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Vous en parlerez à votre cheval...

7 décembre 2006

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cr_che
Dessin de la crèche simplifié au maximum car réalisé dans une période où rien de ce que je dessinais ne me plaisait... J'ai trouvé une solution dans l'épuration des traits.

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6 décembre 2006

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Bonne Saint Nicolas! Chez nous, on ne la fête pas ou peu, mais je crois que dans certaines régions elle est bien plus importante que Noël... Pour tout le monde, voici les paroles d'une chanson que vous avez sûrement apprise à l'école.

Les trois petits enfants

Ils étaient trois petits   enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs.

  S'en vont un soir chez le boucher:
  - Boucher voudrais-tu nous loger ?
  - Entrez, entrez petits enfants,
  Y'a de la place assurément.

  Ils n'étaient pas sitôt entrés,
  Que le boucher les a tués.
  Les a coupés en p'tits morceaux,
  Mis au saloir comme des pourceaux.

  Saint Nicolas au bout d'sept ans
  Vint à passer dedans ces champs,
  Alla frapper chez le boucher:
  - Boucher, voudrais-tu me loger ?

  - Entrez, entrez, Saint Nicolas,
  Il y a d'la place, y n'en manque pas !
  Il n'était pas sitôt entré
  Qu'il a demandé à souper.

   - Voulez-vous un morceau de veau ?
   - Je n'en veux pas, il n'est pas beau !
   - Voulez-vous un morceau d' jambon?
   - Je n'en veux pas, il n'est pas bon !

  Du petit salé, je veux avoir
  Qu'y a sept ans qu'est dans le saloir !
  Dès qu'le boucher entendit ça,
  Hors de la porte, il s'éclipsa.

  Boucher, boucher, ne t'enfuis pas !
  Repens-toi, Dieu te pardonnera !
  Saint-Nicolas alla s'asseoir
  Dessus les bords de ce saloir.

  - Petits enfants qui dormez là
  Je suis le grand Saint Nicolas,
  Et le saint étendit trois doigts,
  Les p'tits se r'lèvent tous les trois

  Le premier dit : J'ai bien dormi !
  Le second dit : Et moi aussi !
  Et le troisième, le plus petit :
  Je croyais être au Paradis !

6 décembre 2006

Pour toi...

