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Vous en parlerez à votre cheval...
2 octobre 2008

Arrière-goût

Des visages souriants, plus ou moins. Du soleil, beaucoup de soleil. Un peu d'alcool, mais pas trop, des quiches et des salades. Des petits groupes. Une tablée. Et ce silence. Ce silence qui s'étire, cet ange que personne n'a invité. Ce silence qui depuis me hante, me reste en travers de la gorge, comme pour m'avertir que ça ne s'est pas bien passé, ou plutôt, que ce n'est pas passé. Alors je n'en parle pas, parce que je n'en ai pas le courage, et j'essaie de ne pas y penser.

Mais un mois cloitrée dans ma chambre, ou presque, et voilà que ça me tourne dans la cervelle, un peu comme un poisson tourne dans son bocal. Je n'en parle pas, alors pas de démenti ou de confirmation. Donc l'impression reste, incertaine, flou, mouvante, amère. Ça fait mal, ou plutôt, ça fait peur. Je ne sais pas.

 

Le silence...

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Commentaires
I
(Réponse par mail)
M
Ça m'énerve. On passe tous sur ton blog ; c'est quoi le message sous-jacent : regrets mêlés de reproches ? une envie d'attention et qu'on te dise tous "mais noooon, on t'aime, mais si, on a passé un bon moment" ? Je suis désolée de te dire qu'on n'est pas tous parfaits. Enfin moi en tous cas, puisque je ne parle qu'en mon nom propre. Désolée si je ne réagis pas exactement comme tu l'aurais voulu. Il y a un jour où il faut admettre que le jour d'un anniversaire n'est pas fondamentalement différent du précédent ou du suivant, mais simplement l'occasion de passer un moment ensemble, d'en être heureux, même si on ne parle pas sans discontinuer, même si on est un peu fatigué... Il est certain que je ne deviendrai pas l'amie intime du triumvirat (qui nous a un peu regardé de haut, il faut bien le dire), mais il n'empêche qu'on a rigolé, dit des âneries, soufflé un incendie de bougies, regardé les étoiles filantes... et que ce n'était pas des mouvements d'apparat, d'automates, mais de vrais moments ressentis, vécus et appréciés. Qu'est-ce que t'as contre les anges ? une envie de les shooter pour t'en faire un oreiller sur lequel pleurer contre notre imperfection ? Ce n'est pas parce qu'on n'est pas toujours dans l'allégresse qu'on ne prête pas attention à toi ou qu'on n'apprécie pas la présence de ses amis. Oui, les choses changent, on n'a plus forcément le même type de relation aux mêmes gens (pas mieux ou moins bien, juste différent). Désolée pour le ton un brin agressif, mais ça m'énerve.
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