Saint-Pierre, priez pour nous!
[Ne vous attendez pas à un article religieux, ce n'est pas mon créneau.]
Couchée quand le soleil se
levait, j'ai dû me lever moins de six heures plus tard pour
déjeuner avant de partir pour Paris. Pourquoi s'être
couchée si tard? vous demanderez-vous peut-être. Parce
que lorsque l'on commence à regarder une série d'animes
japonais on veux savoir
le fin mot de l'histoire, que l'on ne regarde plus l'heure et que
l'on enchaîne les épisodes sans se soucier des étranges
lueurs rougeâtres qui traînent sur le ciel. Bref, en
début d'après-mide, j'étais dans le train mit
dem Teckel, en partance pour Montparnasse.
Ligne 4 puis Gibert, as usual. Nous traînons un peu, et enfin, nous reprenons notre M4, toujours vers le Nord. Il y fait chaud. Il y a du monde, mais nous parvenons à trouver une place assise: c'est qu'on doit se faire la quasi-totaité de la ligne! Nous descendons à Barbès-Rochechouard.
Peut-être
maintenant commencez-vous à entrevoir le rapport étroit
avec mon titre? Non? Si nous sommes allé si loin dans la
capitale, c'était pour trouver du tissu. Or, avec un tel
motif, pourquoi ne pas en profiter pour aller traîner au Marché
Saint-Pierre?
Nous avons fait tous les étages. Les yeux errant sur les couleurs chatoyantes, les motifs alambiqués. Nos doigts frôlant les soies et taffetas. Nos esprits rêvant aux velours... finalement, nous avons trouvé ce que nous cherchions. Pourquoi du tissu? Parce que j'ai des idées tordues en ce moment: je veux occuper mon mois de septembre, et pour ça, je n'ai rien trouver de mieux que de me lancer dans la couture. Et alors? Cela peut-être une bonne occupation. Oui, mais dans la couture inutile! Je veux faire une veste, qui ne sera pas mettable. Enfin, tout dépend du point de vue, mais personnellement, je me vois mal aller à la fac avec une veste à carreaux noirs et rouges!
Bref, j'en suis là aujourd'hui: des envies et des lubies pour le moins étranges et absolument pas en accord avec les versions qui me restent à faire et l'histoire des marins-pêcheurs qui semble s'être arrêtée au XVIIe siècle... ET ALORS?