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Vous en parlerez à votre cheval...
23 juillet 2006

Oyez! Oyez gentes dames et beaux seigneurs!

Sourcils froncés, regards incrédules ou amusés. Il faut dire que nous ne passons pas inaperçues dans le train, avec notre accoutrement plutôt insolite. Et encore, il a fallu que les filles insistent pour que j'accepte de passer ma chasuble! Finalement, nous sortons du métro, soulagées de pouvoir enfin respirer un peu d'air. C'est qu'il fait chaud dans ces satanés costumes! Et dans la rue, c'est la même chose: cette impression que tous les gens se retournent sur notre passage, nous prenant sans doute pour d'étranges énergumènes...

Un vilain en chemise et chausses nous accueille. Un étroit couloir qui débouche sur une salle voûtée et basse de plafond. Il fait chaud et sombre. Nous commandons nos boissons: vin de rose, hydromel et vin de framboise. Une fois installées à notre table, Sauvage l'Escorcheur nous présente ses amis et nous souhaite la bienvenue (n'est-ce pas Lucie-en-Fesse?!). Après quelques minutes à savourer qui son vin de rose, qui son hydromel, qui son vin de framboise, nous migrons vers la salle de danse.

Cornemuse, vièle et tambourin font danser les chalands. Un pirate, une fée, une noble dame, un paysan, un seigneur, une aubergiste... Tous s'élancent dans une ronde joyeuse et sautillante, conviant qui en a envie. S'enchaînent ensuite rondes et officiales. Sauvage l'Escorcheur s'en donne à cœur joie sur son tambour et accélère le rythme. Les danseurs fatiguent, mais ne s'arrêtent pas pour autant; leur souffle se fait plus difficile. Comment ai-je pu observer tout ceci? J'étais assise sur le banc à côté de la piste... Je n'avais pas assez bu pour me risquer sur la piste. Non que les danseurs étaient ridicules! Loin de moi cette idée. Mais, quelle que soit la danse et l'endroit où l'on danse, je me contente d'observer. C'est ainsi.

nature morte

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