04 janvier 2012
Sasmira, tome 1 : "L'Appel"
Une intrigue palpitante et un scénario tordu à souhait, paradoxe temporel et costumes anciens, Paris et un château provincial, des personnages étranges et un peu mystérieux : tout, dans cette bande-dessinée, était fait pour me plaire. Et ma sœur a su le voir en m’offrant ce cadeau à Noël !
02 janvier 2012
L’Anglais qui gravit une colline mais descendit une montagne
Avec ma sœur, nous cherchions un DVD pour mettre dans la botte maternelle, sous le sapin. Sans idée fixe, nous farfouillions dans les bacs, chez V*rgin, quand nous avons vu cette affiche improbable, d’un film dont nous ignorions jusqu’à l’existence, qui avait l’air assez vieux pour être amusant (le côté vieilli des films des années 90 est une esthétique en soi), avec un Hugh Grant tout jeune et une histoire improbable (« Comment les habitants d’un village irlandais vont utiliser des ruses de Sioux pour obtenir de deux cartographes l’homologation de leur colline, nommée la Ffynnon Garw, en véritable montagne, » nous dit allociné).
Aussi ai-je été très agréablement surprise par ce film qui n’a l’air de rien, mais qui en fin de compte est tout-à-fait valable. La narration est celle d’un conte, ou d’une légende, raconté par un grand-père à son petit-fils. Le cadre est celui des collines verdoyantes du Pays de Galles, aux habitants hauts en couleurs et à l’accent chantant – le R roulé est particulièrement réjouissant.
Plein de situations drôles, presque surréalistes, quelques incursions de l’Histoire dans ce village coupé du monde – les hommes sont au front, en France – et une histoire d’amour, comme il se doit pour un film qui a pour tête d’affiche Hugh Grant.
Vraiment un chouette film !
03 janvier 2011
Strasbourg, le 25 décembre
La neige a blanchi les pavés et les toitures.
Les stalactites scintillent le long des gouttières,
guirlandes supplémentaires dans la ville aux mille lumières.
25 décembre 2010
Noël
Ça y est. Minuit a sonné depuis une heure. C'est Noël.
Dehors, les cloches de la cathédrale carillonnent joyeusement dans la nuit. La neige tombe en rafale depuis ce matin, a recouvert le sol d'une couche blanche et rendu les pavés glissants. Les maisons à colombages, les marchés de Noël, les odeurs d'épices et de vin dans les rues. Strasbourg sous la neige, un soir de Noël. Une sorte de rêve devenu réalité.
Pourtant.
Pourtant, demain matin, lorsque je me lèverai, je ne pourrai pas descendre dans le salon, rejoindre mes parents avec mon frère et ma sœur, en pyjama, pour le traditionnel déballage des cadeaux en famille, suivi du non moins traditionnel petit-déjeuner de Noël. Plus jamais une telle réunion n'aura lieu. Pourtant, il n'y aura pas de cadeaux pour Papa, pas de petite carte de Noël pour lui, pas de Nutella à table, plus son lait chaud au cacao amer. Il n'est plus là.
Il nous souhaite un joyeux Noël, mais comme s'il ne savait pas ce que cela signifiait. Comment Noël pourrait-il être joyeux cette année? Il garde un arrière-goût amer et désagréable.
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Joyeux Noël à vous, chers lecteurs! J'espère que votre réveillon s'est passé dans la pure bonne humeur! Je vous embrasse,
inci
29 décembre 2006
Chaussettes, le retour!
Deux paires de chaussettes dans ma botte de Noël, c'est le pied!
Simple récit
Mais où
étais-je donc passée? Nulle part, j'étais
simplement dans mes pensées, dans mes rêves... Voilà
un bout de temps que je n'ai pas mis les pieds ici et si je laisse la
serrure rouiller, je ne pourrais bientôt plus entrer.
Tenez-vous réellement à savoir ce que j'ai fait durant
ces quelques jours? Vous n'en avez cure, reconnaissez-le. Mais peu
importe, cet enclos a besoin d'un peu de terreau neuf.
Cette année, le réveillon s'est passé en petit comité: nous étions cinq. Vendredi soir, mon frère partait et dimanche pour le réveillon, nous accueillions ma grand-mère. Un dîner fort sympathique devant la cheminée (seul endroit de la maison où la température est supportable).
Quand je l'ai
vu ouvrir les huîtres, seul devant l'évier, avec elles
qui discutaient derrière, une boule s'est formée dans
ma gorge. Pourquoi? Parce que le voir seul m'a rappelé qu'il y
a trois ans, toi aussi tu étais là, devant cet évier,
à ouvrir les huîtres. Tous deux vous discutiez, tu
pestais un peu plus que lui... étrangement, une vague de
nostalgie m'a submergée. Je me suis dit que Noël ne
serait plus jamais comme avant. Quelque chose s'est brisé
quand tu es parti.
Puis nous sommes montés nous blottir sous le plaid pour regarder Top Hat, superbe comédie musicale avec Fred Astaire. La Mother s'est endormie presque immédiatement (sous l'effet du champagne, mais chut, il ne faut pas le dire), ma sœur a somnolé, le paternel jouait au poker (sur internet, pas tout seul!)...
Déjeuner chez une de mes tantes à Versailles, avec mes grands-parents. Là, j'ai appris quelque chose de fort étonnant que l'on appelle protocole, ou étiquette. Les femmes de la plus âgée à la moins âgée se servent, puis la maîtresse de maison, puis les hommes dans le même ordre et enfin les enfants (il n'y en avait pas). Je dois dire que j'étais un peu (pour ne pas dire complètement) perdue. J'ai fini par laisser tomber.
Depuis, je ne suis pas ressortie. Ma Dame-Oiselle est arrivée à 9h du matin hier, pour faire du grec. Jusqu'au déjeuner, nous avons travaillé! Puis nous avons passé l'après-midi à faire quelques recherches musicales... Demain, c'est à moi d'affronter le froid matinal afin de me rendre en son fief.
En trois jours, avec ma sœur, nous avons accompli l'exploit de regarder plus d'une saison de Friends (plus précisément, seize heures de film, dont six hier soir...) On comprend pourquoi je n'en suis qu'à la page 50 de La Chartreuse de Parme...