Travaux
L'été, on a envie de changer pour la rentrée. Alors, à la maison, comme nous n'avions rien de mieux à faire, nous avons observer les murs de la cuisine: couverts de crasse, sales à faire peur. En cinq minutes, les murs étaient vidés de tout tableau ou autre objet encombrant, et nous attaquions le papier peint. Mission: repeindre la cuisine, tout récurer et essayer de la rendre un peu plus « habitable ». Quelques jours de travail acharné en perspective.
Armées de gants en caoutchouc, nous avons bougé les meubles et frotté énergiquement à la lessive Saint Marc le dessus des meubles accrochés au mur, vous savez, ceux qui n'atteignent pas le plafond et sur lesquels toute la crasse se dépose insidieusement. Puis, à grande eau, nous avons lessivé le papier peint pour qu'il se décolle mieux; l'eau coulait le long de nos bras cherchant à atteindre le plafond, jusqu'aux épaules. Et alors, cette odeur de papier mouillé, de colle, de plâtre. Une odeur de renouveau, de travaux, de changement, de mutation. Une odeur qui donne de l'entrain. Mais pas à tout le monde apparemment quand on voit que mon père, rentré tôt du boulot, s'est contenté de dévisser deux prises électriques et d'ôter le plafonnier!