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Vous en parlerez à votre cheval...
voyage
26 octobre 2006

Voyage onirique...

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26_10_2006_2306_20La Toussaint, il y a quatre ans. Je pars en pèlerinage avec mes grands-parents et ma cousine, les mêmes avec lesquels je partais à Rome quatre auparavant. Nous partons en train couchette de Paris et arrivons à Milan. Puis Bergame, puis Padoue, et enfin Venise en car. Pèlerinage sur les traces du Pape Jean XXIII organisé par le prêtre vénitien de la paroisse Notre-Dame. Qui est ce Pape? Aucune idée... Des étapes, je n'ai que peu de souvenirs. Par contre, s'il me reste une chose de ce voyage, c'est l'envie d'y retourner... à Venise.
26_10_2006_2303_04Nous sommes hébergés dans un couvent, où les bonnes soeurs ne parlent qu'italien.  Le prêtre joue l'interprète puis nous laisse; il dort chez lui. Quelle chance il a: avoir une maison dans la ville d'eau, le rêve! Découverte des chambres. quatre lit, deux lavabos dans la chambre et un coin douche-WC-bidet qui fait en gros un mètre sur trois (sans plaisanter!).
Une messe tous les jours, dans une église différente. Le tourisme que nous pratiquons, je vous le promets, est des plus atypiques. Après la messe, une visite guidée de ladite église. Et devinez qui est la guide? Le père Silvano évidemment! Et il s'y connaît en histoire de l'art; ses explications sont passionnantes.
26_10_2006_2255_39L'après-midi, visite libre. Alors nous suivons nos grands-parents dans les étroites ruelles, les lieux communs où les touristes se bousculent, les vaporetti, les musées, les petits restaurants qui poussent par centaines le long des canaux et sur les places. Nous dévorons des yeux les palais vénitiens aux chaudes couleurs, le charme des petits ponts tordus, des placettes englouties par les bâtisses immenses. Saint Georges, La Salute, San Marco... Nous avons même droit à la messe de la Toussaint dans San Marco! Je me souviens, c'était en italien et j'ai préféré observer les dallages magnifiques qui se trouvaient à mes pieds que d'écouter.
26_10_2006_2257_35Une excursion à Burano, petite île de pêcheurs aux maisons multicolores: splendide! magnifique! merveilleux! beau... en soi et pour soi (!). Puis une excursion à Murano, la très célèbre île des verriers de Venise. Toutes ces couleurs scintillant dans les vitrines. Cela donne un air précieux à l'endroit. On n'ose toucher, on dévore du regard.
26_10_2006_2307_53Beaucoup plus de choses restent encore en ma mémoire, mais je ne sais dans quel sens les prendre... L'envie qui me prends de vouloir me perdre dans ce dédale. De m'y aventurer sans carte, de marcher pendant des heures sans but précis avant de m'effondrer sur une chaise de la terrasse d'un café. Mais mes grands-parents ne me laisse même pas descendre dans la rue pour poster une carte postale en compagnie de ma cousine. - Les ronflements des grands-parents la nuit. Je siffle. Je réveille ma cousine. Nous rions en silence. - Nous ne ferons pas de promenade en gondole. Pourquoi? question d'argent... c'est trop cher.- Les pâtes. A tous les repas. On s'en lasse? Certainement pas! Comment peut-on se lasser des pasta? Impossible! - Un palais qui me fait rêver. J'ai oublié son nom. Nous restons devant; je le croque. Rez-de-chaussée pour les marchandises, premier étage: l'étage noble, les étages suivants pour les domestiques. Une façade rouge orangé, des bords de fenêtre blancs. Qu'a-t-il de plus que les autres? Je ne sais. Un petit quelque chose...
Voilà quatre ans que nous sommes revenus, par un jour de pluie, je m'en souviens. Voilà quatre que je rêve d'y remettre les pieds et de m'y perdre, pour de vrai.

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18 août 2006

Tous les chemins mènent à Rome...

