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Vous en parlerez à votre cheval...

18 mai 2011

Le K

En règle générale, je ne suis pas l'actualité. Je ne regarde pas les informations, je n'écoute pas les informations, je ne lis pas les informations (sauf environ une fois par mois, quand je parviens à mettre la main sur un 20Minutes pour faire les mots fléchés, alors je jette un œil rapide sur les titres). Ce n'est pas un fait dont je m'enorgueillis, mais en règle générale, je me porte mieux sans savoir ce qui se passe dans le monde. J'ai dû être une autruche dans une vie antérieure.

Et avant-hier, pour la première fois depuis des mois, je me suis retrouvée sur une page de Google Actualités. Une page datée du jour-même, qui plus est ! Comment y suis-je arrivée ? C'est une bonne question, je n'en ai pas la réponse. Je devais sans doute errer sur Youtube, cherchant une vidéo quelconque qui visait à prouver à ma sœur que je connaissais la chanson Penjab qu'elle m'avait faite écouter. Et j'ai fini par visionner des vidéos de popping (ceux-là sont japonais), et de dance battles mettant en scène les Super Junior.

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Bref. Et j'ai fini sur Google Actualités, avec les mots-clefs « SM* Town Live » et « Zénith Paris ». Je n'ai pas trop compris comment, mais j'ai appris un truc somme toute assez amusant : quatre groupes de SM Entertainment – dont les Super Juniors – seront en concert au Zénith au mois de juin, et ledit Zénith s'est avéré complet en moins d'une heure. Si bien que le centre culturel coréen a tout fait pour obtenir une deuxième date de concert, chose obtenue, et dont les places se sont vendues aussi vite. Quand j'ai lu ça, j'ai cru que j'hallucinais, mais non.

Il y a donc des gens plus gravement atteints que moi. Ça me rassure.

* SM, pour "Star Museum" ; je ne sais pas si je préfère le jeu de mots vaseux ou le véritable sens de l'acronyme... Quoi qu'il en soit, il s'agit du producteur.

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12 mai 2011

Java... niaise

"Ne vous déplaise, en dansant la javanaise..." la lala lalala !

Bref. Bientôt deux semaines que je m'arrache les cheveux sur ce projet en java.

Je comptais sur l'aide de mon binôme, qui en fin de compte s'est révélé plus lent que moi... Cette collaboration nous a au moins permis de rester éveillés jusqu'à pas d'heure, pour avancer un tout petit peu plus.

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Des dizaines d'essais, infructueux. Le dernier, échec cuisant lui aussi, a au moins eu l'avantage de faire fonctionner la récusrivité qui m'a posé tant de problèmes jusque-là.

Je vois le bout. De toute manière, c'est à rendre pour demain...

Je sais, je vous parle javanais, mais peut-importe, comme dirait je ne sais plus quel(le) humoriste.

Entre deux lignes de code, ma soeur est rentrée d'Inde, et j'ai fait passer des oraux à des 4e (soutenance de rapport de stage).

J'ai peur d'avoir oublié comment on respire entre temps. Pourvu que ça revienne!

6 mai 2011

Divine lecture

Marie-Aude Murail est une déesse. Si si.

D'aucuns disent que la "Littérature jeunesse" ceci, les "romans pour adolescents" cela. Mais au diable les étiquettes ! Pas besoin d'avoir vécu au XIXe siècle ou de tartiner des pages d'une prose prise-de-tête pour écrire divinement bien.

Je dirais volontiers qu'elle est l'unique déesse de mon Panthéon, mais les "écrivains jeunesse" comme on les appelle si stupidement sont bien plus que ça à boire l'ambroisie sur mon Olympe personnelle.

Marie-Aude Murail est étiquetée "Jeunesse". Et alors ? Voilà qui nous fait une belle jambe. Parce que Marie-Aude Murail, son écriture, elle est universelle.

Elle maîtrise tout. Répliques cinglantes, phrases douces et poétiques, violence de la réalité, douleurs quotidiennes, suspens haletant, délire délirant et parfois même le soupçon de fantastico-science-fiction surréaliste. Le rire hystérique succède aux sanglots (essayez Oh boy ! et vous comprendrez pourquoi "sanglots" et non "larmes") et précède le couinement de midinette : la panoplie du sentiment est complète.

Ses personnages sont des idoles. Si si. Des êtres presque palpables tant ils nous ressemblent, sans être nous pour autant. Si ce n'est nous que l'on voit dans le miroir, c'est quelqu'un que l'on connaît.

Quand je lis Marie-Aude Murail, j'ai envie de rencontrer ses personnages et de faire de chacune de ses phrases une citation.

Baby-sitter blues
Le Trésor de mon père
Le clocher d'Agbal
Au bonheur des larmes

Toute la série des Nils Hazard

Oh boy !

Sur la liste d'attente :
les autres Emilien
Malo de Lange, fils de voleur
Papa et Maman sont dans un bateau

4 mai 2011

Boulette

Pour ceux à qui ça aurait échappé, je travaille - pour payer mes études et mon loyer - dans un collège. Mais pas n'importe quel collège : je travaille, plus précisément, dans une institution religieuse (il y a même une chapelle et des bonnes soeurs !).

Ce matin, alors que je bavassais avec mon collègue au CDI, la secrétaire du directeur arrive, toute retournée. Elle vient de se rendre compte qu'elle a fait une - grosse - boulette. En effet, elle a envoyé une centaine de lettre aux parents des futurs sixième, pour les convier à une réunion d'information et de présentation de l'établissement.

