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Vous en parlerez à votre cheval...

19 août 2012

Ma vie posthume

Ma vie posthume - 1, Ne m'enterrez pas trop vite

Titre Ma vie posthume, tome 1 "Ne m'enterrez pas trop vite" (twoshots)

Scénario : Hubert
Dessin et couleurs : Zanzim

Editeur : Glénat (2012)

Le titre m'intriguait depuis sa sortie, en avril dernier. J'ai feuilleté l'album plus d'une fois lors de mes passages en librairie, et lu plusieurs passages. Je ne sais pourquoi, je ne l'avais pas encore lu. Finalement, comme c'est l'été et que j'ai du travail par-dessus la tête, j'ai décidé de l'emporter avec moi.

Grand bien m'en a pris. Cynisme et humour noir, un rien grinçant : c'est l'histoire d'une vieille dame, qui se rend compte un jour qu'elle n'est plus comme avant. Et pour cause, elle est morte ! Elle se rend même compte qu'on l'a assassinée.

Ma vie posthume

Ce que l'on prend au départ pour un conte macabre se pare rapidement d'une intrigue inquiétante. Des assassinats, de la prospection immobilière... Tout s'ombre assez rapidement d'une aura de mystère. Mais l'humour reste là : l'aide ménagère continue de venir (« Vous avez mauvaise mine »), et la vieille dame continue comme si de rien n'était, tout en chassant les mouches qui l'assaillent.

Les bribes de souvenirs se mêlent au récit présent avec dynamisme, et la plaisanterie qui pourrait tourner court nous invite finalement à découvrir le fin mot de l'histoire dans un second tome, que je lirai avec plaisir !

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18 août 2012

La Traversée du Louvre

La Traversée du Louvre

 Titre La Traversée du Louvre (oneshot)

Auteur : David Prudhomme

Editeur : Louvre - Futuropolis (2012)

Le dessin est frais et léger, très peu dense, clair, lumineux. On suit avec plaisir et sans trop se poser de questions ce narrateur qui nous entraîne dans le dédale du Louvre. Si l'on pensait avoir une visite guidée en règle, c'est raté.

Les chefs d’œuvre sont bien présents, tableaux ultra-connus dans leurs cadres dorés et sculptures antiques sur leur piédestal. Dès les premières pages, la comparaison est faite : toutes ces cases forment une sorte de bande dessinée géante. Au moment on l'on croit que la métaphore va être filée – des toiles qui racontent une seule histoire, celle du Louvre – on se rend compte que non.

La traversée du Louvre 02

C'est bien mieux que ça. Comme une série de dessins croqués sur le vif, cette bande dessinée raconte l'histoire – ou dresse le portrait, c'est selon – de tous les visiteurs du musée. Harassés, médusés, ennuyés, fascinés. Les portraits ne sont pas flatteurs, mais l'humour et le réalisme des scènes rend au Louvre un hommage bien plus vivant et savoureux que tout discours pompeux.

La traversée du Louvre 03


La pointe de surréalisme qui baigne l'ensemble n'a pas été sans me rappeler les rares bandes dessinées de Nicolas de Crécy que j'ai lues.

En bref, un/e histoire/portrait/hommage (rayez les termes que vous trouvez inappropriés) très agréable à lire en ces jours de canicule, pour quiconque a déjà parcouru les galeries d'un musée.

La traversée du Louvre 01

17 août 2012

Les Contes de l'ère du Cobra

Les contes de l'ère du Cobra - 1, Les amants

Titre : Les Contes de lère du Cobra, tome 1 "Les amants" (twoshots)

Auteur : Enrique Fernandez

Editeur : Glénat (2012)

La première chose qui m'a séduite, ce sont les couleurs. Il suffit de regarder la couverture : un feu d'artifice. Un dessinateur qui n'a pas froid aux yeux et utilise toute sa palette dans une débauche de coloris chauds et envoûtants.

Ensuite, le titre : il s'agit de contes. L'illustration aidant, on n'a aucun mal à imaginer un conte sis dans l'univers des Mille et une nuits. Et en effet, l'histoire se passe dans cet Orient fantasmé par les Occidentaux, tout en ombre et lumière.

