[vide]
Pffffffff.... serait ce que j'ai envie de dire. Depuis ce matin, je n'ai presque rien fait. Alors que j'étais censée réviser ma littérature pour demain, je me suis contentée de jouer sur ce site diabolique (dont j'ai trouvé le lien chez Algésiras) et de comparer Socrate et Snape (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien moi-même!).
Je tourne en rond, écoute ma play-list en boucle, et ne parviens même pas à aligner trois mots quand l'envie me prend d'écrire. Sur la toile, le silence est de mort, et ça ne m'aide pas à me bouger. L'impression que tout le monde a été happé par cette fin d'année, qu'il ne reste rien que du vide.
Et l'idée de me lever à cinq heures demain matin m'épuise d'avance. Au moins aurai-je le sac assez léger pour marcher demain midi. Parce que vendredi, Gaffiot et dico de thème sur l'épaule, je n'ai pas eu le courage de marcher jusqu'à Invalides comme j'en avais le projet.
Par contre, j'ai réussi à me traîner de Saint Lazare à Malesherbes, en passant par la rue de Stokholm puis par la rue du Rocher. Et cette rue, je l'aime. D'abord, il n'y a quasiment pas de voitures, et c'est donc beaucoup plus silencieux. Ensuite, il y a à peu près quatre à cinq fois moins de piétons; or, je ne prends pas la ligne 3 pour éviter les gens: si c'est pour les retrouver rue de Rome, c'est gentil mais non merci! Enfin, cette rue est belle. On a le plaisir de passer plusieurs mètres au-dessus de la rue de Madrid et de regarder de haut les passants, en bas, tout petits. Et il y a le 53 rue du Rocher: une petite cour pavée, des verrières... à faire rêver. J'ai découvert il y a peu qu'il s'agissait d'une école maternelle.