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Vous en parlerez à votre cheval...

26 mai 2010

Java? Non, java pas.

Le java tue votre cerveau à petit feu. Depuis 9h ce matin, j'essaye de résoudre mes problèmes et rien ne va. A chaque nouvelle tentative, mon pc plante...
Mal au crâne, pluie qui tombe, travaux bruyants au bout de la rue. Au moins, le voisin a éteint sa radio. Le java rend susceptible et à cause de lui on ne supporte plus rien. Ma concentration part en lambeau.
C'est à rendre avant minuit. Délai: jusqu'au 29. Reste à faire: les deux méthodes les plus compliquées, le rapport de dix pages. Sachant que ce que j'ai fait ne fonctionne pas. Hum. Pour être franche, je reprends. Reste à faire: tout.
Vais me jeter dans le train, je reviens dans trois heures. Mon élève a intérêt à être attentif aujourd'hui!

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24 mai 2010

Aaaaaaargh!

<extraits de ce qui me prend la tête depuis 4h non stop - migraine en vue>
   /**
     * @brief Recherche du dernier fils d'un noeud
     * @param n: noeud concerné
     * @param gd: position du fils recherché (true si fils-gauche, false si fils-droit)
     * @return le dernier fils de la liste des fils du noeud concerné
     */
    public static NoeudB dernierFils(NoeudB n, boolean gd) {
        if (existeFils(n, gd) == false)
            return null;
        else {
            NoeudB nf = (NoeudB)Liste.lire(n.fils, Liste.longueur(n.fils)-1);
            return nf;
        }
    }

    /**
     * @brief Parcours récursif en profondeur
     * @param n: noeud de départ
     * @param type: type des éléments
     */
    public static void profondeur(NoeudB n, Class type) {
        if (existeFils(n) == false) return;
        NoeudB nf = têteFils(n);
        do {
            profondeur(nf , bI);
            nf = frereDroit(nf);
        } while (nf != null);
    }

24 mai 2010

Java je t'emmer... credi!

Il fait beau, le soleil a décidé de se montrer estival et généreux ce week-end. Le lundi est férié, je ne vois pas mes 3ème, ce qui provoque en moi une joie profonde et indicible.

Par contre. Par contre, à cause de ces profs de java qui n'ont pas été fichus de nous donner le projet à temps, je suis condamnée à rester renfermée devant mon écran d'ordinateur, pour coder des choses que je ne comprends pas. J'ai passé tout l'après-midi d'hier à coder, je suis arrivée à un résultat, un peu différent de celui attendu, mais qui fonctionne et que j'ai compris. Un excès de zèle vient de me plonger dans le plus profond désespoir (j'exagère à peine): j'ai envoyé un mail à la prof pour savoir si c'était gênant. Je n'aurais pas dû. Parce qu'elle m'a répondu que oui. Parce qu'il fallait utiliser le truc que je n'ai pas compris. Merdum! (Et encore, je suis polie...)

C'est à rendre mercredi, j'ai encore du temps... et les deux tiers du projet à faire.

pendu

22 mai 2010

Observation: des archers à l'écran

L_golas

Robin_Hood_au_cin_

Le_secret_des_poignards_volants

Robin_Hood___la_t_l_

19 mai 2010

Traversée

Il est dix-sept heures trente, je sors du train. À Saint-Lazare la foule est dense à cette heure-ci. L'idée-même de la ligne 13, bondée, débordant de corps suants et poisseux, me donne la nausée. Je n'ai guère envie de descendre sous terre alors qu'il fait aussi lourd. L'air est doux, un peu collant. Je me mets donc en marche. Une idée fixe en tête: rejoindre la Porte de Vanves à pied, sans autres plans que ceux que je trouverai sur les bouches de métro et les arrêts de bus. Il est dix-sept heures trente, je sors de la gare Saint-Lazare.

Je m'avance un peu au hasard dans ces rues larges et fourmillantes. Sur le boulevard, ou la rue, ou l'avenue, dont j'ignore le nom, les voitures se pressent dans une cacophonie assourdissante. En attendant de trouver chemin plus calme, le Dies irae tente tant bien que mal de couvrir le boucan.

