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Vous en parlerez à votre cheval...

20 août 2011

Canada - 2e jour

Le lever à 6h ne pose aucun problème, puisque ça fait déjà plusieurs heures que l'on est réveillé. Après un petit-déjeuner continental gargantuesque, nous voilà partis pour les chutes du Niagara.

Comment dire... C'est impressionnant, gigantesque, énorme, magique. Je ne parviens pas à trouver le mot qui pourrait qualifier cette merveille de la nature. N'étaient les immeubles particulièrement peu esthétiques qui ont poussé autour, ce serait parfait.

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Puis nous repartons, après s'être fait arroser à bord du bateau qui nous emmène au bas des chutes (le tonnerre de l'eau qui tombe en trombes, cataractes d'une violence inouïe, tout cela dépasse de loin notre pauvre condition d'humains), vers la "piscine", sorte de coude que fait la gorge et où les rapides forment des tourbillons enragés. L'eau est d'un bleu superbe. Le soleil est brûlant.

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Visite de Niagara-on-the-Lake, petite ville historique très jolie, dont les rues sont bordées de maisons toutes plus belles les unes que les autres.

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Le soir, tour de Toronto, ville démesurée. Le quartier des affaires nous écrase de ses gratte-ciel de verre. C'est beau, pour sûr, mais l'impression d'être minuscule et fragile au milieu de ces géants demeure.

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20 août 2011

Canada - 1er jour

Arrivée à l'aéroport à 7h15, avec quatre heures d'avance. Trajet long, mais sans encombre. Sur les vols d'Air Canada, on mange bien, et les films proposés sont chouettes.

Ainsi j'ai pu découvrir Detective K, film coréen que j'avais voulu voir il y a quelques mois mais qui n'était pas encore sorti. Le coréen sous-titré anglais, ça reste gérable. Puis j'ai enchaîné avec Rango, en VF (malgré la voix anglaise de Johnny Depp), pour ma grand-mère qui a suivi avec moi (son écran ne fonctionnait pas, et de toute manière on n'avait qu'une paire d'écouteurs pour deux). Bref, Rango, c'est vachement bien.

Atterrissage à Toronto. Rencontre avec la guide et les dix-huit autres membres du groupe. Découverte de l'hôtel. Chambre avec deux lits immenses (petite pensée pour Marion) et très confortables. Je dors comme un bébé jusqu'à... deux heures du matin.

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18 août 2011

Vacances

Peu d'activité ces derniers temps. Mémoire en retard et absence de wifi en vacances en sont les causes.

Un petit message tout de même depuis l'aéroport, où je m'apprête à embarquer pour Toronto. Décollage 11h. Arrivée 13h. Durée du vol, plus de 7h. Ce genre de pardoxe m'a toujours fascinée...

Peut-être prendrai-je le temps de poster depuis l'hôtel.

A bientôt !

28 juillet 2011

Boulets choupis et chevaliers débiles

Parce que depuis plusieurs années, de façon quasi-institutionnelle, je regarde au moins une série pendant l'été (j'avais commencé par les animés japonais – Nana, Fullmetal Alchemist, One Piece – puis avais enchaîné avec des séries dans le sens plus traditionnel du terme, qu'elles soient américaines – Desperate Housewives sur quelques saisons et dont j'ai cessé le visionnage en cours car je ne me souvenais plus de l'endroit où je m'étais arrêtée – ou anglaises – Robin des Bois). Et cela reste pour les séries regardées de façon plus ou moins légale sur internet. Parce qu'à la télé, il y a eu Starsky et Hutch, Drôles de dames, Friends (pour la millième fois), Maigret, Sherlock Holmes, Hercule Poirot...

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Parce que – je reprends ma phrase et arrête les subordonnées et parenthèses, c'est promis – donc, je regarde beaucoup plus la télé ou ce qui s'y rapporte pendant l'été (mais toujours pas les infos, personne n'est parfait), j'ai fini cette année par céder à une vieille tentation. Cécile m'en avait parlé plusieurs fois, j'en avais aussi entendu parler par ailleurs sur internet. Aussi, lorsque ma mère annonça un soir qu'elle regarderait bien ce qui passait sur Gulli, j'ai dressé l'oreille : elle voulait regarder Merlin.

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Alors que ce soit tout de suite clair : je ne l'ai pas regardé sur Gulli. La VF, très peu pour moi. Déjà que la série n'est pas extraordinaire, alors avec les voix françaises... Donc un soir, je me suis installée confortablement, et ai commencé.

Scénario cousu de fil blanc, château pas du tout d'époque (on s'attend à un vieux fort mal dégrossi, bien vieux, médiéval... pas à un truc aux toits d'ardoises, avec tourelles et fenêtres), cotes de mailles bien scintillantes et légères, légères ! Cela dit, si j'ai regardé à la suite les trois saisons, c'est qu'il y avait quelque chose de plus.

