Rentrée
Demain, c'est la rentrée. Enfin.
Je n'en pouvais plus d'attendre, de ne rien avoir à faire. En réalité, il y a des choses que j'aurais dû faire, mais à force d'inactivité, on oublie de les faire. Je n'ai pas appris mon aoriste de grec moderne pour jeudi, je n'ai lu ni Tacite ni Plutarque. J'aurais pu relire mes conjugaisons grecs, ma syntaxe latine. Mais non.
Au lieu de ça, j'ai fait un peu de tri, ici, sur ce blog. Enfin, pas encore, mais ça va venir. D'ici quelques jours, toutes mes notes d'hypokhâgne vont disparaître. Enfin, pas vraiment. Je suis en train de les faire migrer sur un autre blog, ouvert juste pour l'année d'hypokhâgne. Pourquoi? Parce qu'elle y seront mieux, entre parenthèses. Ce n'est pas comme si cette année n'avait pas été à part. Elle mérite un blog rien que pour elle. Un blog, parce que je n'avais pas le temps de scripter une page rien que pour ça. Peut-être un jour... Pour l'instant, c'est sur HYPALLAGE que ça se passe.
Mes affaires pour demain sont presque prêtes. Il ne faudra pas que j'oublie de faire mon pic-nique: à force de vacances, j'ai perdu mes habitudes. C'est étrange, quand on rentre un mois après tout le monde, on n'a pas l'impression que c'est une vraie rentrée. Avec le temps, il n'y a plus à la maison cette effervescence qui régnait les veilles de rentrée, avant.
Il est presque onze heures, je n'ai pas vraiment envie d'aller me coucher, et n'ai qu'une peur: oublier que j'ai mes premiers cours demain. Pourtant, j'ai programmé mon réveil: il sonnera à six heure trente.
Demain, à neuf heures, ce sera l'instant de vérité: la salle du deuxième étage est-elle, comme je me l'imagine jusque-là, la salle de l'UFR de grec? Réponse demain soir! (Et oui, le jour de la rentrée, je fais 9h-19h, sinon, ce n'est pas drôle.)