Toussaint 1998. Je pars en pèlerinage. C'est du moins ainsi que mes grands-parents appellent ce voyage organisé par la paroisse. Destination: Rome. Nous partons de Paris en train couchette. Je suis avec ma cousine, qui a deux ans de plus que moi. Il ne me reste plus grand chose de ce voyage. Un trajet hilarant pour ma cousine et moi qui prenons le train couchette pour la première fois. Nous n'avons pas beaucoup dormi cette nuit-là, écoutant les ronflements du grand-père et les sifflements de la grand-mère. Chaque tunnel nous réveillait, chaque arrêt nous faisait ouvrir les yeux. À Dijon, deux personnes supplémentaires ont achevé de remplir le compartiment.

michelangelo-sculptures-16

Nous sommes hébergés dans un couvent en plein centre de Rome. La liberté s'offre à nous: nos grands-parents ne dorment pas dans la même chambre. Dans la pièce aux murs blancs, deux lits et un lavabo. La salle de bain est sur le pallier. Un soir, j'ai découvert avec stupeur les chips au vinaigre que ma cousine avait apportées. Il me semble qu'à cette époque, elle habitait encore Londres. Maintenant, j'en suis presque sûre, puisqu'elle avait des livres sterling dans son porte-monnaie. Le mien était remplie de lires...

Rome, c'est comment? Pour tout vous dire, je ne sais plus trop. Des rues larges, de grands monuments. Des embouteillages à tous les coins de rue, des scooters par centaines. Les taxis sont en grève, ce qui n'arrange pas nos affaires. Le Colisée, l'arc de Titus, la colonne de Trajan. Quoi d'autre encore? Ah oui, Saint Pierre de Rome, sous les échafaudages. La chapelle Sixtine. Le Moïse de Michel Ange. La fontaine de Trévi. La Place Navone. Le port d'Ostie et ses mosaïques. Une messe: celle de la Toussaint, sur le parvis de Saint Pierre. Messe dite par le Pape Jean-Paul II.

Catacombes

Une visite cependant reste ancrée dans ma mémoire: celle des catacombes. Des sœurs nous accueillent. On s'enfonce sous terre, la bonne sœur nous guide avec sa lampe torche. Si elle s'éteint, nous sommes dans le noir complet. Il faut la suivre et ne pas la quitter des yeux, sinon nous risquons de nous perdre dans ce labyrinthe. Des os restent à certains endroits, à d'autres, ce sont des squelettes entiers. Nous arrivons dans une chapelle ou nous célébrons une messe. C'est étrange de célébrer une messe sous terre, au milieu de tombes. Chacun a sa bougie.

Rome catacombes

Voilà mes souvenirs de Rome, c'est bien peu. Le voyage du retour? J'ai dormi... tous les lieux évoqués ici? Des photos que j'ai revues. Le seul vrai souvenir reste celui de la messe dans les catacombes. Ce voyage s'appelait pèlerinage, mais je l'ai fait pour voir Rome, non parce que j'ai eu une crise de foi à ce moment-là! (excusez ce mauvais jeu de mots, mais je suis un peu fatiguée).

11 août 2006

Rêver les yeux ouverts

Un site internet. Un site commercial. Un site qui n'est pas fait pour traîner au fil des pages. Une fenêtre s'ouvre: il faut taper sa destination. Rome, Venise, Florence, Amsterdam, Bercelone, Berlin, Vienne, München. Puis on valide et on attend. On se perd déjà. On oublie que l'on est devant un écran. On échaffaude des plans, des projets, tous plus fous les uns que les autres. On rêve... On s'enfuit. Rêver de voyages, d'escapades. Partir loin, toujours plus loin. Partir au bout du monde. Partir, mais pas longtemps. Je ne partirai pas pour ne pas revenir, oh non! Pour rien au monde je ne resterais absente de mon pays trop longtemps. Et si j'y étais obligée, forcée, je finirais toujours par revenir un jour ou l'autre. Mais pour revenir, il faudrait déjà que tu sois partie ma pauvre fille!, semble me dire le prix du billet qui s'est affiché. Je suis redescendue sur terre, je suis sortie de mon train.

TGV

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