14
Superbe Oratorio de Bach, si mes informations sont exactes.
Illustration de Jill Barklem pour L'hiver, édition Flammarion, collection Le Buisson aux Mûres.
Le paternel est présentement vautré devant le J.T. et tous nous nous plantons devant un reportage qui présente un navire transportant 9000 conteneurs. Le journaliste annonce 29 marins... quand on voit la taille du monstre, on reste estomaqué.
C'est impressionnant!
C'est ça le progrès.
Ça coûte moins cher en main d'œuvre.
Voilà quelles auraient été les réactions d'individus normalement constitués. Mais ma sœur doit être un extraterrestre au cerveau étrangement composé. La seule chose qu'elle trouve à dire c'est...
Ça fera moins de morts comme ça! (sic)
Le jour où j'ai découvert que le Père Noël n'existait pas
En CP, jeune et innocente, je gambadais dans la cours de récréation en compagnie de mes deux meilleures amies A. et C. Puis, A. est montée sur un banc et a attroupé les gens qui passaient par là. Elle a alors déclaré solennellement que le Père Noël n'existait pas. C. et moi n'avons pas voulu la croire, et à 16h30, à la sortie des cours, la première chose que nous demandâmes à nos mères fut « Maman, pas vrai que le Père Noël il existe, hein? Pas vrai qu'il existe? » Et là, ce fut le drame. Nos pires attentes se trouvèrent confirmées par les mots cruels qui se déversèrent des lèvres maternelles. Mes yeux s'emplirent de larmes.
- Mais alors, je ne serai jamais la Mère Noël?
Ce rêve bleuuuuuu
Je n'y crois pas c'est merveilleuuuux!
C'est ma Dame-Oiselle en plein délire, un jour gris à la place Saint Michel. Puis je me mets de la partie:
Ne ferme pas les yeux!
Alors nous avons l'idée saugrenue de passer à la traduction:
This dream [prononcez drime] in blue
I can't believe, it's marvellous [prononcez marvelousse]!
Don't close your eyes...
Puis je clamai:
Dies Traum in blau [excusez l'approximation de ma traduction]
Et ma tendre moitié, en espagnol... Vous n'aurez pas cette traduction, étant donné que je suis dans l'impossibilité de vous dire le moindre mot en espagnol. Mille excuses.
M'enfin, traînant sur Radioblog, comme souvent ces derniers temps, j'ai découvert...
Chroniques marocaines /6/
Avez-vous déjà mis les pieds dans le marché d'un mellah? Et bien ce n'est pas triste. Dans des ruelles alambiquées s'entassent légumes, épices, olives, poissons et... poulets! Vivants, évidemment. Dans les cages, sous les étals, des poulets, blancs, piaillent, se battent, s'ébattent. Quel remue-ménage! Ici, les poulets, on les pèse vivants, on les égorge devant vos yeux, puis on les plume, saigne, vide en direct! Ceci est une preuve de la fraîcheur de la viande, certes, mais pas du client! L'odeur des parages vous retourne l'estomac, vous pâlissez à vue d'œil, vous tentez vainement de couvrir votre nez avec une manche ou un coin d'écharpe. La fuite est impossible: devant, un groupes de femmes qui discutent le prix de la semoule, derrière, des salades, des tomates, des courgettes, des grenades... sur les côtés, dés poulets, des carcasses de bœuf. Heureusement, le guide a ouvert la voie, la fuite est rendue possible, vous échappez aux vapeurs pestilentielles.
Il y a quatre âges dans la vie de l'homme:
- celui où il croit au Père Noël
- celui où il ne croit plus au Père Noël
- celui où il est le Père Noël
- celui où il ressemble au Père Noël.
(Anonyme)