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Vous en parlerez à votre cheval...

23 juillet 2006

Gâtée...

Pour mon bac, ma grand-mère a eu la magnifique idée de me faire un cadeau. Et pas n'importe quel cadeau! C'est tout simplement splendide: elle m'a donné les plus beaux livres de sa bibliothèque, l'oeuvre intégrale de Verleine et Baudelaire, datant de 1950 environ et reliée cuir... "C'est-y pas beau ça?"

beau cadeau

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23 juillet 2006

Fête nat' (vendredi 14 juillet)

Pour la première fois de ma vie, j'ai fêté mon anniversaire avec mes amies le jour-même de ma naissance, le 14 juillet. Pour mes dix-huit ans. Jusque-là, je l'avais toujours fêté au mois de juin, avant les grandes vacances. Et, depuis six ans, je ne le fêtais plus du tout avec des personnes autres que ma famille. Cela faisait même quatre ans que j'étais à l'étranger lorsque je vieillissais d'un an.

Partie de jambes en l'air

Et cette année, vous m'avez fait l'immense plaisir d'être avec moi pour fêter ma majorité. Alors je tenais à vous remercier pour cette soirée. Nous étions certes fatiguées par cette semaine de débauche "non-stop", mais cela ne nous a pas empêchées de faire une partie de jambes en l'air dans le jardin, à la lueur des flambeaux. Pour ceux qui auraient tout compris de travers, cette "partie de jambes en l'air" consiste tout simplement à s'allonger en étoile dans l'herbe, les têtes au centre, de lever les jambes au-dessus des têtes et de prendre une photo de nos pieds nus ainsi disposés... Rien d'autre!

cadeaux

De plus vous m'avez gâtée: des chansons d'amour du Moyen-Age, époque bénie de notre histoire de France (et du monde aussi d'ailleurs!), ainsi qu'un bréviaire du chevalier, qui me guidera sur le droit chemin de la vie (on y croit!!!). La tortue a enfin retrouvé sa cousine, qui l'attendait sagement sur son étagère depuis des années. Et les chaussettes! Alors là... c'est quelque chose: un cactus s'écriant "Qui s'y frotte s'y pique". Pas mal, hein? Moi, j'adore. Pour que l'on me prenne totalement pour une folle, je n'aurais plus qu'à mettre au pied droit le cactus et au pied gauche, le lézard ("Y a pas d'lézard...").

23 juillet 2006

Avertissement

Non, je n'ai toujours pas retrouvé internet, mais j'ai simplement réalisé que lorsque je recevrai le nouveau modem, je serai certainement partie en vacances... puisque je pars vendredi prochain jusqu'au 7 août.

Je poste donc mes notes (tant pis pour la facture de téléphone, ce n'est pas moi qui paye), sans les photos, car cela prendrait trop de temps. Je les ajouterai en rentrant...

Sur ce, bonnes vacances à tous,
Je vous embrasse,

Incitatus

21 juillet 2006

Mille excuses, bis repetitam

Les embêtements continuent... Au départ, nous changeons simplement de serveur. Mais l'ancien s'est vexé et n'a donc pas attendu que nous résilions le contrat pour nous supprimer notre connexion ADSL. Donc nous nous retrouvons avec la connexion ancienne version, celle qui mange notre ligne téléphonique, qui coûte cher et qui est dix fois plus lente.

Le modem est censé (je dis bien censé!) arriver à la fin de la semaine prochaine. Je m'excuse de ce contretemps, et croyez bien que j'en suis la première frustrée!!! J'ai des tas de notes en attente sur mon ordi, qui n'attendent qu'une connexion plus rapide (parce que s'il faut un quart d'heure pour poster chaque note, je ne suis pas arrivée...).

A très bientôt,

Incitatus

14 juillet 2006

Les petits pois sont verts...

Les petits pois ont-ils une conscience? Non, répondrez-vous. Mais et vous, qu'est-ce qui me prouve que vous avez une conscience? Rien. Absolument rien, selon Bergson.

Voilà dans quel état se trouve mon cerveau à l'heure du petit-déjeuner. Le soleil illumine mon jardin (qui, soit dit en passant, est le plus beau du monde... si si, je vous jure!) et la véranda, pendant que je dévore mon pain frais. A côté de moi, mes parents écossent les petits pois.

Le paternel aura la finesse de sortir: "Je n'ai besoin de Bergson, en Harley Davidson..."

petits

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14 juillet 2006

Où es-tu?

Une stupide chanson d'une chanteuse que je ne connaissais que de nom, et les souvenirs sont arrivés en rafale, me laissant muette quelques secondes.

Une stupide chanson de Larusso, et tout est revenu. Tu sais pourquoi, n'est-ce pas? Ces langues perfides et venimeuses du collège n'avaient de cesse de te surnommer ainsi, à cause du roux flamboyant de tes cheveux. Peut-être enviaient-elles cette chevelure splendide? Quoi qu'il en soit, tu ne supportais pas ce surnom et tu les envoyais voir ailleurs si tu y étais.

Deux ans. Deux années que nous avons passées ensemble. Puis tu es partie. Et tu as changé. C'était inévitable, mais j'ai cru naïvement que tu resterais telle que j'avais quittée. Tu m'avais fait des promesses, que tu n'as pas tenues. Tu avais juré de ne jamais fumer, pour ne pas ressembler à tes parents. Mais la fois où tu m'attendais devant le collège, un an après ton départ, tu avais une cigarette à la main. J'ai refoulé mes larmes... Tu avais promis...

Mais j'ai continué de t'écrire. Vint un moment où je ne reçus plus de tes nouvelles. Je cessai de t'envoyer mes lettres. Maintenant, cela doit faire plus de deux ans que je n'ai pas entendu parler de toi. Qu'es-tu devenue? Que fais-tu maintenant? Où es-tu Héloïse?

héloise_edited

13 juillet 2006

Derniers instants

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Dans quelques heures...