Je m'avance au hasard. Je sais que je dois aller vers le sud, en quasi-ligne droite. Malheureusement, où trouver le sud quand on sort d'une gare aussi grande? Alors je prends les rues en suivant mon flair. Je me retrouve place de la Madeleine. Pas trop mal: c'est la station suivante sur la 12. Prochaine étape: Concorde. En suivant ainsi le trajet de la ligne 12, je finirai bien par me retrouver sur la rue de la Convention, ou même Porte de Versailles.

Je prends un boulevard, au hasard. Large. Une trouée de lumière. Derrière, l'imposante Madeleine. Devant, la place de la Concorde s'ouvre à mes regards. Superbe. Si je passe par les Tuileries, je retrouverai la passerelle du Musée d'Orsay, et Solférino, sur la 12. C'est pas mal. Je poursuis. Les Tuileries, l'ombre des arbres, les contre-allées désertes. Et le passage sous la rue, la passerelle qui enjambe la Seine. À droite, le Grand Palais, le pont Alexandre-III. Le soleil qui raye les nuages sombres. À gauche, dans un camaïeu de gris, au loin, les tours de Notre-Dame. Saint-Michel est à gauche. Il faut que j'aille tout droit. Rue Solférino, c'est bon, je suis dans la bonne direction.

Puis arrive le sixième arrondissement. Je prends des rues au hasard, je retrouve quelques noms connus: Vaneau, je suis sur la 10, Babylone, ah, la 12 et la 10 se croisent, il faut que je continue tout droit, vers le sud. Sèvres, on est pas loin d'une station de métro. Vaugirard! Enfin! Je connais cette, j'y fais cours, et j'ai déjà fait le trajet à pied jusque chez moi. Malheureusement, c'est une des rues les plus longues de Paris, et je ne sais plus trop de quel côté la prendre. Une station de Vélib' arrive à point nommé. Petit plan de quartier, et hop! Je réalise alors que je ne suis qu'à Montparnasse, et qu'il me reste encore pas mal de chemin... Qu'importe, je continue.

Rue de Vaugirard. Mon sens de l'orientation est gêné, j'ai l'impression que je ne vais pas dans la bonne direction. Lorsque j'arrive sur le boulevard du Montparnasse, impossible de retrouver cette rue de l'autre côté. Alors je prends Falguière, sur la 12 également. Je ne devrais plus être loin de Pasteur. J'avance et commence à m'inquiéter: me serais-je trop éloignée? Quand soudain, une rue large, des marronniers en son centre: le boulevard, ou la rue je ne sais plus, Pasteur. Je traverse. Je vois un 95 à contre-sens, c'est bon signe: il passe juste à côté de ma rue.

Je poursuis, toujours un peu au hasard. Je commence à avoir mal aux pieds. Ça commence à faire long: déjà une heure et demie que je marche. Une rue au nom bizarre, à gauche, les lignes de Montparnasse qui coupent le quartier. Une rue affiche « XVe Arrondissement », je souris. Je croise la rue Littré, la rue Platon. Et je me retrouve le long des voies de chemin de fer. C'est un peu la zone, il n'y a pas un chat. Ça fait déjà belle lurette que j'ai fait taire la musique à mes oreilles, pour profiter des bruits de la ville. À gauche, une halle aux huîtres. Tout à fait. L'odeur de poisson m'assaille, et je m'empresse de continuer. Je ne devrais plus être très loin.

Soudain, une barre d'immeubles qui me semble familière. Un panneau qui indique la ceinture ouest. Des arbres, de grands acacias. Le bruit qui s'est apaisé. Je suis tout près! Mon pas s'accélère, le cheval sent l'écurie, comme on dit. À droite, encore à droite. Dans mon impasse, cette odeur unique d'acacias et de glycine, les jardins débordant de feuillage et de fleurs. Cette impasse, c'est chez moi, et je suis arrivée.

J'ai marché deux heures. Il me reste trois étages à monter.

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12 mai 2010

Printemps

Photo0296
La Pitié-Salpêtrière, le mois dernier...

11 mai 2010

Caelum in caput nostrum cecidit...

