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Vous en parlerez à votre cheval...

23 novembre 2008

Oh!

Nous sommes dimanche 23 novembre, il est 11h42, et il neige sur les hautes steppes de BdA.

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21 novembre 2008

Une L3 en M2

Bon, cela s'est passé il y a deux semaines. J'avais fini par décider que je ne posterai rien sur cette conférence mémorable, mais une note de Zabou m'y incite.

C'était le vendredi où je sortais de deux heures de grec hypokhâgneux (mais si, souvenez-vous). En temps normal, je n'ai pas cours le vendredi, mais là, j'avais décidé d'ajouter deux heures de conférence sur les supports de l'écriture. Pourquoi? Tout d'abord, parce que le sujet m'intéressait. Et puis parce que le conférencier en question était un prof que j'avais eu l'an dernier. Cette conférence était destinée aux Master 2 de lettres: j'avais donc en sus l'occasion d'étudier de plus près cette espèce en voie de disparition étrange.

18h-20h. J'avais bien choisi mes horaires... Mais bon.
Amphi Michelet. J'ai découvert un amphi encore plus inconfortable que l'amphi Richelieu. Si si. C'est possible. Parce qu'en plus de l'absence de tablette pour écrire, il y a absence de place pour les genoux. Si vous avez des jambes de taille moyenne à grande, vous êtes bon pour gigoter toute la conférence durant pour trouver une position moins inconfortable qu'une autre. Mais bon.

Mais bon. J'ai fait une grande découverte: les élèves de Master ne sont pas d'une race supérieure. Non non. En fait, ils sont comme les élèves de Licence, en moins nombreux. Je m'explique. Et pour m'expliquer, je vais donner un exemple. À côté de moi, une élève, normale apparemment. Elle passe les dix premières minutes à échanger des propos tout-à-fait intéressants avec ses voisins, tandis que le professeur s'efforce de faire sa conférence. La demi-heure suivante, elle corrigea les copies qu'une de ses amies lui avait fait passer (ça sert toujours d'écouter les conversations voisines). Enfin, la feuille de présences passa: elle imita quatre ou cinq signatures – certainement des camarades absents pour de bonnes raisons, hum – rangea ses affaires, et s'en fut, en toute discrétion.

Concluons, mes amis, concluons: ne soyez pas effrayés à l'idée d'aller en master – oui, comme ça d'un coup, le Master perd sa majuscule... Et priez pour que les gentils administrateurs ne vous organisent pas de conférence à Michelet, le vendredi de 18h à 20h.

18 novembre 2008

ΤΑ ΖΩΑ ΤΡΕΧΕΙ

1Mes deux yeux ne sont plus les mêmes.

À droite, j'ai l'œil d'un lapin russe: blanc, cerné de rouge, cave.

À gauche, j'ai l'œil d'un lapin albinos: rouge, gonflé.

Le tout souligné d'un merveilleux dégradé livide à violet en passant par le mauve. Et juste en dessous, deux pommettes rouges. À force de renifler, se moucher, pleurer, on a les pommettes rouges.

Je cumule conjonctivite – que je n'avais pas eu depuis au moins quinze ans! – et toux bizarre qui donne une voix d'adolescent en pleine mue, « super sexy » aurait dit D. en se moquant.

Mais se moquer, ce n'est pas charitable. Surtout qu'aujourd'hui, j'ai eu mon premier cours – ben oui, j'ai trouvé des cours de soutien – et que j'avais la voix d'un ogre. M'enfin, il n'a pas eu peur, c'est déjà ça. (Surtout qu'un ogre avec un œil de lapin albinos, ça a de quoi faire peur!)

Et depuis que je suis rentrée chez moi, je n'arrive pas à faire stopper cette quinte de toux qui me vrille l'estomac et les abdominaux – et oui, ce muscle existe chez moi aussi! Incroyable n'est-ce pas? – et me déchire la gorge.

Bref. Tout ça pour dire que c'est pas trop la forme en ce moment.

Ce post ne servait à rien. Sinon à écrire. Pour retarder le moment où je vais devoir recopier Salluste.