Déjà il fait nuit. Au loin dans la plaine résonnent les feux d'artifice. Je ne les vois pas derrière la forêt, mais ils me narguent, je le sais. Ils me rappellent narquoisement que demain, j'ai dix-huit ans...

Je profite des derniers instants d'insouciance qui me seront désormais interdits. J'ai l'impression que le poids des responsabilités va venir m'écraser d'un seul coup. De l'appréhension, ça c'est sûr...

Ne pouvez-vous m'offrir un an de moins pour mon anniversaire???


18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18 18

11 juillet 2006

Saint-Gervais

Un lavoir avec des têtards,
Une route qui monte en serpentant,
Nous arrivons, il se fait tard,
Dans le chalet des grands-parents.

Saint Gervais

Dans le jardin, des framboisiers par centaines. Le soir, nous rentrons au chalet tout barbouillés du jus des fruits que nous avons dévorés tout au long de la journée. Le temps fraîchit. Le repas touche à sa fin. La carafe contient encore de l'eau. Une légère dispute s'élève alors pour savoir qui ira arroser "la petite fougère" au pied du grand rosier rouge.

C'est l'après-midi, le soleil tape fort. En maillot de bain, coiffés de bobs ayant appartenu à nos oncles et tantes, nous ramassons les fleurs fanées coupées par mon grand-père. Nous les trions par couleur. Plus tard, sur la table du jardin. Des assiettes et des bols en pastiques. Les fleurs coupées attendent dans un baril de lessive. De l'eau. Nous commençons les mélanges: nous fabriquons de la teinture...

Il est très tard. Minuit, peut-être un peu avant. Nous sommes couchés et commençons à rejoindre le royaume de Morphée. Ma grand-mère arrive à petits pas pressés. "Venez voir dehors! La lune se lève..." Dehors, un spectacle unique, comme je n'en reverrai jamais. Du jardin, nous avons une vue imprenable sur le mont Blanc. Et là, la lune irradie. Elle éclaire comme en plein jour. Une lumière blanche, sur les neiges éternelles.

La Martinière... Tel était le nom de ce chalet. Aujourd'hui, des chambres d'hôte. Tout a disparu, sauf peut-être cette vue sur le toit du monde. Seule a survécu la petite fougère, qui s'épanouit dans mon jardin, au milieu des bruyères et autres azalées. Reste bien petit d'une maison si pleine de souvenirs... Encore un deuil que je ne parviens pas à faire.

11 juillet 2006

Enfin seule!

Ca y est! mon frère est parti pour deux semaines. Ma sœur a quitté la maison pour l'Irlande il y a déjà quatre jours. Désormais, la maison m'appartient.

Bon d'accord, il y a toujours les parents, mais peu importe: je n'ai plus les frère et sœur à supporter.

Bon d'accord, je suis de mauvaise foi (pour changer), étant donné que je passe la plupart de mon temps dehors et que je ne les voyais par conséquent que très peu, mais peu importe: ils ne sont plus là. Je suis seule jusqu'au 21.

Après ça, je serai très contente de les revoir, et réussirai peut-être à les supporter un mois sans broncher. En attendant, je vais profiter...

(D'ailleurs, si ma sœur avait été là, nous n'aurions pas eu son matelas pour dormir dimanche. C'eût été embêtant...)

11 juillet 2006

Idée folle

Nous sommes en février. Tous les matins depuis un an, je retrouve my dear Lu dans le RER C pour me rendre au lycée. Une habitude, un rituel. Et tous les matins, c'est la même chose: la gare approche, nous n'avons aucune envie de nous lever. Depuis un bout de temps, une idée nous trotte dans la tête. Idée bizarre, idée farfelue. Pour plaisanter, je demande "ça ne te dirait pas d'aller jusqu'à Saint-Martin?".

Les mois passent. Le terminus de la ligne du RER est toujours aussi mystérieux. Puis l'idée devient plus nette et Lu répond: "un jour, on ira jusqu'au bout." C'est dit. Nous le ferons. Au mois de juin commencent les préparations de programme du mois de juillet. Il y a un trou le 10 juillet. On y place en majuscules "SAINT-MARTIN-D'ETAMPES".

Hier, levées aux aurores, nous l'avons fait, nous sommes allées à Saint-Martin. Deux heures de train aller, deux heures retour. Nous avons fait toute la ligne C du RER!

Après toutes les villes que nous connaissons à force de trajet vers Paris, les stations de la capitales, nous arrivons vers l'inconnu. Juvisy, Savigny-sur-Orge, Saint-Michel-sur-Orge et autres villes plus ou moins connues. Enfin, nous atteignons les villes de la rase campagne, aux noms biscornus, comme Marolles-en-Hurepoix, ou plus énigmatiques, comme Chamarande.

A Saint-Martin, nous nous dirigeons vers le clocher penché de l'église tout en gloussant et papillonnant. Et là, nous nous retrouvons dans une ville de campagne, avec sa rue principale et ses deux cafés fermés parce que c'est lundi. Mourrant de faim, nous avisons une épicerie... C'est une heure plus tard que nous retrouvons notre place dans le train, dans une chaleur suffocante. Durant tout le trajet du retour, nous somnolons, nous tournons les pouces, trouvons le chemin long...

Nous l'avons fait! L'idée folle a été réalisée! Notre curiosité a été satisfaite et nous avons découvert un coin de notre région que nous ne connaissions pas... On nous avait dit: "soyez curieux, partez à l'aventure!", et c'est ce que nous avons fait. Merci Imagin'R!

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