Java. Cela faisait plus d'un mois et demi que nos dignes professeurs nous parlaient de ce projet. Plus d'un mois et demi que nous demandions des détails, et que nos questions restaient sans réponse. Aujourd'hui, la sentence est tombée: créer un arbre binaire organisé équilibré à partir d'une liste de cinq mille mots, rendre un rapport de minimum dix pages, dans lequel nous allons expliquer tout ce que nous sommes censés avoir compris (encore faudrait-il qu'on parvienne à un résultat pour avoir compris) et le tout pour dans... deux semaines! Ils se foutent de nous, il n'y a pas d'autres mots. Oh, et j'oubliais, un projet à rendre pour il y a deux semaines, que la prof est persuadée de nous avoir demandé mais dont personne n'avait pris note, ajouté sur nos frêles épaules déjà brisées sous le poids du fardeau. Comme si on était des super-programmeurs! Non mais franchement.

Et pour vendredi, "indécidabilité de l'arithmétique", c'est parti! Même mon correcteur orthographique ne connaît pas le mot "indécidabilité". Le problème d'un tel sujet d'exposé, c'est que c'est à la fois trop précis et trop large. Qu'entend-on par arithmétique? Dois-je définir le problème de la décidabilité? Ou est-ce que si je me contente de dire que l'arithmétique est indécidable, ça passe? Quelque chose me dit que ce ne sera pas suffisant...

Et bien sûr, les contrôles de mes élèves à corriger, les devoirs sur table à préparer, ainsi que les cours, supporter ces quiches bavasser pendant que je leur explique la poésie du subjonctif présent et la magie de la proposition infinitive. Endurer ces "Madame" à longueur d'après-midi. Et en rêver la nuit!

Il fait froid dans mon appart'. Je veux un poisson rouge. J'ai la flemme de me faire un chocolat chaud.

Ma sœur arrive dans une heure et demie.

J'ai envie de me plaindre.

Et de lire One Piece. Et d'écrire.

11 mai 2010

Insolite

Fait étrange. A l'endroit où les lignes de Montparnasse passent au-dessus des boulevards des maréchaux, juste à côté de la sortie Porte de Vanve, on peut voir une drôle de mosaïque. Sous une glycine, ou presque, sur le pont. Un drapeau de pirates.
Si si, je vous le jure. Fond noir, tête de mort sur deux os croisés.

6 mai 2010

Angoisse

J'ai cours dans moins d'une heure et demi avec mes troisièmes, et j'angoisse. Mal au ventre, intestins qui se tortillent et se nouent. L'angoisse remonte dans l'estomac. L'angoisse est là, dans la gorge. Je vais devoir les engueuler et j'angoisse. Pourquoi, mais pourquoi? Le regard sarcastique et méchant de cette peste refuse de me lâcher. Vraiment, je déteste mes troisièmes. Qu'ils aillent donc au lycée et qu'ils me foutent la paix! De toute manière, ils n'aiment pas le latin.

071004181033Angoisse_site_jpg

4 mai 2010

Rentrée difficile

En moins de vingt-quatre heures, la température a brusquement chuté. Je pensais pouvoir mettre au placard mon manteau d'hiver pour les six prochains mois, au moins, mais non, j'ai été obligée de le ressortir.

S'ajoute à ce temps peu clément, une classe de troisièmes impitoyables. Qui profitent de cinq minutes d'intercours où je m'absente pour donner les carnets aux surveillants et passer un coup de fil urgent (livraison de LibreBoîte oblige) pour se barrer en courant. "Mais Madame, y a quelqu'un qui a été à la vie scolaire qu'a dit qu'y avait pas cours!" Bien sûr... J'étais là y a cinq minutes et je ne ferais pas cours à l'heure suivante? Surtout que personne n'est descendu à la vie scolaire. M'enfin. Ce genre de réaction débile ne me donne que plus envie de mépriser ces morpions.

Et la livraison de la LibreBoîte, avancée au jour même sans préavis. Il faut être à son domicile en attendant le livreur, qui passera "entre 9h et 19h". Bien... Je n'étais pas chez moi. Mais j'ai finalement réussi à mettre la main sur mon colis, et j'ai une connexion internet! (J'avais déjà le réseau wifi du quartier, mais ce n'est pas pareil ^^).

Alors hier soir, je me suis vautrée devant trois épisodes de la série Sherlock Holmes. Et à vingt-trois heures, je me suis brusquement rappelé que j'avais un devoir sur table à réviser.

Vivement la fin de la semaine...

(Pour la peine, je vais aller à Gibert tout à l'heure, na.)

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