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Vous en parlerez à votre cheval...

8 juin 2008

[vide]


Pffffffff.... serait ce que j'ai envie de dire. Depuis ce matin, je n'ai presque rien fait. Alors que j'étais censée réviser ma littérature pour demain, je me suis contentée de jouer sur ce site diabolique (dont j'ai trouvé le lien chez Algésiras) et de comparer Socrate et Snape (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien moi-même!).
Je tourne en rond, écoute ma play-list en boucle, et ne parviens même pas à aligner trois mots quand l'envie me prend d'écrire. Sur la toile, le silence est de mort, et ça ne m'aide pas à me bouger. L'impression que tout le monde a été happé par cette fin d'année, qu'il ne reste rien que du vide.
Et l'idée de me lever à cinq heures demain matin m'épuise d'avance. Au moins aurai-je le sac assez léger pour marcher demain midi. Parce que vendredi, Gaffiot et dico de thème sur l'épaule, je n'ai pas eu le courage de marcher jusqu'à Invalides comme j'en avais le projet.
ecole_facade_2Par contre, j'ai réussi à me traîner de Saint Lazare à Malesherbes, en passant par la rue de Stokholm puis par la rue du Rocher. Et cette rue, je l'aime. D'abord, il n'y a quasiment pas de voitures, et c'est donc beaucoup plus silencieux. Ensuite, il y a à peu près quatre à cinq fois moins de piétons; or, je ne prends pas la ligne 3 pour éviter les gens: si c'est pour les retrouver rue de Rome, c'est gentil mais non merci! Enfin, cette rue est belle. On a le plaisir de passer plusieurs mètres au-dessus de la rue de Madrid et de regarder de haut les passants, en bas, tout petits. Et il y a le 53 rue du Rocher: une petite cour pavée, des verrières... à faire rêver. J'ai découvert il y a peu qu'il s'agissait d'une école maternelle.

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5 juin 2008

Partiels

Demain, c'est le début de la fin, le premier jour des partiels du deuxième semestre. Pour commencer en beauté, thème et linguistique latins!

Puis lundi, littérature française – Moyen-Âge ou XVIe, le sort en décidera.

Mardi, un oral sur Le Banquet de notre ami Platon: Aristophane? Alcibiade? Diotime? Qui ferai-je parler? Le professeur le choisira.

Jeudi, nouvel oral de langue latine: Lucrèce ou Verrès? Haha, si l'un est nettement plus intéressant, l'autre est plus facile. J'espère que ma bonne étoile brillera.

Vendredi, devinez quoi? Et oui, encore un oral: Pétrone. Évidemment, les trois quarts de nos textes ont été choisis parmi les passages les plus scabreux, sinon ce ne serait pas drôle. Ma foi, pourvu que le texte élu soit un version! entre Tacite et Virgile mon cœur ne balance pas.

Lundi, langue française. Un peu de logique et de grammaire-je-ne-sais-plus-comment-on-l'appelle. Puis lexicologie et stylistique. Rien de très difficile facile: technique pure et vocabulaire, bachotage.

Mardi, thème et linguistique grecs, pour finir en beauté? Non, parce que...

mercredi, oral de latin. (Et oui, encore. À croire qu'on aime ça!) Sujet: l'élégie à Rome. (exemple de sujet donné par la prof: « Lesbie »)

Ajoutez à tout cela, quelque part au milieu de la semaine, un oral de culture générale grecque, et vous aurez la recette complète des partiels de lettres classiques.

2 juin 2008

Bienvenue à Poudlard... euh, la Sorbonne!


Après un déjeuner conséquent, nous nous apprêtons à affronter les dédales de la Sorbonne.

Entrées par la cour, nous passons sous l'amphithéâtre Richelieu, puis à droit direction la Scolarité. Une porte, une petite cour, une autre porte, un couloir et une troisième porte. Une femme nous demande ce que nous voulons tout en saluant une certaine Maria au téléphone.

« Bonjour, nous cherchons l'UFR d'histoire-géographie

- Alors, escalier F, deuxième étage et demi. Après, il faut demander, parce que c'est difficile à trouver. »

ee2d_1Un regard éberlué plus tard, nous partons à la recherche de l'escalier F. après deux étages, nous nous arrêtons pour regarder un plan en coupe de l'Université. Non seulement on nous demande de trouver le deuxième étage et demi , mais en plus, il y a des morceaux du plan qui se baladent entre les étages, deux salles entre le niveau F et le G etc. Les yeux comme des soucoupes, nous observons ce plan plus qu'improbable. Et pourquoi le rez-de-chaussée s'appelle-t-il niveau C? La logique de l'administration laisse vraiment à désirer.

Nous arpentons le couloir du deuxième étage, suivant les flèches qui indiquent l'UFR de philosophie. Peut-être cela nous mènera-t-il quelque part. Puis quelques portes et cages d'escalier plus tard, nous voyons fléché en tout petit « UFR d'histoire ». Oula! Mais où est-ce que ça mène? Un tout petit escalier en colimaçon, sorte d'escalier de service, monte à une sorte d'étage qui n'en est pas un: c'est le demi-étage en question! Eurêka!

