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Vous en parlerez à votre cheval...
27 février 2007

Vieille dette.

Dans ce monde intangible un jour tu apparus.
Tu m'as lue, invisible; en moi clair tu as vu.
Un jour, imprévisible, un jour tu disparus;
Je pensais, risible, que tu ne viendrais plus.

Petit poisson agile, qui tous les quatre ans,
Fuyant le temps, gracile, vieillit d'un printemps,
Ces quelques vers futiles j'offre en cet instant:
Ils ne sont point habiles et marchent, claudiquant.

Quand tu es revenu, tu n'as dit que trois mots,
Tel un fil suspendus, brillants tels des émaux.
Je n'ai pu que répondre un peu communément.

Là je vais m'arrêter parce que continuer
Ce serait attirer ton regard courroucé,
Car déjà je sens fondre mon contentement.

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Commentaires
D
Cette image d'épinal du petit garçon en culotte courte tenant une loupe au dessus de la fourmillère est malheureusement juste.
I
Tu eus, mais tu n'as point... ce qui est fait. Les enfants sont parfois cruels...
D
J'eus sauvé mon enfance avec cette réplique.
I
Des sourires narquois? Quel manque de tact. Et quelle idiotie! Pourtant, être né le 29 février, il fait le faire! Les natifs de cejour sontquatre fois moins nombreux que les autres. CQFD
D
Le pire étant les sourires narquois à l'approche de l'absence de jour d'anniversaire.
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