C'est un conteur qui parle. Il raconte l'histoire de Sian et Irvi. Leur amour contrarié, leur douleur qui devient folie et leur fait perdre leur âme, la rédemption et le chemin vers l'apaisement. Entre temps, nous rencontrons le tyran Cobra, le nain révolutionnaire Maluuk... Le narrateur change régulièrement de voix, nous offrant le luxe de récits enchâssés.

En somme, cette bande dessinée est exquise, tant pour le récit que le graphisme !

En bonus: la première page.

Les contes de lère du Cobra - page 1

16 août 2012

Thermae Romae III

Thermae Romae - 3

Si la répétition peut devenir lassante, ce troisième opus thermal présente un épisode qui réveille l'intérêt somnolant du lecteur.

Notre ami architecte Lucius, comme à son habitude, choit dans l'eau – ici dans un vivier de rougets, chez un affranchi parvenu qui n'a pas été sans me rappeler le fameux banquet du Satiricon. Il ressort de l'eau près de deux mille ans plus tard, dans un bassin de carpes décoratives en restauration, au cœur du Japon.

D'ordinaire, ce cher concepteur de bains se contente de sortir à un moment incongru dans des bains de toutes sortes au Japon, d'en tirer une idée géniale qui résout son problème à Rome au Ier siècle, et de retourner chez lui suite à un second bain.

Ici, il débarque alors qu'il est en conflit avec son employeur : le richissime parvenu veut des thermes en or, et lui, en esthète qui se respecte, préfère de loin la sobre élégance du marbre et des mosaïques. Une fois sorti du bassin japonais, il rencontre un architecte, chargé de la restauration des bains auxquels appartient le bassin de carpes. Et le propriétaire, un riche parvenu également, veut des thermes « à la romaine » qui n'ont rien de romain. Le pauvre architecte se désole pour la beauté de l'art et regarde d'un air désespéré la baignoire en or massif qu'a commandée le fameux propriétaire. Parallèles, parallèles, donc.

Pour une fois, le problème de Lucius n'est pas le seul. Pour une fois, c'est donnant-donnant, créant ainsi un soupçon de début de paradoxe temporel (absolument absent des autres chapitres). Pour une fois, il y a un véritable échange, malgré la barrière du langage, entre les deux mondes. Pour une fois, on se rend compte que Lucius a du talent, même sans l'aide d'une autre civilisation.

Du coup, ça donne de l'espoir pour la suite : l'idée n'est pas totalement épuisée, l'auteur semble avoir encore de la ressource.

16 août 2012

Sept détectives

Sept détectives

Titre Sept détectives (oneshot)

Scénario : Herik Hanna
Dessin et couleurs : Eric Canette

Editeur : Delcourt (2012)

Sept détectives de renom réunis à Londres par un inspecteur de Scotland Yard pour élucider une affaire de meurtres dans une atmosphère plutôt glauque.

Si en ouvrant la bande dessinée je m'attendais à voir sept détectives rendus célèbres par la littérature, j'ai été grandement désappointée. Aucun nom n'a eu l'heur de me rappeler un quelconque personnage. Mais au fur et à mesure de l'histoire, j'ai commencé à avoir des suspicions.

Nathan Else, londonien émacié fumeur de pipe, dont le grand ennemi n'est autre qu'un médecin nommé Mortime, qui a failli mourir au cours d'une lutte sans merci en Suisse aux abords d'une chute d'eau. Sans compter son ami, ici présent, le docteur Eaton.

Ernest Patisson, détective suisse à la moustache imposante, qui aime discuter et vit à Londres depuis peu. Courge ou liliacée, quelle différence ? Qu'on soit suisse ou belge, il y a peu pour un anglais qui vous prendra de toute manière pour français. Patisson, Poirot...

Adélaïde Crumble, la vieille fille du nord de l'Angleterre, a un petit côté Miss Marple. (Elle n'est pas si vieille, mais sans doute s'agit-il de licence artistique : il faut bien qu'il y ait le cota de jeune fille appétissante dans une bande dessinée commerciale – et la série des 7 est un peu commerciale malgré tout.)