andalousie_003Au début, je ne te voyais presque jamais. Chaque fois que tu rentrais, je t'accompagnais voir tes salades. Puis le temps a passé. Vous avez déménagé. Tu as eu un jardin autre qu'une plate-bande dans la cour du collège. Je te voyais quelques jours aux Grives, quand tu avais réussi à sortir de ton bureau. Nous allions te chercher à l'aéroport.
Tu étais incapable de te reposer. Tu bricolais, tu jardinais. Tu jurais, tu râlais. Je t'entends encore. « Merde! » Ta voix commençait basse puis s'élevait. De temps à autre, tu accompagnais cela d'un « chié! ». Rien ne marchait jamais comme tu le voulais, mais le résultat était toujours impressionnant.
Tu as fabriqué mon premier bureau. Tu m'as appris à clouer et à scier. Tu m'as enseigné l'arrosage des salades et comment tailler les rosiers. Tu m'as légué ton juron favori. Plus tard, tu m'a inculqué les règles de la belote.
Avec toi, j'ai parcouru la Wolfsklam « en petites foulées ». Avec toi, je me suis perdue dans Séville.
Tu avais horreur de rester inactif. Tu as travaillé toute ta vie durant, même après la retraite. Tu t'échappais dans ton atelier. Puis, enfin, tu as été réellement à la retraite. Tu avais peur de t'ennuyer. Alors tu as voyagé. Mais, à peine un an d'otium que la maladie t'a frappé. Tu n'avais jamais été malade de ta vie. Et la leucémie a osé s'attaquer à toi. Quelle injustice pour quelqu'un d'aussi honnête et droit que toi!
Tu en as réchappé une fois. Ce fut un miracle. Je m'en souviens comme si c'était hier: je rentrais de Venise et j'ai appris que les médecins n'osaient se prononcer sur ton état. Et quand tu t'es réveillé, même les spécialistes ne comprenaient pas ce qui s'était passé.
PapiJe ne t'ai pas vu à l'hôpital. Mais tu es rentré pour Noël cette année-là. Tu étais maigre. Tu marchais avec une canne. Ça m'a fait bizarre. Un semblant de paix s'était installé. Puis nous avons oublié la maladie. C'est alors qu'elle est revenue, sans prévenir. Et cette fois, tu ne t'es pas réveillé. Je l'ai appris en sortant de cours. J'allais déjeuner chez mes grands-parents. Quand j'ai vu mon père, mon frère et ma sœur qui n'étaient pas invités, je n'ai pas compris. On me l'a dit avant de passer à table. Mon sourire s'est affaissé. Une larme, unique, a coulé.
À l'enterrement, je n'ai pas pleuré. J'ai juste été bouleversée de voir mon oncle et mes cousins pleurer... Je n'avais pas réalisé. Je n'ai pas voulu te voir avant que tu ne partes définitivement. Je voulais te garder intact dans ma mémoire. Je m'en voulais de ne pas pleurer. J'ai eu peur de ne pas t'aimer.
Puis j'ai réalisé, un an après. J'ai pleuré quand je suis retourné aux Grives. J'ai compris que je n'entendrais plus tes jurons. Que tu ne chanterais plus « Étoile des neiges, mon cœur amoureux... », faux, rien que pour embêter Mamie. Tu ne chanterais plus ton unique « passer mes doigts dans les cheveux d'Esméralda! ». Tu n'éplucherais plus les haricots avec nous sur la terrasse le soir. Tu ne plongerais plus du muret dans la piscine. Tu ne ferais plus pousser tes radis. Tu n'observerais plus avec espoir ton prunier rachitique. Tu ne nous parlerais plus des charançons.
Tu ne sauras pas que j'ai eu mon permis, toi qui me l'as offert. Mais si je l'ai eu, c'est grâce à toi, je le sais. Des salades ont été replantées sur tes plates-bandes. Nous chantons encore « Étoile des neiges » ou « Esméralda ». Je t'ai pris tes espadrilles et ton chapeau de paille. Merci Papi.

5 décembre 2006

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Noël c'est la veille, l'attente.
(Georges Dor, Après l'enfance)

4 décembre 2006

Escapitalade

Marie, je crois que c'est une chanson du film... Si ce n'est pas le cas, dis-le moi, je l'enlèverai.
RECTIFICATION: ce n'est pas une chanson du film, mais peu importe, ça va avec le style du film...



10170878127_61559Dimanche matin, le cerveau complètement embrumé par le manque de sommeil, je tire difficilement Cécile des bras de Morphée. Je dois prendre le bus aux aurores et retrouver ma Dame-Oiselle pour une escapade à la capitale. Je me suis proposée, seule candidate, pour l'accompagner voir un film chinois qui ne passe que là-bas. « Une comédie musicale un peu cul-cul, » m'a-t-elle annoncé. Qu'importe, le gnangnan ne me dérange pas. Et si elle m'avait nommé plus tôt l'acteur pour lequel elle allait voir ce film, j'aurais accouru encore plus vite, si c'était possible!

Nous traversâmes son fief à pied pour nous rendre sur une ligne ferroviaire qui n'est pas normale: les trains ne vont pas dans le bon sens (si M***, je te jure, ils vont de la droit vers la gauche dans cette gare! Ce n'est pas normal!) et les sonneries sont tout bonnement traumatisantes... ah la rive droite, je m'en souviendrai!

paper01


perhaps_loveNous trouvâmes le cinéma sans trop de problèmes (nous avons juste traversé deux fois la même rue parce que deux cinémas se faisaient face... il fallut choisir le bon!). Nous nous installâmes confortablement dans la petite salle et quelques personnes d'origine asiatique nous rejoignirent.

- M***, t'es sûre qu'il y a les sous-titre?
- Euh, oui, normalement...