Au fait, Salluste, c'est difficile, mais qu'est-ce que c'est bien! Et puis, la concision et l'élision, une fois qu'on a trouvé la traduction sur internet (en plus c'était une traduction de Racine) le truc, c'est facile!

14 novembre 2008

Du gratin (de poisson)

IMG_9409Les rues sont larges, les rues sont désertes; les bâtiments sont blancs, il y a un lotissement hermétiquement clos derrière ses hautes grilles métalliques. Ce quartier est riche, ça se voit, ça se respire. Avenue de Ségur, rue de Saxe, place Fontenoy. M'y voilà. En face de moi se dressent l'école militaire des Invalides, que je vois de ce côté pour la première fois de ma vie, et derrière elle, la tour Eiffel, majestueuse dans ses voiles de nuages gris.

Il y en a des gras et des secs, des encore verts et des moins frais, des grands et des plus petits. Je ne parle pas fruits et légumes, no de fromage de chèvre et encore moins de poisson: je vous présente les habitants des bureaux de la haute administration. Ah mais attention: pas n'importe quelle administration: ces gens ont un point commun: la mer et la pêche. Oui oui. La pêche. Et ce n'est pas pour rien si je suis arrivée au septième ciel étage de l'ENIM, mais pour la signature du livre dont je vouas ai déjà parlé.

Parmi tous ces hommes importants à costume et cravate, il y en avait un qui semblait plus humain et auquel un monsieur qui n'y connaissait rien à la mer (le frère du photographe) posait plein de questions. Ce monsieur barbu et gentil était le directeur d'un lycée maritime en Bretagne. Pas étonnant qu'il fût plus humain: lui avait l'habitude de côtoyer les adolescents! Et il parlait de son lycée, et des stages en mer, et des accidents, et même du mort qu'il y avait eu... Bref, lui avait les pieds ancrés dans la réalité. Les autres parlaient de choses trop abstraites pour moi.

Et puis il y avait ce vieil ami du photographe, un monsieur qui travaillait dans l'édition, et plus précisément dans l'imprimerie je crois. Il savait plein de choses, et ce qu'il racontait sur son métier était totalement hypnotisant. Enfin, c'est ce que j'ai trouvé. L'imprimerie, c'est quand même un monde particulier, mais un peu magique quelque part.

Enfin, il y avait Dame Eiffel, dans toute sa splendeur illuminée, qui nous dominait au travers de la baie vitrée. Cette vue plongeante sur les Invalides, le Champ de Mars et enfin la tour Eifel. Rien que pour ça, ça valait le coup de monter sept étages...

10 novembre 2008

Sorbonne, deuxième étage.

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8 novembre 2008

Une fakheuse en hK

Vendredi, je n'ai pas cours. Mais vendredi dernier, ce fut différent. À 14h, je ne suis pointée à la porte de mon vieux lycée, et je suis entrée, en compagnie d'une complice. Nous avons tâché de nous faire discrète, et surtout, de ne pas croiser de professeurs. Un court moment de panique au détour du troisième étage, lorsque notre route coupa celle de M. Durant*, éminent angliciste de son état. Mais c'était fausse alerte: il ne tiqua pas, trop occupée qu'il était d'aller remplir sa bouilloire et de faire le tri dans ses pensées.

Nous parcourons le couloir, jusqu'au fond, et là, assise à son bureau, nous voyons Mado, aux prises avec sa classe de culture antique (ou quelque chose du genre). Elle nous voit, s'étonne, et s'exclame qu'elle est ravie de nous voir, parce qu'elle pensait que nous aurions oublié notre promesse. Et non, nous n'avions point oublié. Et nous voilà, d'attaque pour deux heures de grec confirmé en hypokhâgne.

Les hellénistes arrivent. Ils sont quatre, trois garçons et une fille. Il y a deux ans, nous étions six, six filles. Les mœurs changent. Correction de l'interro: eimi et eimi, les formes homonymes. Je n'aurais pas dû venir... j'aurais dû me méfier. Mais trop tard. Je n'ai pas fait de grec depuis trop longtemps, et mon cerveau rame. Mais qu'importe? Je fais du grec.

