Les spammeurs travaillent-ils le dimanche?
Tout commença mercredi dernier: fière et heureuse, en toute innocence, je postai mon premier vrai message sur mon site et vous en avisai poliment sur mon blog. Le lendemain, curieuse, j'allai voir si par le plus grand des hasards la journée ne m'avait pas apporté quelque commentaire. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu'un certain « xokeTZDxsdzdY » avait laissé un commentaire sur « Ode to boy ». Intriguée par l'incongruité – j'aime ce mot – du pseudonyme, je m'en fus le lire immédiatement. Et je vis alors trois essais de liens ratés, avec différentes balises. J'en déduisis qu'un imbécile avait essayé de voir s'il n'y avait pas quelque faille dans mes scripts, mais qu'il avait lamentablement échoué dans sa quête. Forte de cette constatation, je supprimai ce commentaire inutile et fermai la page.
Le lendemain, de même, je me rendis sur mon site. Et là, trois commentaires sur « Ode to boy », laissés par trois improbables suites alphabétiques. Des commentaires sans queue ni tête, avec des liens directs vers des sites pornos. J'étais ravie et découvrais du même coup ce que l'on appelle spam. Et le même scenario se reproduisit tous les jours avec un nombre un peu plus important de commentaires. Quelques recherches plus tard, j'appris que free avait pour habitude de supprimer les site dont les bases de données étaient infestées de spams. J'eus peur pour mon beau site, à qui j'avais consacré tant de nuits et d'amour.
Mais la question que je me posais au début de cette note vient du fait qu'aujourd'hui, rien. Je suis soulagée d'un côté, mais inquiète de l'autre: est-ce le calme avant la tempête? Y en aura-t-il cinquante demain? Ou est-ce vraiment fini? Je vous avouerai que je n'ai pas de réponse à cette question, et que je verrai bien demain. Quoi qu'il en soit, si ces connards (passez-moi l'expression, mais je n'ai pas d'autres mots) remettent les pieds chez moi, je serai obligée de supprimer les pages de commentaires, en attendant de trouver des protections dignes de ce nom...