Et je passe sur le flic d'outre-Atlantique (j'ai cru lire qu'il serait un parfait Marlowe, mais ma culture en littérature policière est trop limitée pour que je puisse le confirmer), l'inspecteur français et l'ancien flic renié par les services de police suite à un échec cuisant au cours de sa carrière.

Somme toute, les personnages et leurs relations sont assez savoureux. Vous devinez qu'avec tant de cerveaux et d'égos réunis autour d'un même mystère l'enquête ne va pas se passer sans heurts. Et si le graphisme est très réussi – décors superbes, personnages inquiétants, couleurs sombres – l'enquête en elle-même m'a déçue. Sans doute la difficulté affirmée est-elle peu crédible quand on sait l'excellence des protagonistes. Cette histoire m'a rappelé une enquête que j'avais lue, qui se déroulait au cours d'une murder party.

Somme toute, une histoire intéressante dans un univers inquiétant, à lire pour les portraits des détectives plus que pour l'enquête.

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3 août 2012

Brave

Brave n'est définitivement pas un film à voir en français (et pourtant, les dessins animés, en général, ça ne me pose pas de problème). Pour commencer, Rebelle, c'est une traduction ratée. Parce que Brave, ça n'a quand même pas la même connotation un peu ado-ironico-mèche-dans-les-yeux. Et surtout, l'accent écossais si savoureux est à mon humble avis inimitable. Bien sûr, je ne sais pas ce qu'ils en ont fait en français, mais tout de même.

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Une histoire de princesse sans prince charmant, sans chanson niaise, dont le plus grand méchant n'est autre que le péché d'orgueil. Pas de château aseptisé ni d'oiseaux qui chantent, et, comme je l'ai lu dans une critique, la couleur rose est aux abonnés absents. On est loin, malgré tout ce que j'ai pu lire dans les commentaires de commentateurs frustrés, du conte disneyen traditionnel. Évidemment qu'on retrouve certains codes, mais j'y ai davantage trouvé de la légende et du mythe que du conte.

Couleurs froides et sombres de splendides paysages sauvages des Highlands pour faire mieux ressortir la chevelure ahurissante de Merida (roulez le R s'il-vous-plaît), archer hors pair (Robin des Bois aussi est roux). Dans un château immense et immensément vide, guerriers crades et laids, sympathiques et ripailleurs, s'en donnent à coeur joie pour prouver qu'ils sont des brutes. On est loin des courtisans tout beaux de la Belle au Bois dormant et du village propret de Raiponce.

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Certains ingrédients ont un goût de déjà vu, mais on l'oublie assez rapidement devant la réussite époustoufflante de l'ours anthropomorphe. Cette ourse fait rire, pleurer, frissoner... Sans compter que l'on a droit un duel magnifique qui n'a rien à envier à celui de Baloo. Je n'en peux dire plus sans en dire trop, aussi je me contenterai de préciser : n'ayez crainte, notre princesse n'est pas l'amie des ours comme l'était Blanche-Neige avec les lapins et les faons. Point d'histoire d'apprivoisement ou d'amitié improbable.

En résumé, un film à voir pour sa beauté graphique, ses légers écarts quant à la loi du genre. Un très beau mythe "celtique", servi qui plus est par une bande-originale originale (pour un tel film).

30 juillet 2012

Secret Garden (K-Drama, le retour !)

Plus d'un mois sans poster, et voilà que je reviens pour vous parler d'une nouvelle guimauve à la mode coréenne ! Je vais définitivement vous faire fuire, mais qu'importe : je n'ai pas grand chose de mieux à vous raconter en ce moment.

Il semblait que j'avais abandonné les séries coréennes, j'avais l'impression d'en avoir fait le tour malgré leur nombre impressionnant. Mais en réalité, il n'en était rien. Un brin de curiosité, un peu d'ennui, un soupçon de devoirs à rendre à la fac, et j'étais repartie pour une saison complète !

