Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Vous en parlerez à votre cheval...

11 juillet 2006

Soirée sept péchés capitaux

Le principe est assez simple: vous dressez la liste de sept péchés capitaux (pour rappel: avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse) et vous associez un péché à une personne qui le représente pariculièrement bien (la personne en question doit évidemment totalement s'assumer dans son rôle). Dans notre cas, quatre péchés ont été associés sans aucun problème: Lu pour l'Orgueil, ma Dame-Oiselle pour la Luxure, Ferdinand Ier pour la Gourmandise et moi-même pour la Paresse. Mais nous ne savions qu'attribuer à la belette... Elle a fait son choix elle-même. Pour les deux péchés restants, nous n'avons trouvé aucune solution. Nous avons donc célébré nos vices à cinq.

soirée péchés capitaux

Dans le jardin, nous avons pu profiter des derniers rayons du soleil avant d'allumer flambeaux et bougies. Au moment du dessert, Miss Envie, Lady Gourmandise et Dame Luxure (je sais que vous aviez choisi d'autres titres, mais c'est mon blog et je fais ce que je veux) ont quitté la terrasse pour regarder les tirs au but qui devaient consacrer l'équipe championne du monde de football. Court intermède avant une longue discussion qui s'est achevée tard dans la nuit... Enfin pas trop tard: nous devions nous lever tôt le lendemain matin, pour une expédition aux confins de l'Ile-de-France!

la paresse incarnée

Publicité
9 juillet 2006

Par Merlin!

Ce soir, j'ai opéré un petit retour en arrière, de quelques années seulement, en visualisant, pour la énième fois dans ma courte vie, Merlin l'Enchanteur de Walt Disney. J'aime ce personnage qui me fait penser à ce fameux astrologue de la fable, qui regarde le ciel et tombe dans le puits. Mais la palme du meilleur personnage revient à "la merveilleuse, la magnifique, Ma-Madame Mim"!

Madam Mim

Je crois que, bien que je le connaisse par coeur désormais, ce dessin animé reste l'un de mes Walt Disney préférés... avec Robin des Bois!

9 juillet 2006

Sous toutes les coutures

Un drap blanc, du fil, une machine à coudre. C'est tout ce qu'il faut pour se faire un costume de Paresse...

Paresse01

Une robe qui ressemble étrangement à une chemise de nuit, quelques poupées à souci cousues çà et là (vous savez... ces petites poupées que l'on met sous son oreiller pour ne pas faire de cauchemars...). Il ne manque plus que l'oreiller et le doudou, et l'ensemble sera parfait!

poupées à souci1

Et vivement demain!

Pour en savoir plus sur la paresse, allez voir sur le blog de Miss Envie, qui a eu la gentillesse de publier ce que j'avais écrit sur mon péché. Je n'ai pas le courage de refaire une mise en page, et en plus, je trouve celle de ma consoeur particulièrement réussie...

8 juillet 2006

C'est lourd la culture!

Aujourd'hui, petite sortie à Paris, encore et toujours dans le quartier latin, encore et toujours passage par la rue de la Huchette, mais aujourd'hui, nous avions un but très précis: acheter les livres pour la rentrée en prépa. Non seulement certains sont introuvables, ou très difficilement, mais en plus tous sont hors de prix. Alors quand les professeurs s'y mettent en nous indiquant des références erronées, nous ne savons plus que faire! Nous avons donc erré dans au moins quatre des échopes de Gibert Jeune à la recherche d'anthologies et autres grammaires.

Les bras chargés de volumes, nous avons essayé de nous frayer un passage tant bien que mal au milieu d'une foule d'étudiants, lycéens et collégiens. Les caissières nous dévisageaient d'un drôle d'air, ou nous posaient des questions bizarres... C'est avec joie que nous avons retrouvé notre RER favori et nous sommes assises.

sacs et livre

Ah Miss Envie!
Que de mésaventures,
Pour de simples fournitures!
Mais c'est la vie
Des prépas
Qui nous ouvre les bras.

(Quelques mauvaises rimes inspirées par cette rude journée... Bof.)