Après cela, on passe au vocabulaire: la suffixation en grec. Voilà qui va me servir, et pas qu'un peu, pour mon prochain devoir à rendre ! Finalement, j'ai bien fait de me lever matin. Les quatre hypos ont du mal. Et leurs hésitations, leurs erreurs nombreuses me rappellent ce que nous avait annoncé Mado: « Ils sont plein de bonne volonté... » ce qui voulait tout dire, je crois.

chapitre_22_pandoreEnfin, nous passons au texte. Sur quatre, deux ont fait la préparation. Mouais. Ma collègue et moi nous battrons en improvisé. Hésiode, l'épisode de Pandore. Ce sont de bons souvenirs, et surtout, ça change de l'interminable Plutarque que nous traînons tel un boulet à la fac. Je les écoute traduire. « Ah, mais j'avais compris tout le texte à la deuxième personne. » Ah. Bon. C'est toi qui vois. C'est sûr, l'absence d'augment n'aide pas, mais jusque-là, je n'avais jamais vu de mythes à la deuxième personne. D'un coup, mon nom résonne dans la classe. Quoi? Que se passe-t-il? Ah vraiment? Vous êtes sûre que je dois traduire? Bien. Je lis mes quelques vers, analyse. La construction n'est pas difficile, et ma voisine et complice me souffle le vocabulaire manquant. Ouf. Il il est seize heures.

L'heure suivante, nous avons assisté à un spectacle effarant: une classe de quarante latinistes grands débutants, au comportement de collégiens. La seule pensée qui m'effleura en entendant les deux potaches dans mon dos ricaner fut: « Et ils seront en khâgne l'an prochain? »

1 novembre 2008

Abécédaire latin

Il y a fort longtemps, alors que je taguais de nombreuses personnes sur un questionnaire à la mode, l'une des malheureuses victimes, Mimy pour être plus précises, me faisait part de ses pensées. "Si au moins les questions étaient originales," se lamentait-elle. Pour la consoler de son infortune, je lui avais alors promis d'inventer un questionnaire plus intéressant, à mes heures perdues. C'est ce que j'ai fait ce week-end. En réalité, les questions ne sont pas d'une folle originalité, mais je suis partie d'un concept, parce que dans un questionnaire, un concept ça fait bien. Le mien, vous vous en doutez, est latinisant.

Vous disposez d'un abécédaire; à chaque lettre correspond un mot pioché dans le Gaffiot. Et à chaque mot, une question qui en découle. Le lien est plus ou moins facile à établir, et certaines questions sont sans doute un peu tirées par les cheveux. Je vous prie de bien vouloir m'excuser...

 

  1. Aeneas (Énée, héros latin)

    Ton héros favori. Robin des Bois, sans hésitation !

  2. bibax (grand buveur)

    Ta boisson favorite. Le karkadé, si je devais faire original. Le thé en général.

  3. Caelum (ciel)

    Ton signe astrologique. Cancer ascendant Sagittaire.

  4. Disciplina (action d'apprendre)

    Les études que tu aurais faites si tu n'avais pas fait celles que tu as choisies. De l'optique ou de la chimie, je crois.

  5. Elenchus (perle en forme de poire (!) )

    Pierre ou métal précieux que tu affectionnes particulièrement. L'argent.

  6. escherbouledecristalmp5Fatum (destin)

    Ecris ton horoscope pour la semaine à venir. « Neptune entre dans votre VIIe maison et influera votre motivation de façon tout-à-fait négative: il ne faut pas vous laisser abattre! En outre, Morphée aura tendance à vous attirer sur la Lune. Attention au travail en retard... »

  7. Graecum (la langue grec)

    Langues que tu apprends / as apprises et celles que tu souhaiterais apprendre un jour. J'ai appris l'anglais et l'allemand; j'apprends le grec moderne; j'apprendrai au moins une langue celte, le roumain, l'iranien et d'autres langues romanes en ce qui concerne les langues indo-européennes, puis le turc, le finnois et le maltais.

  8. Hamadryades (hamadryades, nymphe des forêts)

    Être ou créature légendaire ou mythique qui te fait rêver. Le Djinn, cette question !