Secret Garden (KDrama)

Pour me remettre dans le bain, j'ai opté pour la comédie sentimentale clicheteuse et collante de sucre. Mais comme j'ai ri et pleuré, je n'ai pas regretté mon choix. Et sans compter que j'ai trouvé cette série carrément "osée" à côté de celle que j'ai déjà vues ! (Attention, point de méprise sur ce point : j'entends par "osée" la présence de plusieurs baisers et quelques allusions. La plupart du temps, on est content d'avoir une embrassade et un faux baiser de cinéma à la toute fin.) Bref, passons.

L'histoire est toujours plus ou moins la même : un riche héritier, une fille de rien (bon, là, elle est cascadeuse, c'est la classe, mais elle est pauvre), un concurrant, une garce jalouse. Sauf que là, le concurrant se bat plutôt pour récurrer son ancienne amoureuse et que la garce n'est pas vraiment une garce et qu'elle n'est pas jalouse. En fait, l'amoureux transi n'est pas dans le carré central.

Et petite nouveauté incongrue : ajoutez un brin de magie, qui a pour effet de faire échanger leurs corps aux deux protagonistes, dès qu'il pleut. En découlent des situations drolatiques et des images encore plus clichées. Mais ça ne me dérange pas. La série n'est pas centrée uniquement sur ça, et l'alternance des changements est rythmée correctement. C'est sans doute ce qui rattrape l'ajout scénaristique téléphoné de l'accident d'acsenceur et de la grosse coïncidence qu'on voyait venir dès le début.

Et j'oubliais la mère du richard, mégère absolument hystérique et insupportable. C'est à cause d'elle que le happy end n'est pas complet. Je lui en veux.

PS : d'autres posts à venir bientôt, j'espère.

26 juin 2012

Concordancier mortel

J'ai aujourd'hui fait la découverte d'un concept que je ne connaissais pas : il s'agit du concordancier, qui est un corpus permettant de présenter un mot recherché dans son contexte.

Bref, si je vous en parle, c'est parce qu’une collègue nous a transféré le mail d'un chercheur qui en développe un. C'est là que les choses étranges commencent (ces bizarreries démontrent que les scientifiques, et les linguistes ici en particulier, ont le sens de l'humour et des références).

- Le projet s'appelle Sarcophagus.

- Le chercheur précise que "pour les fans, l'ouverture du logiciel est digne d'un film de Tim Burton ;-)".

Il dépend de deux autres projets.

- Le premier s'appelle Carcass (le site précise "If you just want to use our corpora, all you need is Carcass.").

- Le second s'appelle Corpse.

- Les différentes versions de ce dernier ont des noms fort imagés : Iron Maiden, Killers, The Number of the Beast, ou encore Revelations...

Pour plus de détails sur ce concordancier, visitez le site.

Ils sont fous ces linguistes !

12 juin 2012

Librairies basques

Je rentre rarement dans les librairies. Je dois reconnaître que j'aime avoir la paix, et que les "grandes surfaces livresques" sont en général plus proches de chez moi que les petites librairies. (Et je ne compte pas le géant Gibert dans les libraires, tant il est immense.)

- [EDIT DU 15/06/2012] : Cependant, lorsque nous errons dans les rues de Saint-Jean-de-Luz,  nous passons devant une petite librairie, fermé en ce jeudi de l'Ascension. Au travers des vitres, la blanche fraîcheur des murs nous donne envie d'y entrer, pour effleurer les livres d'images et albums jeunesse qui trônent dans ces étagères propres et nettes. La lumière, la parche haute qui sépare l'espace jeunesse du reste. Un petit banc pour feuilleter les albums de bande dessinée. Les étagères sont des Billy et des Expedit, ça se voit tout de suite. Cela n'en qu'un air plus familier, plus familial presque à cette librairie, dissimulée au coeur du silence. Le Cinquième Art...

