Nouvelle marotte
La série a déjà deux ans, mais je ne suis pas à ça prêt. Découverte à la télé la semaine dernière, quatre épisodes d'un coup, j'ai eu du mal à m'arrêter. Finalement, la fin de la première saison va m'apporter un répit d'un jour ou deux, j'espère.
Alex et la fameuse Nikita
Tirée du film, que j'ai envie mais pas encore eu l'occasion de voir, Nikita a tous les ingrédients pour me plaire. Espionnage, intrigues intriquées et tordues, trahisons, retournages de veste à la pelle, on ne sait plus qui est avec qui, complots et machinations politiques, et beaucoup d'action (les anglophones emploieraient volontier le mot si délicat de "mind fuck" à ce sujet, mais je suis trop sophistiquée pour ça). Et des personnages féminins forts. Ce n'est pas compliqué : les deux personnages centraux sont des femmes et le plus terrifiant des personnages (les psychologues sont effrayants quand ils œuvrent « pour le mal ») est une femme. Les hommes, en comparaison, semblent plus effacés, mais ce n'est qu'une vue de l'esprit. J'ai une affection toute particulière pour le hacker-geek-génial.
En haut à gauche, Michael, un méchant-gentil-loyal-on-ne-sait-pas-envers-qui.
A sa droite, Birkhoff, mon geek préféré.
En bas à gauche, Amanda la psy traumatisante et très bizarre et détestable.
Enfin, Ryan, des renseignements à la CIA (il en fallait bien un).
Par contre, le doublage français n'a pas eu l'heur de vouloir laisser les intrigues internationales en multilingue : déjà que l'anglais a tendance à être parlé aussi facilement en Ouzbékistan qu'au fin fond de la Sibérie dans la VO, mais quand même les morceaux sous-titrés anglais sont doublés, ça devient ridicule (sans doute est-ce la faute au torrent, mais chut, faut pas le dire) ! C'est dommage, les complications linguistiques sont toujours tout-à-fait fascinantes dans les films d'espionnage. En dehors de ces détails, les voix françaises sont plutôt réussies, ce qui n'est pas souvent le cas.
En attendant, j'ai synthétisé cinq seconde de voix (clic clic pour écouter), et fait des arbres syntaxiques de ouf !