Quel est donc le problème ? me demanderez-vous. Elle s'est rendu compte, après avoir posté les missives, des timbres qu'elle avait collés sur les enveloppes... Voyez plutôt :

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2 mai 2011

Rayon de soleil

Penser arriver en retard, mais être dans la salle de classe avant la prof. Passer les deux heures et demi de cours à relire pour la énième fois le webcomic Cockroach. Mon voisin qui me fait télécharger un film japonais, vraiment pourri selon lui. La prof qui nous donne des exemples de polysémie à n'en plus finir, exemples qui me passent loin au-dessus de la tête.

Passage éclair à Gibert à la fin de l'heure, pour mettre la main sur les tomes 48 et 49 de One Piece (les stocks de Marie-Aude Murail semblent épuisés en ce moment).

Le concile du CDI -prof de philo, prof de français, prof de maths - devant leur café. Je m'installe pour mon déjeuner.

Les cinquième avec leurs exercices sur la phrase simple. J'ai prévenu que je mettrais à la porte ceux qui n'avaient pas leurs affaires. Manque de bol, ce sont mes deux meilleures élèves que je suis obligée d'exclure. Même pas un chieur.

Une heure de trou à me demander quoi faire avec les quatrième en latin. La solution me vient de mon collègue : "Tu travailles sur les jeux du cirque? Montre-leur la fin des Douze travaux d'Astérix."

Et hop, téléchargement de la video, découpage. Installation. Les gamins sont ravis et en redemande. Je me demande souvent l'âge réel qu'ils ont.

Et le clou de la journée, le travail en demi-groupe. Je les installe dans le CDI tout neuf. Avec une petite version. Ils doivent travailler à deux. Et ils le font, presque bien!

C'est là que je me suis rendu compte de leurs progrès. A force de persévérance, j'ai réussi à leur faire apprendre quelques trucs. Et ils ont presque eu l'air de bien aimer ce qu'ils faisaient.

Du coup, quand je suis sortie, la pluie ressemblait à un rayon de soleil. J'étais bien.

Et j'ai pu discuter avec une amie partie en Angleterre, dont je n'avais plus de nouvelles. Et elle m'a annoncé qu'elle serait là pour mon anniversaire (contrairement aux années précédentes).

Et ma soeur rentre dans huit jours. Huit.

Et pour clore cette belle journée, j'ai regardé Les douze travaux d'Astérix. Puis High kick girl, qui était effectivement vraiment nul (j'ai pu découvrir la technique du ralenti du ralenti... énorme !)

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1 mai 2011

Ce n'est qu'un début

Le mail avec le devoir de sémantique cognitive est parti. Ça y est, les dés sont jetés.

Alors que je pensais pouvoir me réjouir, je me suis rappelé ce qu'il me reste encore à faire.

Moi qui croyais pouvoir sortir la tête de l'eau, j'ai l'impression d'être encore plus profond dans l'eau vaseuse. Que des algues m'ont aggripé les chevilles et m'empêchent de remonter à la surface.

En apnée depuis le début du semestre. Ou presque.

Et en apnée pour quelques semaines encore.

Avec tout ça, je n'ai même pas le courage de préparer mes cours de latin... Ça attendra demain matin. Tant pis.

noyade

30 avril 2011

Shocking

Un type censé être balèze en linguistique, qui se fend d'un article hyper-poussé sur des analyses statistiques compliquées en polysémie et synonymie, conclut en écrivant :

"Dans cette article..."

Je suis atterrée. (Et comme vous pouvez le voir, très concentrée sur le contenu de l'article.)

30 avril 2011

Minuit sonne

Il est minuit. Vautrée sur mon lit, le clavier sur les genoux, je lutte contre le sommeil.

Une demi-tablette de chocolat gît sur la table. Ma concentration bat de l'aile.

Encore quatre articles à lire pour ce soir.

Polysémie. Ambiguïté. Traduction. Cooccurrences. Graphes. Calcul de recouvrement de sens.

Tout ça a le mérite de me faire oublier ce poids que j'ai dans l'estomac, ce poids lancinant qui me donne envie de pleurer, sans raison. Un poids que je n'ai pas envie de nommer désespoir, mais à qui cette appellation irait très bien.

Je lutte chaque minute pour ne pas sombrer, pour ne pas laisser tomber. C'est épuisant.

Seule une idée fixe me tient : un jour, il faudra mettre un coup de pied dans la fourmilière. Il faut faire quelque chose pour que ces formations mensongères deviennent ce qu'elles affirment être.

Je me noie en eau trouble. Mais je ne suis pas seule. Je me sais accompagnée par mes camarades d'infortune. C'est un peu - égoïstement - rassurant.

Alors je lutte. Et j'essaye de ne pas m'affaiblir.

Garder courage, travailler, pour s'en sortir. Parce qu'il le faut.

27 avril 2011

Flottement

L'odeur scrée quand j'arrive dans l'impasse.

La lumière dorée qui baigne les fleurs d'acacia quand je regarde par la fenêtre.

Désormais il fait nuit, le vent s'est levé.

J'essaye de me reprendre en main. C'est difficile.

Se mettre au travail me semble impossible, et pourtant, il le faut.

Un résultat qui devrait m'encourager, mais je continue à repousser le reste.

Les mains comme une terre désertique : la poussière du CDI a fait son oeuvre.

Envie de tout oublier dans le rangement et le tri.

Mais ce n'est pas raisonnable. Alors je m'efforce.

Je m'efforce et repense à la lumière dorée.

A l'odeur sucrée.

Et je tâche de sourire.

23 avril 2011

Promenade à Dinard

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