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Merlin, avec son sourire en mode je-te-l'avais-dit-mais-tu-ne-m'écoutes-jamais

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Arthur, ou le chevalier à la cote de maille scintillante

Et ce quelque chose, c'est les personnages. Merlin, est choupissime. Arthur est bête avec des élans de classe et de noblesse. Uther est borné, naïf, mais parfois touchant. Guenièvre (Gwen en anglais, donc un peu moins nom de baie qu'on met dans la blanquette de veau – je sais, ce ne sont pas des baies de Guenièvre, mais je ne peux rien contre cette association d'idées) est jolie. Morgane est classe. Lancelot et Gauvain (Gwaine en anglais, donc beaucoup moins bovin que dans la VF) sont beaux. Bref, dans l'ensemble, tous les acteurs sont on ne peut plus décoratifs. Même les méchants. Ça, c'est la première chose.

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Lady Morgana (je n'ai pas trouvé de photo d'elle avec son sourire gentil du début, c'est dommage...)

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Gwen, servante de Morgane et future épouse du prince Arthur

La deuxième chose, c'est la relation qu'établit Arthur avec Merlin. Si si. C'est super chou. Je passe mon temps à me marrer toute seule devant mon écran, à sourire niaisement ou à essuyer la larmichette qui me vient au coin de l’œil. D'une façon plus générale, d'ailleurs, on pourrait parler des relations de Merlin. Avec Gaius, son mentor (dans ces scènes-là, j'ai très envie d'appeler Gaius Merlin et Merlin Arthur, ou Moustique, en référence à Merlin l'Enchanteur de Disney), avec Gwen, avec le Grand Dragon, avec Gwaine... Bref. De toute manière, c'est pour le plaisir des yeux et de la facilité qu'on regarde Merlin. Pas pour se prendre le chou et se demander avec angoisse ce qui va se passer après (même si on n'exclut pas quelques pointes de suspens de temps à autre, et qu'un peu plus de profondeur serait parfois la bienvenue).

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Lancelot, le chevalier errant et Gwaine (alias Gauvain), le chevalier titubant

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Quand je dis que même les méchants sont décoratifs...

Somme toute, je vais attendre octobre et la saison 4 avec impatience (moins que pour Sherlock, mais tout de même...)

24 juillet 2011

Anniversaire

La pluie tombait dru ce soir-là. Les pavés brillaient, des rigoles et de petites marres se formaient un peu partout sur la place. Pourtant, il y avait foule au château. Les fêtes vénitiennes devaient avoir lieu, malgré le déluge, et dans la galerie des batailles un concert se préparait.

Les parapluies s’alignaient devant la grille d’or, les cols relevés, les pieds recroquevillés dans les sandales trempées. Les vestes d’été étaient bientôt vaincues et l’eau perçait. Les cheveux dégoulinaient et les lunettes s’embuaient. L’on attendait pour entrer dans la galerie.

Soudain, un petit bonhomme sous un immense parapluie nous indiqua la direction opposée. L’entrée pour la galerie des batailles se faisait de l’autre côté de la cour. Là-bas, les gens s’ébrouaient et affrontait un flot continu de touristes qui tentait de sortir. Parapluie repliés, manteaux sur le bras, la masse s’agglutinait dans un grand escalier. Et enfin, l’entrée dans la galerie des batailles.

Immense, aussi magnifique que dans mon souvenir, les ors se reflétaient sur le parquet grinçant. Des dizaines de rangées de chaises, alignées devant une estrade drapée de noir. Le décors des tableaux se suffit à lui-même.

Le public se tut lorsque les musiciens firent leur entrée en scène. Applaudissements. Quelques quintes de toux. Une vague odeur de chien mouillé, une atmosphère humide de vêtements qui sèchent peu à peu dans la chaleur de la salle. Puis la voix du premier violon s’éleva.

En guise de prélude, avant les Quatre saisons, trois petits morceaux de rien, trois petits bijoux ciselés dans la partition. Le deuxième est tellement beau que les larmes me montent aux yeux. Vivaldi est un magicien. Un sorcier. Un enchanteur. Et c’est Fabio Biondi qui dirige. Lui aussi a de la magie dans les doigts.

C’était magnifique.

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10 juillet 2011

Capes et épées

Ces trois derniers jours, j'ai regardé :

1. Capitaine Alatriste.
Déjà, le livre ne m'avait pas plu. La première personne, sans doute. Le manque de panache du personnage principal que j'imaginais bien plus classe – on doit, je pense, cette carence au point de vue interne. Et la traduction n'ajoutait rien.
Le film m'a déçue de même. Pourtant, le Capitaine était joué par Viggo Mortensen. Mais la moustache à la Cyrano ne lui va pas. Et les scènes de guerre, très violentes, manquent de souffle. Très peu de suspens, pas de rythme. On s'ennuie. Et le film dure plus de deux heures. Dommage pour un film de cape et d'épée.

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2. La Fille de d'Artagnan.
Là, on touche à la perfection du genre. Scénario construit, rythme haletant, humour, scènes de duel enjouées, acteurs merveilleux, beaux costumes. Plusieurs hypothèses de complots qui n'en sont pas. Des personnages complètement à la masse. Des références aux Trois mousquetaires à la pelle : pour qui a lu le roman de Dumas, c'est tout à fait réjouissant.
Sophie Marceau est superbe, Philippe Noiret charismatique, Claude Rich drôle et ridicule, et j'en passe. Tout dans ce film donne envie de le revoir encore et encore. Sans compter qu'Éloïse passe plus de temps en culotte une épée à la main à tenir tête à son père qu'en robe d’apparat à faire des courbettes (comme son père qui a « du mal à courber l'échine. L'âge sans doute. »).

