Boys over flowers - 꽃보다 남자
Et ouais, encore une comédie romantique. Encore de la guimauve, encore de l'eau de rose. Une pâtisserie bien lourde et très sucrée. Digeste malgré tout - les vingt-cinq épisodes se laissent regarder sans trop de difficulté.
Rien d'extraordianire. Beaucoup de clichés. (Un peu trop à mon goût... parfois, je me demande quelles sont les proportions de parodie et de sérieux là-dedans. Malheureusement, quand je lis les commentaires de certaines fangirls, je me rends compte avec horreur qu'elles trouvent ces niaiseries mignonnes et qu'elles rêvent de vivre la même chose. Bref, fermons la parenthèse.)
Effrayant, n'est-ce pas?
Le personnage central, une fille issu du peuple et dont la famille a quelques problèmes d'argent (problème récurrent dans les comédies romantiques, j'ai l'impression), entre au lycée le plus coté du pays, réservé à l'élite (financière). (Pour connaître les détails, regardez la série ou allez voir sur dramawiki.) Là elle fait la connaissance du F4, quatre garçons hyper-méga-populaires et qui font régner un peu la terreur sur les autres (avis personnel). Evidemment, elle n'a pas la langue dans sa poche et très vite elle devient la cible privilégiée du bizutage lancé par le leader du groupe. Et évidemment, il va tomber amoureux d'elle. Et évidemment elle va tomber amoureuse de lui.
Le F4 : de gauche à droite, le potier mondialement reconnu, le fils d'un chef de la mafia locale, l'héritier de la plus grosse firme du pays (ses boucles sont très très bizarres) et le musicien (violon, pianon... tout y passe) petit-fils de l'ancien président. En gros, ce sont des clichés ambulants.
Sauf que - au début tout du moins - les ficelles classiques du triangle/carré amoureux sont floues. On se sait pas qui elle va épouser à la fin. L'amour-at-first-sight ne correspond pas au futur-mari, l'amoureux-transi en aime une autre, pas de fille jalouse (du moins dans le schéma amoureux) en vue... Voilà qui déstabilise! Il faut bien qu'il y ait quelques points positifs.
Premier amour, meilleur ami, âme-soeur. Le pouvoir des lunettes.
En fin de compte, l'amoureux transi se révèle un ami parfait, le petit ami un crétin fini. La fille qui avait un caractère plutôt intéressant au début, devient une pleureuse hors-paire dans la seconde partie de la série. Et il y a les autres amis, toujours présents, plutôt chouettes dans leur relation d'amitié, ainsi que la soeur, personnage classe et charismatique, qui fait s'nevoler toute once d'angst dès qu'elle entre en scène (le genre de personnage dont on sait qu'il peut tout régler, même dans les situations les plus désespérées). Malheureusement, trop d'intrigues secondaires restent irrésolues à la fin, tandis que des personnages de dernière minute apparaissent trop rapidement pour être crédibles. Et un ou deux personnages auraient mérité d'être un peu plus creusés.
La grande soeur.
Conclusion : pas extraordinaire, mais toujours mieux que Fullhouse.