Amphithéâtre
Après la découverte des salles non chauffées, des salles trop petites, des salles qui résonnent, aujourd'hui j'ai testé pour vous... l'amphithéâtre! Mais attention, pas n'importe quels amphithéâtres: Guizot et Richelieu, de la Sorbonne, s'il-vous-plaît.
Tout d'abord, j'ai découvert qu'amphithéâtre rimait avec inconfort le plus total. Ma foi, Guizot passe encore: les place accolées deux à deux, la tablette de vingt centimètre de large pour poser copies doubles, trieurs, pochettes et trousse. On fait plus pratique. Et puis, au bout d'une heure, votre postérieur est en souffrance. Mais votre torture est trop douce: après cela, vous enchaînez avec une heure à Richelieu.
Et là, c'est le drame. Pas de tablette du tout, des bancs étroits qui font encore plus mal aux fesses si possible. Et au bout d'une heure pliés sur vos genoux, vous avez le dos en compote. Sans compter qu'à quatre-vingt dans un amphi de six cents personnes, on est un peu ridicule.
Cela dit, l'endroit n'en reste pas moins impressionnant avec ses rangées de bancs sinueuses, ses dorures, ses peintures, et son Richelieu, majestueux, imposant, de marbre.