PerhapsLove_7Le film commence. A la première chorégraphie, nous voilà toutes deux en train d'étouffer nos éclats de rire dans nos écharpes. Puis peu à peu, nous nous laissons ensorceler. Nous versons même une larme ou deux. Mais surtout, nous sommes muettes d'admiration devant le magnifique Takeshi Kaneshiro (si vous connaissez Le Secret des poignards volants...). M*** a du mal à rester calme. Et je la comprends. Mais dès qu'il commence sa chanson, nous re-voilà parties dans un fou-rire... non qu'il chante mal, loin de là, mais c'est tellement kitsch! Finalement, ce film n'était pas mal du tout.

Après cette séance de cinéma mémorable, déjeuner à l'abris d'un KFC qui traîne dans le quartier (il s'était mis à pleuvoir des cordes entre temps). Puis nous allons nous abriter dans la Fnac du coin, où nous errons deux bonnes heures avant de rentrer, épuisées par cette journée épique sous la pluie parisienne...

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4 décembre 2006

Les quatre saisons...

Samedi, petite sortie au théâtre. - Qu'ai-je donc vu? - Un ballet de danse contemporaine... - Qu'ai-je donc été faire là-bas quand on sait que je ne suis pas particulièrement fana d'art contemporain? - La musique... - Quoi la musique? - Et bien, c'était du Vivaldi. Les Quatre saisons, pour être plus précise. - Alors?

- Bilan: une danse somme toute point trop bizarre (pas comme l'affectionnent les Hollandais, notamment). Évidemment, comme dans tout ballet contemporain qui se respecte, un minimum de corps nus... Je dis ça en connaissance de cause: les deux spectacles les plus étranges que j'ai vus l'an dernier n'ont guère échappé à la règle. Et celui-ci non plus! Cependant, je n'ai su ce léger détail qu'à la fin du spectacle car même avec mes lunettes, j'étais dans un léger brouillard du haut du balcon. Sinon, danseurs et danseuses impressionnants. Costumes (et coutumes?) plus ou moins étranges.  J'ai remarqué que j'avais une nette préférence pour les pas de deux... allez savoir pourquoi! Certaines chorégraphies étaient tout simplement superbes, notamment un pas de deux ou deux femmes se trouvent dans des rôles dominante/dominée alternativement, l'une se trouvant telle une poupée de son dans les mains de l'autre (voir photo 3).

BalletPreljocaj_04 BalletPreljocaj_05 BalletPreljocaj_02

Points amusants: *la chorégraphie des hommes verts... Quatre danseurs dans des combainaisons vert « martien » et dénommés Greeny. La jeune femme qui s'écrie entre deux danses: « I kissed the Greeny! ». Hilarant... Et my dear était aux anges: les martiens existent. *l'homme éponge. *le danseur en shorty orange. Véridique!

La crème de la crème: la MUSIQUE bien sûr! Ah Vivaldi, mon dieu, mon héros! Mehercule, ce type est (présent de vérité générale) un génie pour transmettre autant d'émotions dans simplement quatre saisons... Je l'aime, que dis-je aimer? Je l'idolâtre.

4 décembre 2006

Un des seuls...

... dessins dont je suis à peu près satisfaite. Je vous le livre...

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Et le voilà "retravaillé" grâce à l'ordinateur... Je n'y connais rien, mais je suis arrivée à ce que je voulais, c'est-à-dire qu'il soit plus visible... J'espère que ce n'est point trop raté:

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4 décembre 2006

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12_17Le blé de la Sainte Barbe

Les fêtes de Noël en Provence commencent réellement à la Sainte-Barbe, le 4 décembre. C'est le moment de commencer la crèche. On met ce jour là des grains de blé (ou des lentilles) à germer dans une soucoupe sur du coton imbibé d'eau.
Le blé qui germe jusqu'au 25 décembre sera le signe prémonitoire d'une année à venir faite de bonnes récoltes et de bonheur. On dit en Provence: "Quand lou Blad vèn bèn, tout vèn bèn".

Cliquez sur l'image pour en savoir plus.

3 décembre 2006

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2 décembre 2006

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« La neige possède ce secret de rendre au cœur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée. »

(Antonine Maillet, Pointe-aux-Coques)

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