3. Le Bossu.
Je connaissais par cœur la version avec Jean Marais, mais n'avais jamais vu en entier celle avec Daniel Auteuil. C'était bien dommage, car ce film est excellent ! Les chorégraphies des duels et combats sont superbes, les costumes aussi, la musique est parfaite.
Les acteurs sont très bons. C'est d'ailleurs amusant de retrouver Philippe Noiret, dans le rôle de Philippe d'Orléans cette fois. Fabrice Lucchini est un très bon méchant, rongé par l'envie et la jalousie. Et Daniel Auteuil, avec ou sans bosse, reste classe.
Un film somme toute très divertissant, au rythme enlevé et on ne peut plus agréable pour les yeux.

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5 juillet 2011

Questions existentielles et salsifis

Travailler au centre communal d'action sociale de sa ville, c'est redécouvrir son supermarché sous un jour nouveau.

Armée de deux listes (quand ce n'est pas plus), je tente d'organiser ma visite pour gagner du temps. D'abord les produits d'entretien, puis l'eau, puis les conserves et le pain, puis les produits frais, enfin le fromage à la coupe (et l'oeuf unique de Madame R.). Malheureusement, toute ma bonne volonté est réduite à néant face aux lingettes pour lunettes : produits d'entretien ou hygiène ? La question restera sans réponse : j'ai annoncé à Madame A. que le rayon était vide. Quant à la lessive S*** pour le noir, elle n'y est pas. Toutes les marques sont en rayon, sauf celle-ci. Déconfite par ces deux échecs successifs, je me rabats sur les yaourts et autres boîtes de salsifis.

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Mais là, le dilemme me frappe à nouveau : on me demande des boîtes de pois cassés. Or, les pois cassés en conserve, ça n'existe pas (ma mère, au bout du fil, me le confirme). Que faire ? Prendre des pois secs ? Choisir des petits pois ? Des pois chiches ? Encore dix minutes de passées. En ce qui concerne la "macédoine de fruits", le choix est cornélien : faut-il opter pour le "cocktail exotique" à fond turquoise ou pour la "coupe fraîcheur" à fond rose ?

Enfin, c'est à la caisse que commence les vrais problèmes : ne pas mélanger les courses de Simone et de Thérèse. Mettre dans les bons sacs. Récupérer la monnaie de l'une et ne pas oublier la pièce d'identité de l'autre (j'ai de la chance quand on ne me demande pas la mienne en prime). C'est une concentration de tous les instants, exercice fort difficile quand on a les jambes qui flageolent et les yeux qui papillonnent, sous l'effet du Doliprane de midi...

30 juin 2011

Fin

Onze ans, et jamais encore je n'avais complètement arrêté. Onze que je le côtoyais quotidiennement et que je le chérissais tendrement.

Il y a deux ans, j'ai atteint mon apogée, et depuis j'étais passée de l'autre côté de la barrière. Ce n'était pas une pente descendante, non. C'était juste un autre point de vue.

Point de vue que j'ai eu une chance inouïe de connaître. Point de vue que j'ai appris à apprécier, puis même à aimer. Oui. C'est pourquoi, quand j'ai eu la confirmation que ce serait non pour l'année prochaine, j'ai eu comme une petite déchirure.

J'ai eu mal, et je me suis sentie un peu bizarre. Et mes yeux ont un peu piqué. Deux larmes ont coulé, puis ont séché immédiatement. L'envie de me manque pas, de pleurer, c'est juste que c'est idiot.

La semaine dernière, j'ai fait du latin pour la dernière fois.

19 juin 2011

C'est du chinois

Voici, mot à mot, le contenu des photocopies des cours que je suis censée apprendre pour demain :

Le pinyin utilise l'alphabet latin avec les valeurs phonétiques de l'albanais.

Composition interne des caractères -> 11 traits pour le caractère cong = "coeur, oreille, cheminée" -> donne le signe "intelligent". Mais seulement "coeur" et "oreille" ont des valeurs sémantiques. Valeur phonétique uniquement pour "cheminée".

Perso, j'aimerais voir le rapport entre "coeur", "cheminée", "oreille" et "intelligent" !

Sinon, je dois aussi retenir des trucs sur les langue thaï-kadaï, aïnou, mandchoues, le haut-sorabe, l'ossète, le tadjik, les caractères devanagari, le mordve, l'oudmourte, le chleuh ; le drehu et le nongone situent toujours le locuteur par rapport à la mer (dans les indices spatio-temporels de la situation d'énonciation) ; baoulé, nom d'une langue en Côte d'Ivoire signifie "enfant mort" ; savoir écrire 67 toisons de montons en cunéiforme... Autant de choses faciles à caser dans une conversation de tous les jours !

12 juin 2011

Elémentaire

Le plaisir de faire découvrir Sherlock à ma mère ^^

SherlockBBC2

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