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Vous en parlerez à votre cheval...

5 janvier 2011

Ennui

Encore deux heures de cours. Je m'ennuie. Je suis fatiguée. Et j'ai des milliards de choses à faire, dont trois projets à rendre pour demain. Évidemment, je ne les ai pas commencés, sinon ce serait trop facile.

J'ai la tête qui va exploser, je ne peux plus respirer. Ma crève qui semblait s'achever avec les vacances est repartie de plus belle. Je suis épuisée. Mes nuits sont peuplées de cauchemars, mes pensées rongées par l'angoisse.

Je n'ai pas le temps de voir venir. Pas le temps de réfléchir. Pas le temps.

Vivement les partiels !

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4 janvier 2011

Le 26 décembre dernier

Le 26 décembre dernier, un peu après 23h, un avion quittait l'aéroport de Roissy avec près de deux heures de retard, à destination de Dehli. À bord, une personne essaye peut-être de dormir. À moins qu'elle ne potasse ses guides touristiques, ou qu'elle ne se ronge les ongles. Non, elle ne se ronge pas les ongles. Sans doute le ferais-je à sa place, mais elle non. Ce n'est pas son genre. Cette personne ne rentrera en France qu'en mai. Elle est partie étudier un semestre à l'IITK. Elle a créé un blog pour raconter son expérience au jour le jour.

Cette personne, c'est ma sœur.

3 janvier 2011

Strasbourg, le 25 décembre

Photo0608

La neige a blanchi les pavés et les toitures.
Les stalactites scintillent le long des gouttières,
guirlandes supplémentaires dans la ville aux mille lumières.

2 janvier 2011

Procrastination is back

Dans quelques heures, les vacances seront terminées. J'avais des myriades de choses à faire pendant les vacances, et comme toujours, je n'ai rien fait. Ou plutôt, j'ai fait des choses, mais pas du tout ce que je devais faire. Vous savez, l'idée du devoir appelle toutes sortes d'occupations non nécessaires que sur le moment, on juge plus importantes que les nécessaires.

Mes trois projets informatiques à rendre la semaine prochaine sont restés au stade de sujet vierge. Je n'ai même pas téléchargé les logiciels nécessaires à leur réalisation. À la place, nous avons fait du tri et du rangement à la maison. Déménagement de meubles, réaménagement du salon, de la véranda.

L'odeur de cire et d'essence de térébenthine dans l'air, le bois à nouveau brillant du vieux bureau; les poussières de cendre et de charbon autour de la cheminée, les toiles d'araignée au plafond; les orchidées sous le pâle soleil de l'hiver.

Mon programme de latin pour les semaines à venir a été bâclé à toute vitesse, pour éviter à mes cauchemars de revenir (l'angoisse au réveil qu'ils se produisent est toujours présente, des jours après). Mais j'ai légèrement omis le programme de français et d'aide individualisée, sans parler du club BD, complètement oublié pendant ces deux semaines. À la trappe, la visite à la médiathèque! Au lieu de ça, j'ai fait du tri dans les vieilles cassettes vidéo.

La bande-son qui ondule, l'image qui grésille. Vieux dessins-animés, souvenirs enregistrés par une arrière-grand-tante, décédée depuis. Vagues images et réminiscences qui se retrouvent ravivées par les titres écrits à l'encre, sur les petites étiquettes fleuris des boîtiers en plastique blanc. Et ce film, enregistré à la suite d'un autre, qui n'est jamais paru en DVD. Petite merveille à ne pas perdre.


Désormais, il est nuit, et demain je travaille. J'ai passé l'après-midi à me ronger les ongles. Je n'aurai pas le temps de finir mes projets ce soir. Les vacances sont terminées, et je regarde mon agenda, dans l'attente des prochaines... Avril. C'est loin.

1 janvier 2011

2011, année anonyme

Pas de thème pour 2011, a-t-on décidé. Parce que "2010 année de la Win" nous a plutôt porté la poisse. Pas de thème, donc. Que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter à tous une très
bonne année 2011
!

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29 décembre 2010

Strasbourg, le 24 décembre

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Quartier de la petite France, à Strasbourg.
Ça ne se voit pas, mais il neigeait.

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La cathédrale sous la neige, vue de ma chambre d'hôtel.

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Le marché de Noël illuminé à la tombée de la nuit, au pied de la cathédrale.

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Nous nous rendons, cahin-cahas, glissant dans la neige fraîche, sous les lumières scintillantes, au restaurant, pour le dîner du réveillon.

25 décembre 2010

Noël

Ça y est. Minuit a sonné depuis une heure. C'est Noël.

Dehors, les cloches de la cathédrale carillonnent joyeusement dans la nuit. La neige tombe en rafale depuis ce matin, a recouvert le sol d'une couche blanche et rendu les pavés glissants. Les maisons à colombages, les marchés de Noël, les odeurs d'épices et de vin dans les rues. Strasbourg sous la neige, un soir de Noël. Une sorte de rêve devenu réalité.

Pourtant.

Pourtant, demain matin, lorsque je me lèverai, je ne pourrai pas descendre dans le salon, rejoindre mes parents avec mon frère et ma sœur, en pyjama, pour le traditionnel déballage des cadeaux en famille, suivi du non moins traditionnel petit-déjeuner de Noël. Plus jamais une telle réunion n'aura lieu. Pourtant, il n'y aura pas de cadeaux pour Papa, pas de petite carte de Noël pour lui, pas de Nutella à table, plus son lait chaud au cacao amer. Il n'est plus là.

Il nous souhaite un joyeux Noël, mais comme s'il ne savait pas ce que cela signifiait. Comment Noël pourrait-il être joyeux cette année? Il garde un arrière-goût amer et désagréable.

____

Joyeux Noël à vous, chers lecteurs! J'espère que votre réveillon s'est passé dans la pure bonne humeur! Je vous embrasse,

inci

16 décembre 2010

Chanson

"La vie est une cerise,
La mort est un noyau,
L'amour un cerisier."

Le Roi et l'Oiseau

14 décembre 2010

Deuxième dieu de mon Panthéon: J-S Bach

Hier soir, après une journée éreintante, j'ai été me réfugier dans la douce chaleur des Bouffes du Nord, aux côté de ma p'tite Mutti et de ma chère Cécile. Deux heures et demi d'enchantement pour mes oreilles lasses d'entendre des gamins chahuter.

Les Concertos brandebourgeois, un paradis pour les oreilles. Sur instruments d'époque, vue de la corbeille, un délice pour les yeux.

La langueur des violoncelles et violes de gambe m'endort, et je m'éveille aux applaudissement. J'ai dormi de ce sommeil irréel qui nous surprend dans toute salle de spectacle. Le silence religieux qui entoure les musiciens, l'obscurité qui apaise après l'agression des néons métropolitains, et la chaleur agréable qui vient panser les griffures du froid. Un sommeil qui nous prend sans prévenir, mais qui nous garde une oreille ouverte, pour recueillir les envoûtantes mélodies de Bach. Ce sommeil suivi d'un réveil que l'on ne voudrait jamais voir s'achever, un réveil où l'on ne sais plus où l'on est, tout en le sachant; un réveil environné d'une musique divine.

Les rayons tombent de la coupole sur les violons élégants, sur les cors scintillants, sur les flûtes agiles, sur le clavecin virtuose. Les mouvements se succèdent et m'enchantent.

10 décembre 2010

Lalala, lalala, laaa, lala lala!

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