Hero
Ces derniers jours, j'ai regardé une nouvelle série coréenne, la plus récente dans la filmographie de Lee Jun-Ki. Pourtant, je n'avais pas de révisions... Peut-être était-ce l'effet de l'attente des résultats? Peu importe, j'ai donc découvert Hero.
Présentée comme une comédie, avec comme à chaque fois un résumé qui ne résume pas vraiment l'intrigue, passés les cinq premiers épisodes, je n'ai plus compris pourquoi ils appelaient ça une « comedy » sur le site.
Certes, quiproquos, malentendus, gags et situations burlesques peuplent les premiers épisodes, mais bien vite, une sombre histoire de meurtre, de manipulation politique, de mensonge vient entacher cette atmosphère légère.
Les méchants au pouvoir, les gentils sans un rond, un peu caricatural tout ça. Mais peu importe, j'ai accroché à l'hameçon. Et au milieu de tout ça, un personnage trouble, dont on ne sait pas où il veut en venir. Il ne s'agit même pas du personnage principal.
Une histoire qui prend pour décors le milieu médiatique et pour protagoniste un reporter entêté (Lee Jun-Ki joue aussi bien le parfait abruti que l'homme blessé par un lourd passé). Autour de lui gravitent une équipe de reporters soudée, une équipe de police unie, et le reste du monde, qui refusent de les entendre.
Deux mouvements dans l'intrigue : d'abord on réveille une vieille histoire et on révèle une vérité enfouie. Puis on assiste à un bras de fer (éprouvant pour les nerfs du téléspectateur) entre deux journalistes, deux directeurs, deux journaux. Un bras de fer musclé en pouvoir et vérité.
Rien que pour la fin qui fait sourire bêtement et pour les scènes choupinous qui émaillent les épisodes, ça valait le coup.