8 juillet 2006

Robinson

Il était une fois, une grande maison au bord de la Loire. Au fond de l'immense terrain, des orties, des ronces, arbres et arbustes à foison, et si on a le courage d'aller plus loin, la Loire... Le seul voisin est un camping désert les trois quarts de l'année. Devant la maison, une petite route, où personne ne va jamais que nous. Et de l'autre côté de la rue, des jardins potagers. L'un d'entre eux est couvert de plants de patates; c'est le nôtre. Cette maison est isolée et personne ne viendra jamais construire dans cette forêt vierge: elle est en zone inondable.

Robinson01

Voilà dix ans que je n'y ai pas mis les pieds. Il ne me reste que des souvenirs. Des images, tellement précises que j'ai l'impression d'y avoir été hier, à Robinson. Une terrasse en béton avec une glycine énorme qui embaume au printemps, une grande pièce qui sert de cuisine, de salon et de salle à manger à la fois, trois chambres, dont la nôtre avec son armoire remplie de vêtements que nous ne mettons que là-bas, totalement dépareillés et sentant l'humidité.

Robinson04

Des volets que l'on ouvre au petit matin avec cette odeur de terre mouillée par la pluie qui vous monte à la tête, les coucous et les pigeons qui s'ébattent dans le jardin avec leurs chants si caractéristiques, le clocher de Bonny que l'on entend au loin...

Robinson02

L'herbe qui arrive aux épaules et nous qui suivons mon père qui tond de façon à faire des chemins dans les hautes herbes. Ma sœur et moi, assises devant le garage (qui donne sur l'arrière de la maison, dans le jardin) et jouant avec la terre. La cabane que nous avons tenté de construire une fois, avec des draps... Les acacias en fleurs, la cueillette desdites fleurs et la confection des beignets de fleurs d'acacias. La récolte des pommes de terre qui remplissent le garage, celle des coings avec lesquelles nous ferons de la gelée, et le plaisir de découvrir le goût des noix fraîches.

Robinson05

Et le grenier. Ce mystérieux grenier qui nous nargue sans arrêt. Il faut monter un escalier extérieur qui menace de s'écouler. Mes parents ont aménagé deux chambres, une de chaque côté d'un petit couloir. Au bout de ce couloir, la porte du grenier. Odeur de poussière, obscurité, bric-à-brac... Jamais je n'aurai de vision plus précise de ce grenier...

Aujourd'hui, la maison a été vendue. Nous l'avons trahie, cette maison construite par un aïeul. Elle est morte, cette maison magique... Il n'y a plus de Robinson.

Robinson03

Publicité
8 juillet 2006

Clio

Mais Clio, le style entre les doigts, attend, postée au coin du coffre brillant,
Clio, le greffier de l'âme, pareille à celle qui tient les comptes (...)
Ecris, Clio! confère à toute chose le caractère authentique. Point de pensée
Que notre opacité personnelle ne réserve le moyen de circonscrire
O observatrice, ô guide, ô inscriptrice de notre ombre!

Paul CLAUDEL extrait de la première des Cinq Grandes Odes

Clio___Mignard

Clio, muse de l'Histoire. Née, comme ses huit sœurs, d'une des neuf nuit d'amour entre Zeus et Mnémosyne, la Mémoire. Son nom signifie "la célèbre", ou "celle qui célèbre". C'est elle qui, en effet, chante les exploits des hommes renommés, ceux qui ont fait l'histoire. Sa couronne est de laurier, plante sacrée du dieu que les Muses accompagnent partout, Apollon, et végétal consacrée à la Victoire et aux vainqueurs. De sa mère, elle a la mémoire infaillible; aucune bataille ne lui échappe, et parmi elles, elle choisit minutieusement les victoires des peuples dont elle chante la gloire. Dans sa robe vert sombre, symbole du hasard (victoire ou défaite?), elle rend hommage aux grands hommes qui ont fait l'histoire de leur nation...

7 juillet 2006

Gloubi-Boulga de n'importe quoi

Voilà quelque temps que j'ai un sourire jusqu'aux oreilles... Je traîne devant mon écran, enveloppée dans un drap qui est censé devenir le costume de Comtesse Paresse. C'est avec un oeil qui diverge vers le reportage de Thalassa et un qui tente désespérément de résister et de se fixer sur l'écran, le casque fixé sur les oreilles pour n'être pas tentée d'écouter le reportage et rester concentrée sur ce que j'écris, que je vais essayer de raconter ce qui me fait sourire.

