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Vous en parlerez à votre cheval...
29 novembre 2010

Cure de Jouvence - part one

Des souvenirs d'enfance, plus ou moins identifiés, gravitent encore dans ma mémoire. Des morceaux de contes, associés à des lieux, à certaines personnes, à des circonstances. L'histoire de la princesse enfermée dans une tour, cette princesse aux cheveux interminables, reste associée à ces fiches rangées dans une boîte, que la voisine de ma grand-mère, dans le midi, nous avait offertes, à ma sœur et moi. J'ai oublié son nom, mais me souviens de l'histoire.

tangled_rapunzel_disney

Et surtout, le plaisir de voir un film d'animation où on rit, on pleure (personne ne se moque: oui j'ai pleuré devant Raiponce), où on retrouve son âme d'enfant. Une espèce d'entrain de gamine m'a saisie quand je suis sortie de la salle. Sans doute l'esprit pas trop sérieux, le graphisme magnifique (n'ayons pas peur des mots) et les personnages tous plus réussis les uns que les autres m'ont-il permis d'apprécier le film avec un regard moins critique et d'oublier rapidement les chansons cucul-la-praline et la musique peu originale.

rapunzel_5

Pour revenir sur le graphisme, je veux préciser qu'il est vraiment réussi. Certes, il n'est pas follement original, mais on retrouve la beauté des décors que l'on attend d'un vrai conte de fées: cascades, clairières semées de fleurs, arbres millénaires, ville au château immense. Quant aux personnages, ils sont tous beaux. Même les méchants ont quelque chose de très réaliste dans leur démarche (les deux frères roux sont particulièrement frappants). (Et Flynn ressemble au copain de ma sœur... c'est étrange comme impression.)

Raiponce

S'il ne reste pas vraiment de répliques cultes, on retiendra néanmoins les références multiples tant aux autres histoires déjà traitées par Disney qu'à de grands classiques du cinéma. L'anti-héros boulet mais attachant, prénommé Flynn, et dont la tête est placardé partout dans la forêt, n'est pas sans rappeler Erol Flynn dans son rôle de Robin des Bois. Sa séance de chapardage avec envol sur les toits fait penser à Aladdin, la sorcière a des airs de Reine de Blanche-Neige, Raiponce une touche de Princesse Aurore et de Cendrillon, l'auberge du Canard Boîteux, des accents de tavernes maintes fois entendus. Mais tout est pris en décalé, ou est souligné, et pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai eu l'impression que les studios Disney avaient appris le sens d'« autodérision ».

Tangled_Disney_550x289

Flynn s'appelle en fait Eugène: on était fait pour s'entendre lui et moi. Le cheval qui se prend pour un chien de chasse – scènes hilarantes à l'appui – n'a d'autre nom que Maximus!

Et puis, l'histoire commence sur une larme de soleil, poésie depuis trop longtemps délaissée par les créateurs de dessins animés, enfin remise au goût du jour.

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Commentaires
I
Oh faites excuse! J'ai oublié Pascal, le caméléon retord et susceptible!<br /> Il faut reconnaître qu'avec son nom, il vient finir de panacher la variété et l'originalité de la gamme dans le film! (Je suis malgré tout navrée : je préfère Maximus... sans doute la fibre familiale ^^)
Y
Et tu as oublié le sublissime caméléon Pascal !!!!!
I
Ah c'est malin! Ah, bah c'est malin! (Et dire que par la suite, c'est le jeune homme qui est à poêle... Où va le monde, si même les valeurs de Disney disparaissent!)
D
ô tempora, ô maurice. C'est bien la première fois que, dans un Walt Disney, on voit une jeune femme à poêle.
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