ΤΑ ΖΩΑ ΤΡΕΧΕΙ
À droite, j'ai l'œil d'un lapin russe: blanc, cerné de rouge, cave.
À gauche, j'ai l'œil d'un lapin albinos: rouge, gonflé.
Le tout souligné d'un merveilleux dégradé livide à violet en passant par le mauve. Et juste en dessous, deux pommettes rouges. À force de renifler, se moucher, pleurer, on a les pommettes rouges.
Je cumule conjonctivite – que je n'avais pas eu depuis au moins quinze ans! – et toux bizarre qui donne une voix d'adolescent en pleine mue, « super sexy » aurait dit D. en se moquant.
Mais se moquer, ce n'est pas charitable. Surtout qu'aujourd'hui, j'ai eu mon premier cours – ben oui, j'ai trouvé des cours de soutien – et que j'avais la voix d'un ogre. M'enfin, il n'a pas eu peur, c'est déjà ça. (Surtout qu'un ogre avec un œil de lapin albinos, ça a de quoi faire peur!)
Et depuis que je suis rentrée chez moi, je n'arrive pas à faire stopper cette quinte de toux qui me vrille l'estomac et les abdominaux – et oui, ce muscle existe chez moi aussi! Incroyable n'est-ce pas? – et me déchire la gorge.
Bref. Tout ça pour dire que c'est pas trop la forme en ce moment.
Ce post ne servait à rien. Sinon à écrire. Pour retarder le moment où je vais devoir recopier Salluste.
Au fait, Salluste, c'est difficile, mais qu'est-ce que c'est bien!
Et puis, la concision et l'élision, une fois qu'on a trouvé
la traduction sur internet (en plus c'était une
traduction de Racine) le truc, c'est facile!