Une longue attente. Un dîner bruyant (demandez donc à nos voisins de table qui ont dû nous prendre pour des dingues). Un anniversaire, celui de notre belette préférée. Quatre folles qui décident de prendre en main les festivités. Une sortie à Paris. En RER comme d'habitude. Sortie à Saint-Michel, comme d'habitude. Des habitudes que nous aimons, toutes autant que nous sommes. Que serait une sortie à Paris sans un crochet par Shakespeare & Co.? Quel sens donner à nos escapades sans passer par la rue de la Huchette? Une petite table ronde dans un bar enfumé. Cinq coktails et un serveur qui danse très... tribalement? En tout cas, ça plaît à Lu... Une boîte à chaussures, des petits papiers, une bougie menaçante. Puis une petite marche et des folles... que nous sommes! Mais ce n'est pas moi qui ai fait des bulles dans mon coktail! (et encore moins qui ait tenté de l'aspirer par le nez!!!). Des cadeaux, nombreux, lourds et encombrants, surtout pour une ballade sur les quais... N'est-ce pas? Un tunnel noir, un peu de peur, on se tient la main le temps de passer. Le RER de nouveau, à cinq sur quatre places (hein ma Dame-Oiselle?). Petite marche pour regagner l'antre de Ferdinand Ier, pieds nus... Discussion écourtée par l'arrivée prématurée, mais bienvenue, de Morphée...

20_Mai__Nuit_des_Mus_es__065

Voici quelques mots pour raconter cette soirée que j'ai beaucoup aimé passer en votre compagnie. Encore un bon anniversaire ma chère belette!

6 juillet 2006

How sinful are you?

Suivant l'exemple de ma très chère belette, je suis allée faire un tour sur blogthing et ai découvert un quizz plutôt approprié à nos recherches du moment (celles en vue de la soirée prévue le 9...)
Je vous livre donc les résultats, plutôt normaux, dans mon cas!

***Your Deadly Sins***
Sloth: 80%
Gluttony: 20%
Envy: 0%
Greed: 0%
Lust: 0%
Pride: 0%
Wrath: 0%
Chance You'll Go to Hell: 14%
You will get bugs, because you're too lazy to shoo them off. And then you'll die.
(ou: You will die while slpeeping - and no one will notice...)

http://www.blogthings.com/howsinfulareyouquiz/

4 juillet 2006

Questionnaire de Proust

Poursuivons la présentation par le petit questionnaire d'un grand auteur...

- Le principal trait de mon caractère: Timidité (ou lâcheté, chacun vois ça comme il veut)

- La qualité que je désire chez un homme: Patience

- La qualité que je désire chez une femme:  Sincérité

- Ce que j'apprécie le plus chez mes amis:  Leur présence

- Mon principal défaut: J'en ai tellement!

- Mon occupation préférée: Ne rien faire

- Mon rêve de bonheur: Un monde sans argent, sans cette économie totalement déshumanisée

- Quel serait mon plus grand malheur: Ne pas connaître le sens du mot "bonheur"

- Ce que je voudrais être:  ... une tortue?

- Le pays où je désirerais vivre: La France!!! (ou le Pays Imaginaire)

- La couleur que je préfère: Tout ce qui est entre deux, comme le vert très sombre ou le bleu pervenche ou encore le jaune avec une touche d'orangé

- La fleur que j'aime:  Les coquelicots depuis peu, les capucines, la glycine... les fleurs d'acacia, en beignet!

- L'oiseau que je préfère:  L'oiseau d'or, des contes que je lisais quand j'étais petite (peut-être connaissez-vous son histoire...)

- Mes auteurs favoris en prose: Dans les classiques, Maupassant. Sinon, C.L.Grace, E.Brissou-Pellen...

- Mes poètes préférés:  Virgile (!?), Verlaine, Bernard Lavilliers (les textes de ses chansons sont splendides)

- Mes héros dans la fiction:  Robin de Bois et Gaston Lagaffe (quand j'étais petite, c'était Tintin)

- Mes héroïnes favorites dans la fiction:  Katherin Swimbrook, et j'en oublie plein

- Mes compositeurs préférés:  Purcell, Vivaldi, Haendel, Bach et tant d'autres!