  9. Inscitia (gaucherie, incapacité)

    Ce que tu ne sais pas faire. Penser, problématiser, disserter.

  10. Jura (le Jura)

    Y a-t-il un lieu en France où tu n'es jamais allé, et où tu aimerais aller? L'Alsace m'intrigue depuis longtemps, et de plus en plus depuis qu'on en a parlé en grammaire comparée.

  11. Karthago (Carthage)

    Le voyage que tu rêves de faire. Aller en Iran... malheureusement, j'ai peur que ce voyage reste à l'état de rêve.

  12. 22510100936580Lliber (livre)

    Décris la couverture du livre qui traîne à côté de ton ordinateur. L'auteur en lettres capitales, et le titre de même, juste en dessous. Une espèce de rose-brique passé. Une louve noire aux mamelles pendantes. Tacite, Vie d'Agricola, édition des Belles Lettres, collection Budé.

  13. memoria (mémoire)

    Ton premier souvenir. De l'eau, des plantes, des gens, beaucoup de gens. De la vitesse. Le ventre de mon père. Un virage. Une arrivée, dehors sous le soleil. L'air est froid. La piscine est ronde. J'ai appris plus tard qu'il s'agissait d'un séjour à Center Park, où mon père m'avait fait descendre la Rivière sur son ventre. J'avais un an.

  14. nimbus (pluie d'orage, averse)

    Décris ce que tu aimes dans la pluie. Son pouvoir révélateur, lorsqu'elle commence à tomber. Alors la terre exhale son arôme puissant, le bitume agresse les narines. Les manteaux mouillés dans les couloirs de la fac ont une légère fragrance de chien mouillé. Les feuilles mortes du jardin brillent et dégagent un parfum d'automne bien connu. Mais si la pluie dure, les odeurs se brouillent et l'on ne sent plus rien.

  15. odor (odeur)

    Décris l'odeur qui te marque le plus dans ton quotidien. Celle piquante des vieux trains, empestant le grésil. Et les odeurs écœurantes des couloirs interminables du métro: entre urine et produits chimiques, la nausée me prend.

  16. piger (paresseux)

    Ton péché capital. La Paresse, sans aucun doute.

  17. Quinta (prénom féminin)

    Le prénom féminin que tu choisirais si tu devais avoir une fille. Eulalie, parce que ce prénom a une consonance ridicule.

  18. wwwrana (grenouille)

    L'animal qui te ressemble. La tortue, bien sûr ! Pas des plus rapides, c'est aussi l'animal qui promène sa maison sur son dos, afin de s'y réfugier en cas de problème. Elle fait la sourde oreille aux soucis, les ignore. Ce qu'elle ne sait pas, c'est que ce n'est pas ainsi qu'ils s'en iront.

  19. sagina (engraissement, bedaine)

    Ce que tu ne peux t'empêcher de manger, tout en sachant pertinemment que ce n'est pas raisonnable. Une ou deux barre de chocolat, après le repas, ou entre les repas, ce qui est pire.

  20. tibia (flûte)

    L'instrument de musique qui t'émeut le plus. Le clavecin, je crois. Sinon, je trouve les résonances du cor de chasse assez intéressantes, dans la musique baroque...

  21. Ucalegon (nom d'un Troyen)

    Le prénom masculin que tu choisirais si tu devais avoir un fils. Eusèbe ou Gauvain. Vous aurez deviné qu'il vaut mieux que je n'aie pas d'enfants !

  22. 3424490042178video (je vois)

    Cite trois films que tu as vus et commençant par la même lettre. Dis ce que tu en as pensé. « Le Voyage de Chihiro », magique, tout simplement. « V for Vendetta », découvert grâce à Lu, et que j'ai adoré. Et enfin, « Vicky Cristina Barcelona », que j'ai aussi beaucoup aimé.

  23. Wardo (le Gardon, rivière)

    Observe un planisphère, et choisis un cours d'eau dont le nom te fait rêver. Que t'évoque-t-il? L'Euphrate. Souvenirs des cours d'histoire du collège et du lycée. Naissance de la civilisation. La Bible: il reste associé dans mon esprit à un idéal de terre promise, et dans mon imagination, l'Eden et les jardins de Babylone fleurissent sur les rives de ce fleuve exotique.