Nous montons, ouvrons une porte, nous trouvons dans un couloir qui rendrais malade un claustrophobe tant il est étroit, puis nous avisons la porte du secrétariat. « Ouvert de 9h30 à 12h30 le vendredi ». Grrrrr...

« Et si l'on partait à la recherche de l'UFR de grec?

- Tu crois qu'il est à l'étage 3 ¾?

- Sûrement. » Bientôt, les escaliers se déroberont sous nos pas, des passages secrets se dissimuleront derrière des tapisseries et Dumbledore sera le nouveau directeur de Paris IV-Sorbonne. Bienvenue à Poudlard!

1 juin 2008

Je révise (peut-être)

IMGP0001Cela fait deux jours que je me dis « Ce soir, tu finis ton cours de linguistique latine. Au moins le premier semestre. » Et puis non. Je ne le finis pas. Un coup de fatigue, et me voilà vautrée sur mon lit, plongée dans le lecture des aventures de sœur Fidelma de Kildare, dalaigh de droit brehon au VIIe siècle, et enquêtant en compagnie du moine Eadulf. Une moniale Irlandaise appartenant à l'Eglise de Colomba et un moine Saxon appartenant à l'Eglise romaine. Cette lecture policière passionnante a vite fait de m'attirer loin de mes révisions. Cependant, je lui dois une fière chandelle. Dans le premier tome, une citation de l'historien Ammien Marcellin était mise en  exergue. Aussitôt, je trépignai de joie, puisque cet éminent auteur faisait partie de mon cours de culture générale latine.

Or vendredi dernier, partiel de culture latine. Une heure, trois questions, et des révisions inachevées.

1/ Les écrits de Tacite. Mouais. Tacite, je cite ces cinq écrits et n'oublie pas de mentionner l'obscurité et la difficulté de son style. De quoi parlent ses écrits? Hey oh, il faut pas pousser non plus! J'ai dit « révisions inachevées ».

2/ L'historiographie païenne au IVe s. Euh. Vous êtes sûr qu'il y avait des historiens à cette époque Monsieur? Vous ne préférez pas un topo sur la poésie d'Ausone et sur sa célèbre description de la Moselle? Désespérée, je laisse errer mon regard dans la pièce. Soudain, mes yeux se posent sur Le suaire de l'Archevêque, mal dissimulé dans mon sac. Mais c'est bien sûr! Ammien Marcellin! Je le cite, avec sa Res gestae, ainsi qu'une œuvre que je pensais anonyme mais qui ne l'est pas, oubliant au passage les trois autres historiens du siècle.

3/ L'humanisme du Quatrocento. Vous n'avez pas plus vague comme sujet? Tsssk.

Bref, si je n'ai que trop peu révisé aujourd'hui à cause d'elle, au moins m'a-t-elle aidée lors de mon partiel vendredi. Qui « elle »? Mais sœur Fidelma! Suis un peu!

En ce jour, je suis en mesure de vous dire pourquoi le J est à côté du I, pourquoi le X a la forme du [khi] grec, ce qu'est la qoppa (non ce n'est pas de la charcuterie!), et de vous raconter la fin des deux premières aventures de Fidelma. Il me reste le tome 3 à dévorer, ainsi que toute l'aventure des sifflantes, aspirées et liquides et l'aventure des flexions verbales latines. Passionnant! (Un jour peut-être je réviserai Cicéron, Lucrèce, Pétrone et Platon pour les oraux...)

28 mai 2008

Logique et grammaire


Bon, alors, telle que vous me voyez là (même si vous ne me voyez pas), je suis complètement dépitée. En effet, je viens de passer une heure au moins à vous concocter un très joli post sur mon dernier cours de linguistique française, que j'ai tout bonnement adoré quand les autres classiqueux s'effondraient sur leur cours, désespérés. Où est le problème, allez-vous me dire. Et le problème est le suivant: ma page firefox refuse de lire tous mes symboles et les remplace par d'affreux points d'interrogation. Je ne suis décidément pas soutenue dans mon amour de la langue. Sniff.
Pour contrer ce mauvais sort, je vais vous mettre le document en lien, alors s'il-vous-plaît, promettez-moi d'aller y jeter un coup d'oeil, que je ne l'aie pas écrit pour rien...

Logique et (mathématiques) grammaire

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26 mai 2008

Rêve

R_ve

Le cours sur Rabelais m'inspire... Je vous présente Rêve.
Cliquez sur l'image pour la voir en plus grand!

26 mai 2008

Back to reality

 

Trois_coquelicotsSamedi.

Lever: 5h30
Départ: 6h20
Arrivée: 9h30
Petit-déjeuner. Sieste matinale jusqu'à: 12h15
Tour du jardin: sous la pluie
Déjeuner: en ville
Sieste jusqu'à: 17h30
Grec moderne, tour dans le jardin
Dîner: 21h30
Coucher: 22h30
Dodo

Dimanche.

