pour le moment, que ce n'est qu'une mauvaise passe, que tout finira par s'arranger.

Des jours, il s'en va, et l'obscurité prend sa place. On broie du noir, on ne voit plus, on se noie d'angoisse. Les larmes sont prêtes à surgir. Pour cela, il suffit d'une simple inflexion dans la voix maternelle. Une simple nuance, et l'on sait ce qu'il en est. La savoir sur la route du retour dans cet état me ronge d'inquiétude.

Mais quel crétin! Quel con! Quel salopard! Je pensais avoir été trop bien élevée par ma mère pour me sentir le droit de l'insulter. Mais là c'est trop. L'espoir m'habitait depuis trop longtemps. Plus d'une semaine de paix et d'apaisement, et le voilà qui fout tout en l'air.

Jusque-là, je ne le jugeais pas et l'aimais toujours autant. Mais je sens qu'il a trop tiré sur la ficelle. S'il s'excuse, je verrai à lui pardonner. Là, je n'ai plus envie de le voir. Je ne le juge pas. Je le méprise. J'ai honte pour lui. Il fait pitié. Dire qu'il pensait que ça n'avait rien changé à la relation qu'il a avec ses enfants! Mais quel imbécile!

J'espère que ma mère ne sera pas trop à ramasser à la petite cuiller, je n'ai plus d'énergie.

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