L'heure des poules
Couchée hier avec la volaille, ce matin, quatre heures, j'étais éveillée et prête à travailler.
Le silence dans l'immeuble, seuls mes pas sur le parquet craquant troublent la quiétude nocturne. La fenêtre est ouverte, mais pas un bruit dehors.
Peu à peu, les minutes puis les heures passent, le quotidien s'éveille. Six heures à peine passées, le ciel se teinte de rose et d'orangé. Le soleil semble se lever, là-bas, derrirèe mon horizon bouché par un immeuble trop grand.
Mon travail a peu avancé, mais j'ai l'esprit tranquille : j'ai récupéré mes corpus pour travailler. Ovide, Les Métamorphoses, pour la traduction automatique, et la revue TAL 2011 pour l'extraction sémantique.
Installation de programmes, lecture de cours en ligne, déchiffrage de probabilités, parcours d'arbres XML. Mon esprit s'embrouille un peu. Deux bols de caféines plus tard, je me rends compte qu'il est déjà l'heure de partir au boulot.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. J'aime ce dicton.