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- Cependant, alors que le ciel gris avait fait fuir la foule des rues de Bayonne, et ce malgré la Fête du chocolat, nous errions dans la vieille ville, jetant des coups d'oeil plus ou moins appuyés sur les vitrines. Puis, une librairie attira notre regard. La Librairie de la Rue en Pente. Dans sa vitrine, douze romans plus un : les douze meilleurs romans du mois et le plus mauvais. Disposée à côté de chaque opus, une pancarte manuscrite avec la critique, enlevée, élogieuse, fort bien écrite. Sur la pancarte verte, la descente en flamme du "raté". Mordante, la critique fait sourire et nous pousse à entrer. L'intérieur est à l'image de l'extérieur : charmant, avec partout les avis des libraires qui immanquablement donnent envie de feuilleter, quand ce n'est pas de lire. De tant en temps, une pépite de méchanceté et de sarcasme. Des libraires qui n'ont pas leur langue dans leur poche ! Voyez plutôt :

"Clélia, jeune généticienne surdouée, est chargée d'établir l'ADN de Voltaire à partir de son cerveau conservé à la Comédie Française. Mais un voleur le dérobe et fait savoir qu'il a l'intention de le cloner pour relever le niveau de l'intelligentsia française. Jusqu'au plus haut de l'État, c'est l'affolement. Le commissaire Attias est chargé de retrouver la précieuse relique... Comment peut-on à ce point rater un roman à partir d'un sujet aussi savoureux ? Car, à l'évidence, l'auteur n'a pas su choisir entre le roman policier qui est ici réduit à sa plus simple expression, la comédie de moeurs, malgré de nombreux détails censés faire vrai et qui tombent comme un cheveu de la perruque de Voltaire dans la soupe romanesque, et la fable philosophique à la manière du sage de Ferney et qui aurait pu être une charge bien piquante contre nos philosophes de cour d'aujourd'hui. Rien de tout cela, mais un roman poussif et paresseux qui manque sa cible malgré des citations à répétition de l'auteur de Candide. Certains feraient mieux de cultiver leur jardin..." (Surmonté du titre "Vous avez économisé 18 euros")

Vous pouvez lire les critiques des libraires de la Rue en Pente sur leur blog. (Attention, ça donne envie de tout lire, ou presque !)

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- Cependant, alors que la pluie s'est abattue sur Biarritz, nous avons trouvé refuge dans une libraire, non loin de la plage. Sorte de caverne d'Ali Baba au décors fantastique, tenant à la fois du bateau de croisière et du vieux cinéma, le Bookstore est, je pense, unique en son genre. Petits escaliers, recoins secrets, mezzanines, poufs, canapé devant la baie vitrée, piles de livres dans les escaliers... Sorte de labyrinthe où tout est objet de tentation. Les livres présentés donnent envie de les ouvrir et de les découvrir, les sièges accueillants sont là pour nous inviter à prendre un instant de repos - recueillement - au milieu de ce décors merveilleux. Il nous aura été difficile de ressortir.

Suite à mes périgrinations sur la toile, j'ai découvert que cette librairie avait bien failli fermer, mais que finalement les deux salariées du domaine avaient pu reprendre l'affaire. Jolie histoire que celle de cette librairie, que l'on peut lire sur ce blog. La librairie elle-même n'a pas de site, mais on peut la suivre sur Faceb**k quand on y a un compte (il suffit de chercher "Bookstore de Biarritz"). Et on en entend aussi parler sur ce blog (images à l'appui : je n'ai personnellement pas osé prendre de photos...).

bookstore

8 juin 2012

Playlist de la mort-qui-tue

Sur 8tracks, le site merveilleux qui me permet de travailler dans la joie et la bonne humeur, qui me tient éveillée aux heures difficiles de la sieste, qui m'apaise en période de stress et qui me permet d'éteindre les conversations autour de moi quand j'ai besoin de concentration, j'ai découvert récemment une playlist merveilleuse. Tellement merveilleuse qu'elle me donne envie de chantonner et de danser sur ma chaise au bureau. Tellement merveilleuse que je l'écoute en boucle, découvrant ainsi que le nombre d'écoutes d'une même playlist est limité.

Sur cette playlist, il y a du Bach et du Vivaldi, bien sûr, du Haendel aussi, et du Purcell. Concerto pour mandoline, le cor de chasse de Water Music. Et même, pour mon plus grand plaisir, une sonate pour guitare de Scarlatti, et un concerto pour flûte de Telemann. Merveilleuse je vous dis !

Pour écouter Baroque and Roll, il faut cliquer.

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