Levée à sept heures et demi, j'attends que mon père revienne avec du pain frais. Après un petit-déjeuner consistant fait de thé-pain-Nutella, je m'attelle à mes révisions de grec moderne pendant que le paternel se rendort sur un Sudoku inachevé. À neuf heures quinze précisément, je quitte la maison avec mon appareil photo en poche, ma veste sur le dos et mes vieilles fausses-converses-sans-lacets aux pieds. Et je m'en vais, sur la petite route perdue au milieu des champs. Il n'y a personne. Derrière les nuages gris, le soleil se montre, timide. Un petit vent humide agite les épis verts du blé. Je ne vois devant moi que la route goudronnée, et à mes côtés, l'étendue infinie des champs. Stop. J'arrive sur la départementale, beaucoup plus passante; les voitures vont vite. Je me range sur le bas-côté, le plus loin possible du bord de la route. Les graminées m'arrivent à la taille et sont lourdes de rosée et de pluie. Bien vite, mes chaussures et chaussettes sont trempées. Mais je continue. Arrivée au rond-point, je fais demi-tour. Une heure et six kilomètres plus tard, je suis de retour dans mon jardin, le sourire aux lèvres et le silence dans les oreilles.

18h: nous sommes dans les embouteillages à Coignères. Bientôt, nous serons de retour à la maison. Je n'en ai aucune envie. Le grec moderne, c'est beaucoup mieux à la campagne.

23 mai 2008

Mère nature


Demain, retour au vert: je m'en vais réviser mon grec moderne et mon histoire de la littérature latine de l'Empire à la Renaissance, dans ma maison de campagne, parmi les chèvres... changer d'air me fera le plus grand bien! A bientôt amis lecteurs.

IMGP0012

23 mai 2008

♀♂

"Being a man and being a woman in Macbeth."

Vous avez une heure...

(Dire que je rêvais d'un sujet sur le surnaturel dans Macbeth...)

22 mai 2008

Discussion avec moi-même



- Que fais-tu sur cette page blanche, alors que tu n'as rien à dire et que Macbeth t'attend avec impatience?

- Comment cela je n'ai rien à dire?

- Non, tu n'as rien à dire. Tu n'as d'ailleurs rien posté depuis dimanche, tu n'es absolument pas sérieuse, Inci.

- Oh, toi ça va! Ferme ton clapet, espèce de rabat-joie.

- Les insultes sont interdites sur cet espace publique.

- J'ai encore le droit de t'insulter, sycophante de mes deux, puisque je suis chez moi, jusqu'à preuve du contraire.

- Bref. Que fais-tu ici alors que tu dois réviser ton partiel d'anglais, qui, pour information, a lieu demain?

- Eh bien je me détends, et j'écris.

- Je vois bien que tu écris. Mais faut-il que je  te rappelle que tu n'as assisté qu'à deux cours d'anglais ce semestre, et que tu dois donc au moins relire la pièce?

- Bon, bon, ça va. En même temps, ce n'est pas comme si je n'avais rien fait cette semaine.

- Hum... permets-moi d'émettre quelques doutes là-dessus.

- Non.

- Comment ça non?

- Non, je ne te permets pas d'émettre des doutes. À mon tour de jouer les moralisatrice: que fais-tu de ces trois jours passés à bosser mon dossier sur l'Apocalypse, non-stop, avec en tout et pour tout cinq heures de sommeil dans le sang? Que fais-tu de cette nuit dernière passée à traduire Quintilien? De ces journées à trimballer les douze kilos du Bailly ou du Gaffiot? De cette nuit passée à réviser Platon? À préparer Pétrone? Et que vas-tu faire de ce partiel de grec moderne qui se profile la semaine prochaine? Et de celui de culture général latine? Ose encore dire que je n'ai rien fait!

- ...

- Bien. Parfait, même. Je vais donc pouvoir écrire.

- Et que vas-tu écrire? Je te rappelle que tu n'as pas d'idées.

- Et alors? Je suis sûre que le récit de mon premier entretien d'embauche va les intéresser.

- Euh...

- Oui, bon, d'accord, peut-être pas. Alors, peut-être mes projets pour l'an prochain?

- Mais tu n'en as pas!

- Certes, mais et alors? J'ai peut-être des projets pour les semaines à venir?

- Tu n'as pas tes partiels dans les semaines à venir? Tu sais, ces espèces d'examens qui se déroulent sur une période indéterminée et qui te bouffent tout ton mois de juin ou presque? Tu sais, ces textes que tu dois réviser, parce qu'en lettres classiques, tu as droit à cinq oraux (il est bien connu que le latin et le grec ancien se parlent encore couramment).

- D'accord, mais ce n'est pas parce que j'ai des examens que je n'ai pas envie de faire autre chose. Par exemple, j'ai très envie d'écrire des fics. J'aimerais avoir le temps de lire la Divine comédie de Dante, et toutes les bandes dessinées de la bibliothèque. Et je voudrais prendre le temps de me mettre vraiment à l'html et aux autres langages informatiques, et peut-être qu'un jour, je serai mon propre hébergeur...

- Mouais.

- Allez, ça suffit, laisse-moi écrire!

- Mais tu viens de tout dire.

- Ah...

IMGP0007

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