Poésie du net
Un coup d'oeil aux mots clefs, et pour une fois, une évocation non vulgaire pour une recherche qui reste, somme toute, dans le même domaine que le reste.
effeuillage de femme
Portrait
Maison électorale
Delire viennois
Le soir, nous avons joué au tarot. Evidemment, je me suis empressée de perdre! après quelques -310 points, nous nous sommes mis à danser sur le CD que ma soeur a acheté au Super U du coin (quand même, ça reste civilisé!).
Après cela, mon père nous a fait deviné le nom d'un chanteur (dont il venait de mettre l'album). Comme nous séchions, il nous donna le prénom: Chris. ma soeur de s'écrier "Chris Rolls!" [pour bien comprendre l'enjeu, il faut savoir que ma soeur ne jure que par les Krisprolls, ces petits pains grillés suédois...]
Le retour à la terre
Vous souvenez-vous de l'achat de la maison de campagne, l'été dernier? Jeudi, j'y suis allée pour la première fois... comment dire? Cette maison a fait remonter plein de souvenirs et a provoqué des rêveries, des projets par dizaines.
Cette maison, on y arrive par les chemins communaux, où l'on ne croise pas une voiture sans se mettre dans le champ. Elle est perdue dans la cambrousse, à côté d'une chèvrerie. Dans le hameau, il y a à peine dix maisons. Mais la nôtre est la plus belle, puis que c'est la nôtre!
Cette maison, c'est deux bâtiments qui tiennent debout, une grange au toit qui s'effondre et des ruines. Il y a une pièce habitable (avec cheminée pour chauffer), l'eau courante et l'électricité (mais pas l'eau chaude: le chauffe-eau fait sauter le compteur!). Les toilettes sont dans la maison en face et il n'y a pas de lumière. Il y a une fuite donc on coupe l'eau la plupart du temps. Par contre, il n'y a pas de douche.
Cette maison, c'est un jardin immense avec glycines et acacias (comme à Robinson), le tracteur pour tondre, la charrette pour tracter les herbes ou les pierres, la caillasse partout: les murs se sont écroulés. Il y a des orties, des plantes bizarres. On réveille les fourmilières, les crapauds, les nids d'araignées sauteuses, les larves de je-ne-sais-quoi... beurk!
Il faut des gants, une bonne paire de bottes et c'est parti! On arrache l'herbe, qui pousse partout où il ne faut pas et fait s'écrouler nos beaux mur en tuffeau; on transporte des pierres à bout de bras; on tond, on taille, on débroussaille. On n'arrête pas, mais on prend l'air, on oublie tout le reste.
Virgile avait raison!
PS: je tiens à signaler que la dernière photo, c'est après nettoyage. Toute la partie en terre n'était que tas de pierres recouvert d'herbes arrivant au genou!
Trou normand
Je sais, je devais écrire cette note hier soir, mais à peine ai-je eu le temps de répondre aux commentaires que je me suis endormie...
Deux jours en Normandie, deux jours de vraies vacances, deux jours merveilleux. Certes, on a commencé avec des embouteillages, puis on s'est un peu paumées dans Meulan, puis on a eu droit aux travaux sur la N14 (ou 15, je ne sais plus), mais ce fut tout. Nous n'avons pas eu d'autres problèmes majeurs...
Arrivée à Rouen, nous cherchons notre chemin, il faut trouver un parking, nous optons pour celui de la pucelle dont le nom nous aura mis la puce à l'oreille. Qu'avez-vous fait à Rouen? Nous nous sommes posées. Nous avons dû nous arrêter à à peu près toutes les places et tous les parcs que nous avons croisés. Ceci dit, nous avons aussi arpenté... Et dégusté des macarons, et joué aux devinettes avec les vitraux de l'église Sainte Jeanne d'Arc (Hmm... je dirais qu'il s'agit de l'épisode du veau d'or... - Raté, c'est le triomphe d'Adam et Eve! - Et là, c'est peut-être l'annonciation. - Certes, mais en ce cas Marie serait drôlement barbue!), et fait des hypothèses sur la mort de Jeanne d'Arc (Et si elle s'était elle-même jetée sur le bûcher, après avoir bu un coup de trop avec les capitaines de la garde anglaise?), et mangé des crêpes, et découvert le pont Lorderouren, et frappé à la porte de la maison natale de Corneille, et découvert l'existence du frère de ce dernier, et vu le soleil se coucher en nous promenant sur les quais, et lutté pour sortir de la ville, de nuit, et visité le boulevard industriel sur de nombreux kilomètres avant de nous en sortir, et pris les routes de montagne (en Normandie, si si!), et mis les pleins phares, et même trouvé notre hôtel!
Le lendemain matin, après que Lu eut attendu désespérément Sarko qui ne vint jamais, nous partîmes pour Etretat. Nous ne nous sommes même pas perdues! ''Escalade'' jusqu'au sommet des falaises, s'asseoir dans l'herbe sans vouloir bouger et partir finalement à cause de la faim, manger une pizza, acheter des caramels au beurre salé, goûter une crêpe au caramel au beurre salé, mettre les pieds dans l'eau glacée, s'allonger et attendre que les vagues viennent nous lécher les orteils avant de remonter de quelques mètres dans les galets, avant de s'endormir en plein soleil pour une bonne sieste, faire un concours de lancé de galets et s'en retourner.
Nous avons réussi à ne pas prendre l'autoroute, mais n'avons pu échapper à Rouen... puis, cherchant des toilettes au bout de deux heures de routes, nous avons suivi la flèche ''Leclerc à 10min.''. Manque de pot, vingt minutes plus tard nous avions fait un détour monstrueux et n'avions point trouvé de Leclerc. (J'ai appris plus tard que j'avais déjà été à Gisors puisque c'est là qu'habitent toutes les soeurs de mon grand-père... bref, retour inconscient aux racines!). Finalement, après quatre heures de petites routes (dont deux de nuit), quatre heures d'injures à des automobilistes chiants, à des piétons imprudents, quatre heures de compil' en boucle, nous sommes arrivées chez nous entre dix heures et dix heures et demi. J'étais morte...
TOC
Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen.Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars à Rouen. Demain je pars...