- Mes peintres favoris: Botticelli et tous les auteurs anonymes des fresques dans les églises

- Mes héros dans la vie réelle: R.A.S.

- Ce que je déteste par-dessus tout: Le mensonge, l'hypocrisie et les économistes, qui cumulent les deux

- Le don de la nature que je voudrais avoir:  Voler

- Comment j'aimerais mourir: Sans souffrir

- Etat présent de mon esprit:  Serein car trop fatigué pour penser à autre chose

- Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence: Celles qui font se sentir coupable

- Ma devise: "Ne crains pas d'être lent, crains seulement d'être à l'arrêt." Je pourrais avoir aussi: "Rien ne sert de courir, il faut partir à point."

4 juillet 2006

Qui suis-je?

Ce soir, le temps est orageux et l'air est lourd, malgré les rafales de vent qui, de temps à autre, font s'envoler les feuilles et claquer les portes. Je vais en profiter pour me présenter. Qui suis-je, donc?

- Incitatus: cheval adoré de l'empereur Caligula, qui faillit être nommé consul par son maître, quelque peu dérangé, il faut l'avouer. Ce surnom me vient du fait que j'ai pour habitude de raconter des choses qui n'intéressent personne (vous allez vous en rendre compte par vous-mêmes!) et auxquelles une amie répondait par la fameuse expression: "j'en parlerai à mon cheval". Je jouais donc son jeu, en lui annonçant qu'elle, grande admiratrice de l'empereur décérébré, n'avait qu'à en parler à Incitatus, son conseiller... et ainsi, de fil en aiguille, je suis devenue Incitatus, surnom peu glorieux.

- Loche: (à prononcer à l'allemande; l'espagnol aurait, je crois, donné "loje") il s'agit tout bêtement de mon prénom prononcé par la prof d'allemand. Il me faisait horreur au début et on m'appelait comme ça pour m'embêter. De guerre lasse, j'ai bien été obligée d'accepter. Depuis, on ne m'appelle plus que comme ça au lycée.

gravures_085

- La Tortue: surnom que je me suis donné à moi-même à un moment donné on l'on recherchait pour chacune d'entre nous un animal. Celui-ci est parfait, quand on voit la lenteur de l'animal, mais aussi sa patience... il s'agit expressément de tortues terrestres. C'est d'ailleurs cet animal qui orne mon blason, accompagné de la devise: "Ne crains pas d'être lent, crains seulement d'être à l'arrêt."

- Comtesse de la Paresse: suite logique de l'animal, c'est celui des sept péchés capitaux qui m'a été (et que je me suis) attribué. Et c'est vrai qu'il me va bien...

- The Lady-Bird: celui-ci n'est utilisé que par ma Dame-Oiselle. Il est né à la suite d'une sortie à Paris dans une échoppe médiévale. Par la suite, des lettres enflammées ont été écrites du chevalier à sa dame (les rôles s'inversent selon l'humeur du moment), ainsi qu'une ode... vous pouvez le dire, nous n'avons rien à envier à Caligula!

Clio_dessin

- Clio: muse de l'histoire. Lors d'un voyage scolaire à Chypre, seules neuf élèves de terminale se sont retrouvées noyées dans un flot de secondes et premières. Pour mieux nous protéger, nous avons dressé autour de nous les murs d'un délire qui survit encore: chacune d'entre nous a pris le nom d'une muse.

- L'or: celui-ci a été trouvé par une amie en cours de philosophie, alors que nous faisions un concours de jeux de mots sur mon prénom... Elle voulait en fait se faire pardonner pour le "l'auge", retranscription du "loje" du début prononcé en français.

Voilà, je crois que tous y sont passés. Vous avez une petite idée désormais de qui je suis (je sais que ça ne va pas très loin, mais bon...). Alors, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter la bienvenue!

Publicité
<< < 10 20 30 40 50 60 70 80 90 91 92 93 94
Derniers commentaires
Publicité
Archives
Publicité