  24. xysticus (gymnase)

    Un sport que détestes particulièrement. Hum... le choix est difficile. J'hésite entre la course à pied, l'athlétisme, la gymnastique, le volley et tous les autres sports qui m'ont fait faire des cauchemars tout au long de ma scolarité.

  25. yssopum (hysope, arbrisseau)

    Y a-t-il un arbre ou une plante qui garde une place particulière dans tes souvenirs? Oui, le pommier du japon qui trônait au centre du jardin, à Robinson. Ses fleurs roses et son aspect forêt vierge m'attiraient. Des centaines de branches qui partaient du pied... cet arbre avait un air de pays lointain.

  26. zotheca (boudoir, cabinet de repos)

    Décris la bibliothèque de tes rêves. Des livres sur tous les murs, jusqu'au plafond. Une atmosphère chaude, presque poussiéreuse. Et des fauteuils un peu partout. Des petites lampes par-ci par-là. Et une fenêtre qui regarde un immense jardin.

Puisqu'il s'agit bel et bien d'un questionnaire (promis à un bel avenir, c'est sûr), je le propose à Mimy - n'oublions pas qu'il lui est dédicacé - mais aussi à tous les latinistes et non latinistes qui seraient intéressés.

29 octobre 2008

Une classique chez les modernes

J'ai plusieurs heures à tuer, mais le sacrifice est nécessaire pour vivre une telle expérience. Quelques cinquante minutes avant dix-sept heures, je descends timidement les deux étages qui me séparent de l'amphithéâtre Champollion, où j'aperçois mes classiques collègues en proie aux affres de la linguistique grecque. Les accents du professoral Germain résonnent dans ce hall haut de plafond et encore vide. Je m'assoupis sur l'escalier marmoréen et le chapitre six de Plutarque.

Peu à peu, d'étranges spécimens de race humaine me rejoignent. Je me replie sur mon territoire, serrant Plutarque est ses oracles sur mes genoux, me faisant petite, minuscule, infime, tâchant de disparaître. Et puis je continue d'attendre.

Le brouhaha est devenu tel que les studieux étudiants hellénistes ont clos la porte. Les discussions s'élèvent tandis que les élèves descendent en masse. Désormais, le hall est plein, mes oreilles résonnent. Toujours pas trace de Melendili.

hugoold3Enfin, mes collègues sont libérés et s'échappent des fers rigoureux de la linguistique. Quelques saluts et regards semblant demander ce que je fais là plus tard, je rattrape Melendili par la manche et nous entrons dans l'arène. L'amphithéâtre est plein. Nous avons trouvé une place au deuxième rang. J'observe médusée ces êtres extraordinaires que sont les littéraires s'asseoir dans les allées, faute de place. À peine trois quarts d'heure plus tard, de plus en plus fascinée, je vois sortir certains d'entre eux, probablement hermétiques au charme du genre apocalyptique. Quelques discussions s'élèvent. Des murmures. Des chuchotements. Le cours s'étire, « ego Hugo » et compagnie.

Ce fut une véritable expérience ethnologique de deux heures.

26 octobre 2008

Version grecque

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26 octobre 2008

Marins-pêcheurs

marinpecheurSouvenez-vous, il y a un peu plus d'un an maintenant, c'était l'été, et je vous parlais de marins-pêcheurs à toutes les sauces, parce que j'avais des recherches à faire, pour le compte des éditions Romain Pages, qui avaient eu  la bonté de m'embaucher. Et bien le livre est sorti il y a peu. Il est paru chez France Loisirs fin septembre, et chez Romain Pages début octobre. Je fais de la publicité, pour la simple et bonne raison que les photos sont splendides!

Les marins-pêcheurs, voilà qui semble rébarbatif à voir en photo, mais je vous assure que le travail de Jean-Pierre Duval est superbe. (Oui je suis fan de son travail, et alors?)

Et puis, y a mon nom en première page... ^^

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