Emptiness
Samedi, dimanche, lundi, trois jours à réviser des cours d'ancien français entre deux épisodes de Daria. Lexicologie et sémantique, emprunt et dérivation, passé simple et subjonctif, ber-baron et andui. Mardi, je suis partie vers midi de chez moi, pas vraiment prête pour l'épreuve, mais n'ayant pas vraiment réalisé non plus. Je suis ressortie à la fin de l'épreuve, j'ai rendu ma copie, j'ai écrit des choses sur « Le pronom sujet dans le texte », j'ai traduit cet extrait du Roman de Brut par Wace. Je suis rentrée chez moi.
Ce matin, je me suis tirée du lit, et ma matinée fut passée sur mon pécé, à essayer d'adopter la fonction d'OpenOffice intitulée « insérer une formule ». Une fois ma feuille d'exercices réalisée pour mon élève, j'ai effectué toutes ces opérations. Additions, soustractions, multiplications et divisions de fractions. Je suis rentrée de mon cours.
Depuis ce matin, je me sens vide. Je ne sais si ce sont les fractions qui m'ont retiré mes envies et mes projets, mais je suis fatiguée. Et angoissée. Angoissée, parce que l'épreuve de grec approche. Et l'épreuve de grec est celle que je redoute parmi toutes. Elle m'effraie, et je ne sais pas pourquoi. Un peu comme si c'était l'épreuve de force de ces partiels ridicules (quatre épreuves pour un semestre, c'est ridicule). C'est l'épreuve de quatre heures et demi, celle qu'il ne faut pas rater, parce que le grec, pour la plupart, c'est la discipline des lettres classiques.
Plus le temps passe, et plus j'aime le latin. Allez savoir pourquoi. Le grec m'angoisse et me vide l'esprit. Le latin me rappelle pourquoi je fais ce que je fais. Point.
[Pour terminer sur une note plus joyeuse, j'ai envie de scander: Le Latin, c'est le Bien!]